
Ce soir encore, nous continuons le thème que nous avons abordé dimanche dernier, jour du Seigneur, celui de la souveraineté du Christ. Je veux que vous prépariez votre bible; nous examinerons certaines Écritures choisies lorsque nous discuterons dans notre étude sur la souveraineté du Christ, de la nature de la foi qui sauve - de la nature de la foi qui sauve ! Je vous avoue que j'en ai beaucoup plus à dire sur le sujet que je ne pourrais le faire en une soirée. Si j'avais le choix, je vous livrerais le contenu de ma pensée dès maintenant et jusqu'aux petites heures du jour sur ce sujet. Mais sachant très bien que dans quelques mois, le livre sur l’Évangile selon Jésus qui contiendra toutes ces pensées sera entre vos mains, je vais m'en remettre à cet ouvrage pour une étude plus complète et traiter simplement de ce que nous aurons le temps de couvrir ce soir.
Je suis sûr que la plupart d’entre nous connaissent très bien l’ancien hymne de Charlotte Eliot intitulé "Just as I Am", "Comme je suis". Cet hymne, plus que tout autre hymne du monde chrétien, est un hymne d’invitation aux réunions évangéliques depuis des années et des années. Il a été écrit en 1836, il existe donc depuis assez longtemps. Il a été chanté encore et encore. En fait, il est probablement chanté presque toutes les heures de la journée, quelque part dans le monde, parmi les anglophones. Billy Graham, par exemple, utilise cet hymne lors de ses campagnes d'évangélisation depuis plus de 40 ans, hymne conçu pour amener les gens à percevoir l'invitation qui leur est faite après sa prédication. Le vers le plus connu de cet hymne familier, "Tel que je suis", est le premier vers, et il se présente ainsi : "Tel que je suis sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi, et ta voix qui m’appelle à toi, agneau de Dieu, je viens, je viens." Les pensées que ces mots entendaient couvrir sont une réalité biblique. C’est simplement un appel aux pécheurs à venir, à venir à Christ, qui a versé son sang pour eux. Ils doivent venir tels qu'ils sont. C’est ce que signifie "tel que je suis". Uniquement sur la base de la foi, ils doivent venir et Il les sauvera. "Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle". Et Jésus a dit : "je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi", Jean 6:37. Et cet hymne est censé déclarer que le pécheur qui veut venir peut venir tel qu'il est, par la foi, pour accueillir Christ.
Il est toutefois intéressant de noter que la détérioration de l’Évangile de nos jours a donné à ce vers et à cet hymne une tournure plutôt insidieuse. Le langage du message moderne semble vaguement similaire à "Tel que je suis", mais la différence de sens est assez profonde. Les pécheurs d'aujourd'hui, vous voyez, entendent non seulement que Christ les recevra tels qu'ils sont, mais aussi qu'Il les laissera rester ainsi. Beaucoup croient à tort qu'ils peuvent venir à Christ, recevoir l'absolution de leurs péchés ou son pardon, se voir accorder le don de l'immortalité ou du ciel, puis s'en aller pour continuer à vivre leur vie comme bon leur semble, même s'ils choisissent, comme le dit un enseignant de la Bible connu, auteur et théologien, et je cite : " [D'] Abandonner Dieu et [de] vivre selon [leur] ancienne nature." Bien-aimés, tel est l'évangile qui nous est donné aujourd'hui. Venez tels que vous êtes et repartez comme vous êtes. Jésus vous prendra tel que vous êtes. En fait, il vous laissera ainsi.
Lors d'une conférence biblique il y a plusieurs années, un orateur bien connu a apporté un message sur le salut. Il a fait valoir que dire aux personnes non sauvées qu'elles doivent s'abandonner à Christ, c'est la même chose que prêcher le salut par les œuvres. Il a défini le salut comme "le don inconditionnel de la vie éternelle offert aux personnes qui croient les faits concernant Christ, qu’elles choisissent ou non de Lui obéir." L’un de ses principaux arguments était que le salut pouvait ou non modifier le comportement d’une personne. "Un personnage transformé, disait-il, est souhaitable, mais même si aucun changement de mode de vie ne se produit, celui qui a cru aux faits de l'Évangile et qui a reçu Christ peut avoir la certitude d'avoir reçu le pardon et l'accès au ciel." C'est omniprésent dans notre société, c'est ce qu'on prêche aujourd'hui ; les multitudes se rapprochent du Christ à ces conditions. Ils pensent qu’il n’y a pas de prix réel à payer. Ils répondent avec impatience quand on leur offre le pardon. Ils répondent avec enthousiasme quand on leur propose la perspective du ciel, la victoire sur la mort. Ils n'ont aucun sens de la gravité de leur culpabilité devant Dieu. Ils n’ont aucun désir d’être libérés, en particulier de la servitude du péché, et ils n’ont certainement pas le désir écrasant d’obéir à Christ. Et je suis convaincu que de telles personnes sont trompées par un évangile corrompu. La foi qu'ils reçoivent et sur laquelle ils se fient n'est qu'un acquiescement intellectuel, ou peut-être une avidité émotionnelle pour quelque chose ou pour quelqu'un qui résoudrait leurs problèmes, et cela ne les sauvera pas. C'est pourtant la forme d'évangélisation la plus répandue. Et beaucoup prêchent ce genre de message trompeur et pauvre.
Je suppose que nous devons nous poser la question, est-ce nouveau ? Et la réponse, franchement, est que ce n’est pas du tout nouveau. L'un des chapitres qui sera inclus dans mon livre est un chapitre sur l'évangile selon l'histoire de l'église. Et si vous suivez l'histoire de l'église depuis les pères qui vivaient juste après l'église primitive jusqu'à aujourd'hui, vous constaterez que ce type d'évangile, de croyance facile a toujours été adopté. Et les gens qui réagissaient à travers l'histoire de l'église, postulant et affirmant la différence entre cet évangile et le véritable évangile ont toujours existé aussi. Par exemple, prenons l'une de ces personnes bien connue de l'histoire de l'église chrétienne, Martin Luther. Martin Luther, venant du catholicisme romain, s'est battu plus que quiconque pour transmettre la vérité que l'homme est sauvé par quoi ? Par la foi et non par les œuvres ! Il n'a jamais transigé sur le fait que les œuvres sont nécessaires pour prouver la justesse de la foi.
