
Nous sommes impliqués dans une étude sur les origines et nous regardons le livre de la Genèse. Je vous encourage à ouvrir vos Bibles au troisième chapitre de la Genèse. Nous avons parcouru Genèse 1 et Genèse 2, nous avons étudié le texte de ces deux chapitres, et nous nous sommes lancés à partir de ces textes pour étudier d'autres questions de l'Écriture afin d'essayer de compléter notre compréhension, et ce sera le cas de Genèse, chapitre 3. Genèse, chapitre 3 nous est familier. C'est un chapitre qui traite d'un serpent dans le jardin, de la tentation et du fruit défendu, d'une femme qui a été trompée, et d'un homme qui l'a suivie en violant la Parole de Dieu et le commandement de Dieu. Ensuite, il parle d'une malédiction et du prix qui a été payé pour cette désobéissance. Le récit du chapitre 3 de Genèse est familier pour presque tout le monde, à un degré ou à un autre. Au tout début, je veux simplement énoncer une déclaration simple sur laquelle nous allons nous appuyer tout au long de notre étude et c'est ceci : Genèse 3 est un enregistrement historique précis de ce qui s'est réellement passé dans le jardin. Vous vous demandez peut-être pourquoi je dis cela. La raison est que la plupart des personnes qui commentent Genèse 3 en font autre chose qu’un récit historique d’un événement réel. C'est comme le dit la Parole de Dieu.
Maintenant, avant d'entrer dans le chapitre, il va falloir prendre un peu de temps juste pour nous y préparer. Ce chapitre pourrait bien être le chapitre le plus important de la Bible. Certes, il est vrai que si vous ne comprenez pas Genèse 3, vous ne comprendrez pas le reste de la Bible. Vous ne pouvez pas comprendre la solution du problème si vous ne comprenez pas le problème. Vous ne pouvez comprendre le remède que si vous comprenez le diagnostic. Vous ne pourrez jamais comprendre le remède de Dieu pour ce monde si vous ne comprenez pas la maladie sous laquelle ce monde vit et fonctionne. Je dis que c'est peut-être le chapitre le plus important de la Bible parce qu'il explique absolument tout sur notre univers, sur la vie dans cet univers et sur nous tous qui y vivons. Cela explique tout, au sujet de pourquoi les choses sont comme elles sont, pourquoi nous sommes comme nous sommes, ce que Dieu fait dans l’histoire, et pourquoi il le fait en termes de salut. Genèse 3 explique le dilemme humain. Tous les problèmes de l'univers ont leur origine dans les événements de ce récit historique. Je le répète : tous les problèmes de l’univers ! Les problèmes physiques, les problèmes spirituels, les problèmes moraux, les problèmes sociaux, les problèmes économiques, les problèmes politiques, tous les problèmes de l'univers ont leur origine dans les événements de ce récit historique.
Ce chapitre est donc le fondement de toute vision du monde vraie et précise. Sans ce fondement, toute vision du monde est totalement fausse. Si vous ne comprenez pas l'origine du péché et son impact sur la base du chapitre 3 de Genèse, alors votre compréhension du monde est erronée. Tout est alors mal compris. Tout est mal évalué. Tout est mal lu. Tout est mal diagnostiqué et irrémédiablement incurable.
Vous voyez, si vous revenez à la fin du chapitre 1, il est dit : « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. » Lorsque Dieu a achevé la création originale, tout était très bon. Mais franchement, tout dans notre monde est maintenant très mauvais. C'est tout sauf bon, et cela a été tout sauf bon tout au long de l'histoire humaine. Quand Dieu a achevé sa création parfaite, c'était très bien parce qu'il n'y avait pas de désordre, il n'y avait pas de chaos, il n'y avait pas de conflit, il n'y avait pas de lutte, il n'y avait pas de douleur, il n'y avait pas de discorde, il n'y avait pas de maladie, il n'y avait pas de déclin, il n'y avait pas de mort. Maintenant, nous vivons tous toute notre vie avec toutes ces choses. La vie est définie par le désordre, le chaos, les conflits, la lutte, la douleur, la discorde, la maladie, le déclin et la mort.