Dans la préface du Commentaire de Martin Luther à propos de Romains, par exemple, il écrivait ceci : "La foi n’est pas quelque chose de rêvé, une illusion humaine, bien que beaucoup de gens l’entendent par ce terme. Chaque fois qu’ils constatent que l’amélioration de la morale ou des bonnes œuvres n’entraînent aucun progrès, alors que l’on parle encore beaucoup de la foi, ils commettent une erreur en déclarant que la foi ne suffit pas, que nous devons faire des œuvres si nous voulons devenir des justes et atteindre le salut. La raison en est que, lorsqu'ils entendent l'évangile, ils passent à côté de l'essentiel. Dans leurs cœurs et à partir de leurs propres ressources, ils évoquent une idée qu'ils appellent une croyance, qu'ils traitent comme une foi authentique. Pour autant, il ne s'agit que d'une fabrication humaine, d'une idée sans expérience correspondante dans les profondeurs de leur cœur. Elle est donc inefficace et n'est pas accompagnée d'un meilleur type de vie ", fin de citation.
Ce n’est pas du tout ce qu'est la foi. Ils l'appellent simplement foi. Luther poursuit en écrivant dans son commentaire sur Romains : "La foi, cependant, est quelque chose que Dieu produit en nous. Cela nous change et nous renaissons de Dieu. La foi met à mort le vieil Adam et fait de nous des hommes tout à fait différents de cœur, d'esprit et de tous nos pouvoirs. Et elle est accompagnée par le Saint-Esprit. Oh, quand il s'agit de la foi, quelle chose vivante, créatrice, active et puissante c'est. Elle ne peut faire que du bien en tout temps. Elle n'attend jamais de demander s'il y a une bonne œuvre à faire ; mais plutôt, avant que la question ne soit posée, elle accomplit l’œuvre et continue de le faire. Un homme qui n'agit pas de cette manière est un homme sans foi. Il tâtonne à la recherche de la foi et des bonnes œuvres, mais il ne sait ni ce qu'est la foi ni ce que sont les bonnes œuvres. Néanmoins, il continue à dire des bêtises sur la foi et les bonnes œuvres. Il est en effet impossible de séparer les œuvres de la foi, tout comme il est impossible de séparer la chaleur et la lumière du feu.", fin de citation. Voilà ce que dit Martin Luther.
Il existe une fausse foi, une foi rêveuse, une illusion qui ne change rien, qui n'est en rien la foi qui sauve. Vous arrivez jusque dans les temps modernes, et vous lisez écrivain, après écrivain, après écrivain, affirmant la nécessité d'une vraie foi, qui aboutit à une vie totalement et complètement transformée. Il existe une myriade de citations qui pourraient être évoquées ici pour prouver que telle a été la doctrine de l’église à travers les siècles et ce depuis le Nouveau Testament. Mais en se rapprochant de l’époque moderne, comme le dit A.W. Pink - qui a beaucoup écrit sur ce sujet, soit dit en passant - écoutez ce qu'il écrit en 1937, "Les conditions du salut de Christ sont énoncées à tort par l'évangéliste actuel " - c'était il y a 50 ans, et c'est toujours le même problème - "À de très rares exceptions près, l'évangéliste actuel dit à ses auditeurs que le salut est reçu par grâce et qu'il est reçu comme un don gratuit, que Christ a tout fait pour le pécheur et qu'il ne lui reste plus qu'à croire, à faire confiance à la valeur sans limite de son sang. Et si largement cette conception prévaut maintenant dans les milieux orthodoxes, elle a été si souvent martelée à leur oreille, tellement profondément enracinée dans leurs esprits, que pour la défier à présent, elle doit être dénoncée comme étant tellement insuffisante et unilatérale qu'elle en devient trompeuse et erronée, qu'elle pousse le croyant à chercher immédiatement à contrecarrer l’opprobre d’être un hérétique et d'être accusé de déshonorer l’œuvre achevée du Christ en dévaluant le salut par des œuvres ", a-t-il déclaré.
Il y avait à cette époque un message des évangélistes qui appelait à une conviction qui ne provoquait aucun changement, et quiconque parlait contre elle était accusé de prêcher le salut par les œuvres. Pink dit : "Le salut est par grâce, par grâce seule. Néanmoins, la grâce divine ne s'exerce pas aux dépens de la sainteté, car elle ne fait jamais de compromis avec le péché. Il est également vrai que le salut est un cadeau gratuit. Mais une main vide doit la recevoir et non une main qui saisit encore étroitement le monde. Il faut plus que croire pour obtenir le salut. Un cœur armé de rébellion contre Dieu ne peut pas croire en toute sécurité. Il doit d'abord être brisé. Et seuls les aveugles spirituels déclareront que Christ sauvera tous ceux qui méprisent son autorité et refusent son joug. Les prédicateurs qui disent aux pécheurs qu'ils peuvent être sauvés sans abandonner leurs idoles, sans se repentir, sans se soumettre à la souveraineté de Christ, sont aussi trompeurs et dangereux que ceux qui insistent sur le fait que le salut repose sur les œuvres et que le paradis doit être gagné par leurs propres efforts ", fin de citation. Même problème - même problème ! Vous le croisez dans les premiers crédos de l'église, vous le retrouvez clairement et régulièrement jusqu'à quelqu'un comme W. Griffith Thomas, l'un des fondateurs du Séminaire de Dallas, qui se réclame d'une foi souveraine. Ça a toujours été le cœur du message de l’église.
Pourquoi les gens n’écoutent-ils pas ? Pourquoi n’ont-ils pas écouté les pères fondateurs qui ont épousé une foi qui a transformé leur vie ? Pourquoi n’ont-ils pas écouté quelqu'un comme Martin Luther ? Pourquoi n’ont-ils pas écouté quelqu'un comme A.W. Rose ou W.H. Griffith Thomas ? Pourquoi n’écoutent-ils pas aujourd’hui ? Pourquoi est-ce que les gens n'entendent pas quand nous disons qu'un évangile qui n'affirme pas le repentir, la confession et la soumission à Christ en tant que Seigneur n'est pas complet ? Eh bien, je pense que la réponse est parce que l'attraction du croyant facile donne des résultats. Est-ce que vous percevez ça ? Je pense que cela donne des résultats. Les gens répondent. Vous facilitez l'évangile, les gens réagissent, les gens s'avancent, ils défilent dans l'allée, et si vous les comptez, tant de gens ont été sauvés. Et ce que nous avons aujourd’hui, c’est une forme d’évangélisation très stylisée et popularisée par Charles G. Finney, qui a développé le système d’invitation tel que nous le connaissons au moment même où Elliott écrivait "Tel que je suis" dans les années 1830.
Charles G. Finney était un avocat du nord-ouest de l'État de New York sans formation théologique formelle. Il avait un esprit habile et logique. Il s'est converti en 1821. Il est devenu un évangéliste populaire et un revivaliste. Il croyait complètement que le salut résultait d'un choix humain. Il croyait que l'homme pouvait faire ce choix humain parce qu'il n'était pas dépravé par la nature. Il avait un certain penchant pour le péché, mais ce n'était pas sa constitution et il avait donc la capacité de choisir ce qui est juste. Finney a donc déterminé que puisque l'homme pouvait faire ce qui est juste, puisqu'il n'était pas naturellement dépravé, il fallait travailler sur la volonté de l'homme. Et si vous pouviez activer la volonté de l'homme ou la motiver, il ferait le bon choix. Et vous pouviez utiliser presque tous les moyens légitimes pour ça, voire illégitimes, y compris la manipulation et l’émotion. Il développa ce qui allait devenir "L'échelle d'anxiété" et commença à faire donner la parole aux gens. C'était tout nouveau. Auparavant, lors des années du grand réveil de George Whitfield et de Jonathan Edwards, rien de tel n’avait été fait. Mais Finney a commencé à donner la parole aux gens à propos de ce qu'il a appelé leur "échelle d'anxiété". Le Méthodisme l'a plus tard appelé "l'autel" et les gens sont alors devenus le centre de l'attention. Et à mesure que le prédicateur arrivait à la conclusion, il commençait à faire donner la parole aux gens, parce que les gens voulaient voir quelque chose de concret, parce que l’œuvre invisible de régénération ne pouvait être vue.
La réponse à son ministère et à ses pouvoirs persuasifs et logiques fut grande. Les gens s'étaient attachés à l'échelle d'anxiété. Il réussit ardemment à les y amener. En fait, il avait tellement de succès que les gens hésitaient à dire quoi que ce soit contre lui, craignant de dire quelque chose contre le Saint-Esprit de Dieu. Mais lorsque vous alliez dans les coulisses pour vérifier ce qui restait après que Finney ait fait son œuvre, ses collègues de travail ne pouvaient s'empêcher de constater le petit nombre de convertis restés réellement fidèles. Dans une lettre à Finney datée du 25 décembre 1834, James Boyle posait les questions suivantes : "Voyons quels sont les communautés dans lesquelles vous, d'autres personnes et moi-même avons travaillé en tant que ministres du réveil et quel est leur état moral ? Quel était leur état trois mois après notre départ ? J'ai visité et revisité beaucoup de ces communautés, et j'ai gémi en esprit de voir l'état triste, glacial, charnel et litigieux dans lequel les églises étaient tombées, et très peu de temps après que nous nous soyons quittés pour la première fois." En fait, beaucoup de ceux qui ont évalué le ministère de Finney étaient convaincus que des pécheurs éveillés émotionnellement mais pas spirituellement devenaient des pécheurs plus endurcis, plus sceptiques. Tout appel évangélique qui ne demande aux gens que de croire aux faits de l’Évangile et de recevoir Jésus comme Sauveur dans un moment de décision est trop superficiel. Or, laissez-moi dire ceci et je veux que vous l’entendiez. Quelqu'un peut être sauvé sans comprendre la vérité complète de la repentance. Quelqu'un peut être sauvé sans saisir toute la réalité de la souveraineté du Christ. Quelqu'un peut être sauvé sans comprendre l'appel à l'obéissance, parce que personne ne lui en a parlé. Mais écoutez bien : aucun de ceux qui sont sauvés n'échouera à se repentir, n'échouera à se soumettre ou n'échouera à obéir. C'est de cela qu'il s'agit.
Quelqu'un est venu me voir dimanche soir dernier et a déclaré : "Vous savez, quand l'évangile m'a été présenté, personne ne m'a parlé de la souveraineté du Christ, personne ne m'a parlé de la repentance, personne ne m'a dit que ma vie devait Lui être soumise par l'obéissance.” Eh bien, la seule question est, vous êtes-vous repenti ? Désirez-vous vous soumettre au Christ ? Votre cœur demande-t-il à lui obéir ? Si la réponse est oui, alors Dieu merci, votre salut est réel, même si le message était incomplet. Dans l'introduction de mon livre, je fais une déclaration que j'estime importante. Certains peuvent penser que je remets en question l'authenticité de quiconque s'est converti au Christ sans une compréhension complète de sa souveraineté ; ce n'est pas le cas. En fait, je suis sûr que si certains comprennent mieux que d’autres, aucune personne qui ne soit sauvée ne comprend pleinement toutes les implications de la souveraineté de Jésus au moment de la conversion. Mais je suis également certain que personne ne peut être sauvé s'il ne veut pas obéir ou est consciemment rebelle contre la souveraineté de Christ. Et la marque du vrai salut, c’est qu’il produit toujours un cœur qui connaît et ressent une certaine responsabilité en réponse à la réalité de plus en plus éveillée en lui de la souveraineté du Christ.
Il n’y a vraiment aucune raison de proclamer un évangile superficiel. Il n’y a aucune raison de ne pas parler aux gens de la souveraineté du Christ. Il n’y a aucune raison de ne pas leur dire de se détourner de leur péché et de se repentir. Il n’y a aucune raison de ne pas leur dire de soumettre leur vie à Christ. Il n’y a aucune raison de ne pas leur dire d’abandonner tout ce qu’ils ont pour tout ce qu’Il est. Vous me direz : "Si vous leur dites tout cela, peut-être qu’ils ne l’accepteront pas." Alors, si tel est le cas, l’Esprit de Dieu ne travaille pas dans leur cœur. Que se passe-t-il si vous donnez un message incomplet et obtenez une réponse ? Vous pouvez ne pas avoir de vraie conversion du tout. Si la vérité éloigne les gens, dites-la et laissez-les s'éloigner, de sorte qu'eux, comme vous-même soyez pleinement convaincus qu'ils rejettent, qu'ils n'acceptent pas une fausse foi ni ne vivent ensuite dans l'illusion qu'ils sont sauvés alors qu'ils ne le sont pas. Ouvrez dans Luc, au chapitre 14 pour un moment. Au verset 25, "De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :" - c'est Jésus qui invite à l'évangile ici, - "Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple." En quoi est-ce une invitation, ici ? Je veux dire, si quelqu'un vous dit : "Maintenant, je veux que vous sortiez cet après-midi et que vous donniez l'évangile à tous ces gens dans le parc, et ce que je veux que vous leur disiez, c'est ceci : aucun de vous ne peut venir à Christ s'il ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa vie, vous ne pouvez pas être son disciple." Vous penseriez qu'ils ont perdu la raison. Vous me diriez : "On ne peut pas convertir des gens comme ça."
Puis il ajoute au verset 27 : "Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple." - en d'autres termes, il faut être disposé à mourir. "Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille? S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple." Eh bien, eh bien, voilà une invitation bien exigeante. Détestez votre famille, soyez prêt à donner votre vie, soyez prêt à renoncer à tous vos biens, évaluez ce qu'il en coûte. Je crois au salut par la foi, par la grâce uniquement. Mais lorsque Dieu dans sa grâce opère un vrai salut, c'est de cela qu'il est composé.
Vous voyez, le salut authentique requiert une véritable foi. Il ne suffit pas d’avoir une foi imaginaire, une foi rêvée, une foi qui n'est qu'illusion. Il faut que cette foi soit le bon type de foi, voilà le problème. « Oui », dit Paul au geôlier philippin, "si tu veux être sauvé, crois en le Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé." Quiconque croit sera sauvé, mais la question est de savoir de quel genre de foi - de quel genre de foi parlons-nous? Tout d’abord, pour répondre à cette question, nous devons préciser qu’il existe une foi qui ne sauve pas. Ouvrons l’évangile de Jean, au chapitre 2. Nous pourrions évoquer beaucoup d’exemples, mais je voudrais que vous suiviez celui-ci de très près. Dans Jean 2:23, "Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom". Notez juste cela, voulez-vous ? Beaucoup ont cru en son nom ; c'est-à-dire en qui Il était. Nul doute que nous croyions qu'Il était le grand prophète, probablement nombre d'entre eux le voyaient comme le Messie. Ils ont cru en Son nom, " voyant les miracles qu'Il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'Il les connaissait tous, et parce qu'Il n'avait pas besoin qu'on Lui rendît témoignage d'aucun homme; car Il savait Lui-même ce qui était dans l'homme et parce qu'Il n'avait besoin de personne pour témoigner au sujet de l'homme," donc Il savait que leur foi n'était pas une vraie foi. Ils croyaient, mais le fait de croire comme eux n'était pas suffisant - ce n'était pas authentique. La foi qui sauve n'était pas en eux.
Pour le dire plus simplement, il n'y avait aucune conviction dans leur foi. Ils ne croyaient pas en leur croyance. Ils ont cru qu'Il était le Messie ; cela ne signifie pas qu'ils ont livré leur âme à Sa souveraineté. Cela ne signifie pas qu'ils étaient prêts à se détourner de leur péché. Jésus savait que leur croyance était superficielle. Il savait que ce n'était pas l'œuvre authentique de l'Esprit de Dieu. Et s’Il parlait de sacrifice, ou quand Il parlait de repentance, quand Il parlait de croix, Il savait qu'ils partiraient. Et Jésus n’accepterait pas la décision émotionnelle du moment. Il n'accepterait pas une foi née de l'égoïsme. Allez au chapitre 6 de Jean. Tout le monde aimerait l'absolution du péché et la promesse d'immortalité au paradis, mais cela pourrait naître de l'égoïsme. Dans Jean 6:14 : “Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment ” - on parle ici, bien sûr, du miracle des pains et des poissons. - "Celui-ci est vraiment le prophète " - LE prophète, celui promis dans l'Ancien Testament, le Messie - "qui doit venir dans le monde." Jésus, s'apercevant ainsi qu'ils avaient l'intention de venir et le prendre par la force et de le faire roi s'est de nouveau retiré sur la montagne. Il ne voulait rien avoir à faire avec leur genre de foi. Ils croyaient qu'Il était le Messie. Ils voulaient Le forcer à prendre part à leurs plans. Lui ne voulait rien avoir à faire avec ça.
Dans le verset 56 de ce chapitre, veuillez noter, après son très fort enseignement il dit ceci : "Vous devez manger ma chair et boire mon sang", vous devez être disposé à accepter ma mort, mon sacrifice et ces choses qu'Il a appelées concernant leur dévouement, puis la suite, "plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui." Il les sépara donc des vrais quand il "dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre" -le représentant des vrais croyants - "lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu." Et Jésus dit : " Oui, et l'un de vous est un démon !" Ainsi, même au milieu de ceux qui ont suivi Jésus, il y en avait qui croyaient momentanément et voulaient en faire un roi, il y en avait qui ont cru pendant un moment, mais qui, quand le discours devint difficile, partirent. Et il y avait Judas qui n'a jamais vraiment cru au salut, mais qui est resté jusqu'à la fin pour voir ce qu'il pouvait en retirer.
Regardez dans Jean 8, verset 30 ; là encore Jésus dialogue avec les chefs juifs. Le verset 30 dit : "Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui." Cela peut sembler bon, cela peut sembler être du salut pour certains, si ce n'est ce qui est écrit ensuite : "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples". Cette petite section des Écritures a été la première grande introduction que j'ai jamais faite sur ce sujet. Vous êtes un vrai disciple lorsque vous demeurez dans sa Parole. Regardez le chapitre 12, au verset 42 : "Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui;" - encore une fois, ils croyaient. - "mais, à cause des pharisiens, ils n'en faisaient pas l'aveu," - ils ne le reconnaissaient pas publiquement - "dans la crainte d'être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu." Ils voulaient l’approbation des hommes. Ils ont cru jusqu'à un certain point.
Revenons jusqu'au verset 26, le verset 26 explique en quelque sorte où ils se situaient : "Si quelqu'un me sert, qu'il me suive". Laissez-le me suivre. “Si quelqu'un me sert, qu'il me suive”. Dans Jean 15, Jésus évoque à nouveau la branche de Judas, le croyant temporaire, le disciple temporaire. «Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent." Certains restent pendant un moment puis disparaissent.
Puis nous avons ce passage, le plus révélateur en lien avec cette question de foi, dans Jacques 2 ; voyons cela très brièvement. Jacques 2, verset 14 : "Mes frères, que sert-il " - voilà une affirmation très importante : "que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres ?" - à quoi cela sert-il ? -"La foi peut-elle…" - quoi ? - "…le sauver ?" Et quelle est la réponse ? Non ! non ! Elle ne peut pas le sauver. Est-ce qu'une foi comme ça peut sauver ? À quoi sert-elle ? La foi peut-elle ne pas être accompagnée d'une moralité qui sauve ? La foi peut-elle ne pas être accompagnée de la vertu qui sauve ? Bien sûr que non. Le verset 19 l'indique clairement. "Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent." C’est une déclaration énorme. "Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent." Ils croient et tremblent. Vous croyez et vous pensez être sauvé. Ils ont une longueur d'avance sur vous. Les démons connaissent la vraie théologie qui convient, mais ils ne s'inclineront pas devant la souveraineté du Christ. Ils ne s'inclineront pas devant la souveraineté de Dieu. Ils ont choisi la rébellion. Ils détestent le bien et chérissent le mal. En un sens, une foi morte est une foi inférieure à une foi démoniaque; au moins ils tremblent.
Vous pouvez donc voir dans ces versets qu’il existe une foi qui ne sauve pas. Il existe une foi temporaire, partielle, insuffisante, différente de la foi qui sauve. Dans Jean 3:16, le verbe "croire", "quiconque croit ne périra pas", le verbe "croire" est le même que le verbe utilisé dans Jean 2:24 traduit comme "se fiait - se fiait." C’est plus profond que de croire simplement des faits ; c’est engager sa vie, se détourner du péché, se soumettre à Christ, afin que l’Esprit de Dieu agisse pour produire une vie transformée. Vous voyez, le salut et la foi qui sauve, c'est plus que vouloir le pardon, c'est plus que vouloir le ciel ; c'est être disposé à se détourner du péché et à se soumettre à Christ. Pourtant, bien-aimés, de façon choquante - et je dis cela à bon escient - de façon choquante, il y a des enseignants de la Bible et des prédicateurs de l'évangélisme fondamental qui ne permettent aucun lien entre la foi et les œuvres. Et par conséquent, ils sont obligés de recevoir toutes les professions de foi comme potentiellement authentiques, car s’il n’y a pas nécessairement de corrélation entre la foi et les œuvres, alors toute profession est valide. Un auteur, Ray Sanford, dans The Handbook of Personal Evangelism (Manuel de l’évangélisation personnelle), déclare : "Une foi morte peut sauver." Une foi morte peut sauver ? Les démons sont-ils sauvés ? Leur foi est meilleure qu'une foi morte. Zane Hodges, écrivant dans son livre The Gospel Under Siege (L'évangile assiégé), déclare que "quoi que signifie Jacques 2: 14-26, on ne peut pas dire que les bonnes œuvres sont une preuve essentielle de la vraie foi." Pitié - comment pouvez-vous dire cela ? Et il essaie de nous faire croire que leur foi morte était autrefois vivante, mais qu'elle est morte. Il dit qu'elle était en vie quand ils ont pris la décision initiale, que la mort l'a atteinte, mais que leur salut éternel est assuré. En d’autres termes, il dit que la persévérance des saints n’existe pas. Vous pouvez croire seulement un instant et ne plus jamais croire.
D’autres auteurs diraient qu’il existe une sorte de foi stérile et inutile, une sorte de reconnaissance académique de la vérité, mais ils hésitent à définir la foi en des termes qui impliquent la soumission ou l’engagement de sa vie. Donc, ils disent qu’une foi qui ne sauve pas existe, mais qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une foi qui se repent ou qui s’engage. Donc, quelque part entre une foi sans engagement et une foi inadéquate, il y a une fente dans laquelle vous pouvez glisser et être sauvé, je suppose. Charles Ryrie n'en dit pas moins : "Le message de la foi et l’engagement de la vie ne peuvent pas constituer l’Évangile." Et Hodges, encore une fois, dit : "La foi qui sauve n’est rien de plus qu'une réponse à une invitation divine." Il est largement admis dans la chrétienté moderne que la foi d'un chrétien authentique ne peut pas échouer. Mais ce n'est pas une affirmation qui peut être vérifiée à partir du Nouveau Testament. Il n'y a rien, dit-il, "pour soutenir l'idée que la persévérance dans la foi est le résultat inévitable du vrai salut." Une déclaration absolument incroyable - incroyable - "rien ne permet d'affirmer que la persévérance dans la foi ou la constance dans la foi ont pour résultat inévitable le vrai salut ?"Je l'ai cru toute ma vie. Je crois que si vous avez une foi qui sauve, cette foi persévère.
Vous me direz : "Eh bien, est-ce que la Bible enseigne cela ?" Qu'il puisse dire que rien dans les Écritures ne soutient cela, ça me dépasse. Écoutez, par exemple - oh, je ne sais même pas par où commencer, il y a tant d'extraits. "Je vous rappelle, frères," - 1 Corinthiens 15: 1 - "l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu," - écoutez bien ceci - "dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain." Cela n'est-il pas clair ? Vous êtes sauvé si vous tenez bon. Que diriez-vous de Colossiens 1:21 : "Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche ”. En d'autres termes, vous avez été sauvé. Verset 23 : "si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile." Et si vous n'avez pas persévéré, au contraire, si vous n'avez pas persévéré dans la foi, si vous avez été éloigné de votre espoir en l'Évangile, vous n'avez jamais été sauvé. La persévérance fait partie du travail salvateur de Dieu. Il ne nous protège pas simplement par son décret divin ; Il nous fait persévérer dans la foi par son Esprit en nous.
Regardez dans Hébreux, lisons quelques versets ici. Ouvrez votre Bible au chapitre 2 des Hébreux, nous parcourons cette page très rapidement et examinerons peut-être une demi-douzaine de versets pour imprimer cela dans notre esprit. Hébreux 2: 1, "C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ". En d’autres termes, le message ici c'est :" Écoutez, nous ferions mieux de nous attacher à un salut duquel nous ne dériverons pas ou qui ne nous permettra pas d'échapper au jugement de Dieu.” Pourquoi ? Parce que si nous nous éloignons de ce que nous avons cru autrefois, nous nous dirigeons vers un jugement, ce qui est une preuve que nous n’avons jamais été sauvés. Chapitre 3, verset 14, cela est tellement clair : "Car nous" - j'aime ce passage, verset 14 - "Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à" - Quoi ? - "la fin.” 4:14 : “Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.” Chapitre 6, verset 11, “Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses."
Chapitre 10, verset 34, on trouve encore une fois la même idée : " En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours. N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération.", verset 36. Dans le même temps, "Encore un peu, un peu de temps :"- verset 37 - " celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par ”- quoi ? -“ par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, " - attention c'est là - " mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme."- Hébreux 10:39. Hébreux 12:14, c'est si clair : "Recherchez la paix avec tous, et la sanctification,"- voilà ce qu'est être mis à part, la piété, la vertu - "sans laquelle personne ne verra le Seigneur." Tous ceux qui voient le Seigneur seront sanctifiés.
Ensuite nous avons, Jacques 1: versets 2 et suivants : "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien." En d’autres termes, lorsque des épreuves surviennent, elles prouvent votre courage, elles prouvent votre caractère. Et au verset 12 : "Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie,"- c'est de la vie éternelle qu'on parle ici - "que le Seigneur a promise à ceux qui "- par le passé, à un moment donné, ont cru en Lui. Est-ce vraiment ce qui est dit ici ? Non ! Ce qui est dit ici c'est "à ceux qui" - quoi ? - "qui L'aiment" - à ceux qui L'aiment. Ceux qui L’aiment, ceux qui Lui obéissent, ceux qui persévèrent dans la foi sont les vrais croyants. 2 Timothée 2:12 dit : "si nous persévérons, nous régnerons aussi avec Lui ". Nous régnerons avec Lui si nous persévérons jusqu'à la fin. La fidélité de Dieu est une bénédiction pour les croyants fidèles et endurants. Mais regardez la deuxième moitié du verset douze : "si nous Le renions, Lui aussi nous reniera ". Vous voyez, si nous persistons, nous régnerons. Si nous Le renions à un moment quelconque, notre foi meurt, elle n'a jamais été là pour commencer. C'était une foi factice, une foi rêvée, une fausse foi. Il nous reniera.
"Si nous sommes infidèles, Il demeure fidèle," Qu'est-ce que cela signifie ? Eh bien, l'idée de Sa fidélité ici a à voir avec le jugement - elle a à voir avec le jugement. Nous pouvons être infidèles, mais Il sera fidèle à Sa promesse de juger ceux qui sont infidèles. C'est ce que ça signifie. Si nous endurons, nous régnons. Si nous Le renions, Il nous renie. Nous pouvons être infidèles, c'est-à-dire ne pas tenir notre promesse, mais Il tiendra la Sienne. Et nous pouvons faire une promesse à Christ à un moment donné et ne jamais la tenir, mais lorsque Dieu fait la promesse de punir le péché, Il la tiendra - Il la tiendra. Donc, ce que font ces versets, c'est donner une bénédiction au croyant fidèle et persistant, et prononcer une malédiction contre une âme déloyale et infidèle. Jean 3:18 est probablement la véritable origine de cette pensée. "celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru". Bien-aimés, c'est dans la nature de la foi qui sauve que lorsque Dieu accorde cette foi, Il la soutienne. Et s'il arrive un moment où une personne cesse de croire, alors cette foi n'a jamais été la foi que Dieu donne.
Regardons à présent de plus près cette foi salvatrice pour terminer. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que la foi qui sauve ? Laissez-moi vous partager quelque chose, une dernière pensée en général, retenez cette pensée, voulez-vous ? Parce que lorsque vous dites aux gens : " La foi qui sauve implique la repentance et un engagement envers Christ", ils vous diront : " Eh bien, vous ajoutez les œuvres dans la balance, alors que ce n’est rien que de croire. "Seulement croire," dit la chanson," vous rappelez-vous de cette chanson," seulement croire, seulement croire? "-"c'est tout ce qui compte. Et si vous ajoutez quoi que ce soit, vous ajoutez des œuvres à la foi." Mais il est on ne peut plus éloigné de la vérité que les œuvres humaines n'ont pas leur place dans le processus du salut, que la croyance aisée moderne ai fait de la foi elle-même une œuvre à part entière. Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce que c'est une foi fragile et temporaire ; elle peut ou ne peut pas durer, et elle n'est pas la vraie foi que Dieu donne. Vous comprenez ? La foi qui sauve est donc un salut par les œuvres, qu’un homme peut faire mais pas un salut à recevoir à sa guise. Mais si vous croyez que le salut vient de la grâce de Dieu et que Dieu accorde cette foi, alors la foi que Dieu accorde n’est pas temporaire, elle est durable et n’est pas sujette aux fantaisies de l’homme. Il n'y a pas plus de raison de croire qu'un homme vivant une vie chrétienne pourrait annuler une foi donnée par Dieu, que de croire qu'un homme pourrait la générer lui-même pour être sauvé. Si elle vient de Dieu, elle est divine. Si elle vient de Dieu, elle est durable. Et la croyance facile ne sépare pas l'évangile des œuvres, elle devient une œuvre de salut, par laquelle un homme prend et jette sa foi à sa guise. Ce n’est pas une foi biblique. Dire qu'on peut avoir la foi comme un don de Dieu au moment de recevoir le salut, mais la jeter à tout moment à sa guise, n'a pas de sens. C'est renier l'œuvre de Dieu. C'est renier que Dieu soit Celui qui donne et soutient la grâce qui fait durer la foi.
Laissez-moi à présent vous donner quelques points à garder à l’esprit. Une définition de la foi qui sauve très simple. Premièrement, c'est un don de Dieu - c'est un don de Dieu. Dans Ephésiens 2, vous connaissez, verset 8 et 9, "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." La foi est un don de Dieu. Or, quel est le don de Dieu ici ? Certains disent que c'est la foi, d'autres disent que ce n'est pas la foi. Selon l'érudit en grec B.F. Wescott, le don de Dieu est "l'énergie salvatrice de la foi". D'autres pensent que vous ne pouvez pas traduire le grec comme ceci, car ce que vous avez ici est un terme neutre et féminin. Par exemple, “c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.” - la foi est de genre féminin. "Cela" est un terme neutre, vous ne pouvez donc pas utiliser un pronom neutre pour définir un substantif féminin, de sorte que certains se sentiraient plus à l'aise de dire que "cela" doit englober l'acte de salut dans son ensemble. Bien – merveilleux ! Savez-vous ce qui fait partie de l'acte de salut? "Vous êtes sauvés par grâce au travers de la foi, cela ne vient pas de vous-mêmes" - donc si vous voulez considérer que cela englobe tout, la grâce, la foi, le salut, tout cela est un don de qui? De Dieu ! Je me sens à l'aise avec cette vision. Cela englobe tout. De toute façon, la foi est incluse.
Jésus dit à Pierre, Matthieu 16, verset 17 : "Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux." De quoi parle-il ? Pierre venait de dire : "Tu es le" - quoi ? - "le Christ" - "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant". C'est une confession. C'est une confession salvatrice. Et Jésus lui dit : "ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux [qui t'a donné cette foi, c'est mon Père qui t'a fait cette révélation] " C'est Dieu le Père qui permet à quiconque de croire. L'homme, profondément enfermé dans la mort de son propre péché, ne peut pas générer sa propre foi. Jean 6:44, "Nul ne peut venir à moi," - y compris dans la foi - " si le Père qui m'a envoyé ne l'attire". Verset 47 : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle." Ces deux versets se rejoignent pour dire que le Père vous donne la foi. Le Père vous attire en suscitant votre foi. C’est un don de Dieu. C’est un don de Dieu, cela ne peut être rien de moins, car notre nature déchue ne peut pas générer la foi en Dieu. Parfois, vous entendez des gens dire que la foi est une chose naturelle. Ce n’est pas le cas. La foi naturelle ne peut pas vous sauver, la foi surnaturelle le peut ; elle vient de Dieu.
Écoutez le verset 16 de Actes 3, Pierre est en train de prêcher : "C'est par la foi en Son nom que Son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez;" - écoutez bien ceci - "c'est la foi en Lui "- c'est-à-dire en Jésus-Christ -" qui a donné à cet homme cette entière guérison " Vous savez pourquoi cet homme a été guéri ? Parce qu'il a cru. Vous savez où il a reçu la foi ? De qui ? De Christ. "C'est la foi en Lui" - Lui, le Lui majuscule, le Seigneur Jésus-Christ. Philippiens 1:29 nous dit - "il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui," Écoutez bien à nouveau. "Il vous a été accordé à vous de croire" - n'est-ce pas génial ? C’est un don de Dieu. Vous ne pouvez pas croire par vos propres moyens. Cela vous est souverainement donné. 2 Pierre 1, verset 1 dit : "Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre". Pierre savait que la foi était un don. "À ceux qui ont reçu une foi du même genre que la nôtre" - c’est à ceux-là qu'il écrit. La foi est un don de Dieu.
Deuxièmement, elle est permanente – permanente ! En tant que don divin, elle n'est ni transitoire ni impuissante, elle est permanente - elle est permanente ! Ce n'est pas quelque chose que Dieu donne et enlève. Ce n'est pas quelque chose que l'homme invoque puis perd. Pourquoi ? Romains 1:17 : "Le juste vivra par " - quoi ? - "la foi ". Il continue à vivre par la foi. Dieu continue à accorder cette foi persévérante. La vraie foi ne peut pas mourir. C'est un don de Dieu. Elle est permanente. Galates 3:11 dit la même chose : "Le juste vivra par la foi." Dans le livre aux Hébreux, au chapitre 10, le verset 38 - nous l'avons mentionné il y a un instant - "Et mon juste vivra par la foi; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui." Il ne m'appartient pas. Vous souvenez-vous de Philippiens 1: 6 ? "Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre " - quoi ? -"la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ."
Troisièmement, la foi qui sauve est obéissante. Elle est obéissante ! La foi que Dieu donne engendre l'obéissance. Vous voyez, la foi que Dieu donne inclut à la fois la volonté et la capacité de se conformer à Sa Parole. C'est vrai. "Car c’est Dieu" - Philippiens 2:13 - "qui produit en vous le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir." N’est-ce pas merveilleux ? Lorsque Dieu vous sauve, Il vous donne une foi qu'Il stimule, qui a la capacité et la volonté de Lui obéir. C'est merveilleux !
W.E. Vine a dit à propos de la foi : "C'est une conviction ferme ; c'est une reddition personnelle et une conduite inspirée par une telle reddition." Et il commentait le terme pisteuō, croire en grec. En fait, il compare peithō et pisteuō, qui sont étroitement apparentés étymologiquement. La différence de sens est que le premier implique ce que le second produit, l'obéissance et la foi. Il nous dit : "Lorsqu'un homme obéit à Dieu, il donne la seule preuve possible qu'il croit en Dieu dans son cœur." Vous avez compris ? "Lorsqu'un homme obéit à Dieu, il donne la seule preuve possible qu'il croit en Dieu dans son cœur." Ce que je dis c'est, à quoi ça sert de rester planté là à dire : "Je crois en Dieu, je crois en Dieu, je crois en Dieu ; je me fiche juste de ce qu’Il dit ?" Oh ? Vine dit : "Dans le Nouveau Testament, peithō suggère un résultat extérieur réel de la persuasion intérieure, une conséquence de la foi."
La foi obéit. Oh, elle n’obéit pas parfaitement, n’est-ce pas ? Votre foi n’obéit pas parfaitement. Elle veut obéir, et elle obéit, mais elle n’obéit pas parfaitement. Dans Romains 7, Paul dit : "je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté,"- J'aime ce passage verset 18, Romains 7 -"j'ai la volonté "; il veut obéir, il a envie d'obéir, il a désiré obéir. Croire, c'est obéir. En fait, juste avec les mots, vous pouvez comprendre le grand travail de Kittel, et le mot pisteuō en particulier est traité par Rudolf Bultmann, un érudit libéral en Allemagne, il souligne tout au long de son analyse de ce terme que croire c'est obéir. Dire que vous croyez et ne pas obéir, c'est dire que vous ne croyez pas, parce que si vous croyiez, vous feriez ce que vous croyiez. Vous agiriez selon ce que vous croyez, n'est-ce pas vrai ? Ce que vous croyez être vrai, c'est ce qui gouverne ce que vous faites. Dire que vous croyez et ne pas agir est totalement contradictoire. Paul a dit dans Romains 6 : "Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, [...] vous êtes devenus esclaves de la justice."- obéissance. En fait, dans Jean 3, je crois que c'est à la fin du chapitre, au verset 36, il est dit : "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie". La croyance et l'obéissance sont utilisées de façon interchangeable. Vous croyez, vous obéissez ; vous ne croyez pas, vous n’obéissez pas.
Regardez dans Tite - je dois vraiment vous citer Tite 1:15 et 16, car c’est tellement important - puis nous allons conclure. Tite 1:15 : "Tout est pur pour ceux qui sont purs; mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d'aucune bonne œuvre." Vous voulez entendre quelque chose d'incroyable? Hodges, dans son livre, dit : "Ces gens sont de vrais croyants spirituellement malades." De vrais croyants spirituellement malades; “Souillés, incrédules, [...] abominables, rebelles, et incapables d'aucune bonne œuvre.” Non ! Paul dit : “Regardez, les gens qui professent Dieu et prétendent le connaître, mais le renient par leurs actes sont détestables, désobéissants et sans valeur parce qu'ils sont perdus." Ils ne croient pas. Leur esprit, leur conscience sont souillés. La désobéissance prouve leur incrédulité. L'obéissance prouve la foi.
Vous voyez, la foi et la fidélité ne sont pas des concepts substantiellement différents de ceux du chrétien du premier siècle, car le mot était utilisé de manière interchangeable. Si vous regardez dans votre concordance, que vous recherchez la fidélité et la foi, lorsque vous les verrez, vous remarquerez, si vous avez une source quelconque en grec, qu’on utilise le même mot. La foi et la fidélité vont de pair car ce que vous croyez dicte votre obéissance. Si vous avez la foi, vous êtes fidèle à la foi que vous avez. Lightfoot, le grand érudit, relie les deux quand il dit : "Ceux qui ont foi en Dieu sont inébranlables et inamovibles dans la voie du devoir. Les fidèles ou les croyants sont les fidèles qui obéissent." C’est donc un don. Elle est permanente. Elle est obéissance.
Et enfin, un dernier élément de la foi qui sauve, et je terminerai avec ceci, c’est l'humilité - c’est l'humilité. Pour cela, il suffit de regarder les Béatitudes : "Bienheureux les pauvres en esprit." Et cela continue en parlant de pauvreté d'esprit, de faiblesse, de repentir, de chagrin, de douceur, de faim, de soif de justice, "bénis les miséricordieux, bienheureux ceux qui ont le cœur pur, bienheureux les artisans de la paix, bienheureux ceux qui sont persécutés pour la justice." Vous voyez - observez ceci avec attention - la vraie foi commence dans l'humilité, dans le chagrin, dans la faiblesse, dans le repentir, et dans la pauvreté de l'esprit, et cela se termine par l'obéissance et l'endurance. Elle est humble, elle est humble ! La foi qui sauve ressemble à celle du petit enfant. "C'est pourquoi", dit Jésus dans Matthieu 18: 4, "quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux." La foi est humilité, obéissance, persistance et c'est un don de Dieu. Vous ne l'avez pas provoquée, Dieu vous l’a donnée et Il la soutient. Et les gens qui se cramponnent à un souvenir, à un salut basé sur le souvenir d’un sentiment émotionnel de jadis, mais qui aujourd'hui manquent d’amour pour le Christ et manquent d’un profond désir de lui obéir, ne lui appartiennent pas.
Et encore une fois, je vous rappelle ce verset extrêmement connu, 1 Pierre 2: 7, "L'honneur est donc pour vous, qui croyez." Je vais vous dire comment vous pouvez repérer un chrétien ; pour cette personne, le Christ est - quoi ? - précieux - Il est précieux ! Vous n’avez pas à débattre avec lui de s’il doit se soumettre à Christ ou non, il est précieux pour Lui. Il a envie de se soumettre. Et les gens qui ne croient pas, peu importe le passé, ne sont pas sauvés. C’est pourquoi Paul dit dans 2 Corinthiens 13:5 : "Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi". Écoutez cette déclaration. Zane Hodges dit dans son livre : "Paul ne s'est jamais préoccupé du salut de ses congrégations." Et je cite : "Il n'y a pas même un seul endroit dans les épîtres de Paul où il exprime des doutes sur le fait que son auditoire est composé de vrais chrétiens. L’idée la plus éloignée de l’esprit de l’apôtre est de penser qu’ils pourraient être non sauvés", a-t-il déclaré. Dans ce cas, pourquoi leur a-t-il dit dans 2 Corinthiens 13:5 : "Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ". Un verset, dont soit dit en passant, il ne fait même pas mention, bien sûr, il espérait qu'ils soient sincères, qu'ils n'aient pas une foi factice. Et en tant que pasteur, je suis préoccupé par la congrégation que Dieu me donne. Je ne vous prêche pas ce message et cette série de messages pour atteindre un public au-delà de cette église, mais pour vous indiquer le sérieux avec lequel vous devez discerner votre propre condition spirituelle. Que Dieu vous accorde une vraie foi salvatrice, un don permanent qui commence par l'humilité et le brisement du péché et se termine par l'obéissance à la justice ; voilà la vraie foi, et c’est un don que seul Dieu peut accorder. Et si vous la désirez, priez et demandez qu'Il vous l'accorde. Baissons la tête ensemble.
Père, merci pour le temps que nous avons passé ensemble ce soir. Merci pour Ta Parole qui nous est adressée. Merci pour tout ce que les Ecritures disent si clairement sur ces questions, et nous n’en avons qu’effleuré la surface. Rends-nous fidèle, Seigneur, pour défendre cette vraie foi, pour appliquer l'évangile du salut du Christ d'une manière qui te plaise, afin que les hommes et les femmes ne soient pas dupes, mais qu'ils soient sauvés. Nous prions dans Ta grâce afin que Tu sauves les pécheurs même ce soir au nom du Christ. Amen.

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