Nous regardons le monde physique autour de nous et nous le voyons se décomposer et se tourner vers le désordre et le chaos, la désintégration et la mort. C’est la loi de l’entropie, la deuxième loi de la thermodynamique, que la matière tend continuellement à se dégrader vers le désordre. Le monde physique s'effondre. C'est effrayant pour les personnes lorsqu'ils jettent un coup d'œil, par exemple, au monde interplanétaire ou au monde céleste, au monde des corps célestes et ils commencent à craindre que, alors que de gros morceaux continuent de se précipiter dans l'espace, ils ont une probabilité qu'un point entre en collision avec cette planète dans une collision qui nous fera littéralement exploser dans la non-existence. Nous regardons dans le monde national, juste l'histoire de la civilisation, et nous voyons le cycle de montée et de chute, de montée et de chute, et de montée et de chute. Nous regardons dans le monde animal et il y a ce processus incessant de lutte et de mort. Nous regardons dans le monde humain et chaque relation humaine est une lutte.
La vie humaine est une lutte. Dès que la vie est conçue dans l'utérus, elle commence à vivre et à mourir en même temps. Elle commence à croître et à se décomposer en même temps. Dans le monde spirituel et moral, tout le monde trouve plus facile de faire le mal. Avez-vous remarqué ? Il est beaucoup plus facile de se tromper. En fait, il est vraiment impossible de faire des choses justes. Même lorsque vous faites le bien humainement, vous le faites généralement pour vous sentir mieux dans votre peau, ce qui est un motif mal conçu. Il est beaucoup plus facile de faire le mal que le bien. Il est beaucoup plus facile de flotter sur les eaux usées morales que de renverser la vapeur, de rester au-dessus. La haine, le crime et la guerre, la perversion, la méchanceté, ces choses font partie de la vie.
Donc, nous devons poser une question. Si nous arrivons à la fin de Genèse 1 et que tout va très bien et que nous regardons ces choses, nous devons nous poser la question : qu'est-ce qui ne va pas avec cette image ? Qu'est-ce qui ne va pas ici ? Ce n’était pas ainsi au début. Même en parcourant le chapitre 2, vous n'avez vraiment qu'une expansion de l'œuvre créée de Dieu au sixième jour. Le chapitre 2 développe simplement la création de l'homme et de la femme qui est mentionnée du verset 24 jusqu'à la fin du chapitre 1. Donc, vous pourriez mettre le verset 31 à la fin du chapitre 2. C'était vraiment au même point en termes de la création de Dieu. Dieu a vu que tout ce qu'il avait fait, y compris l'homme, y compris la femme, y compris le jardin où il les a placés, tout ce qui est décrit au chapitre 2 et tout était très bon.
Mais nous regardons le monde d’aujourd’hui et ce n’est pas très bon. Les évolutionnistes m'amusent vraiment. Ils n’ont aucune idée de cela parce qu’ils vivent sous l’auto-illusion que l’homme s’améliore. L'idée de l'évolution est que l'homme part de la simplicité et évolue vers le haut en complexité. Qu'il parte d'un niveau d'intelligence très bas, minimaliste et évolue vers le haut jusqu'à une plus grande intelligence. Qu'il commence à un niveau de base moralement et qu'il monte à un niveau de plus en plus élevé moralement. Mais la vie elle-même, la vérité sur l'homme est une réfutation de l'évolution. Le fait est que l’homme ne s’améliore pas ; il s’empire. Il accumule les iniquités à un rythme rapide, et avec les progrès technologiques, il accumule la misère de plus en plus rapidement.
L'homme n'a pas commencé au bas de l'échelle morale et lentement, par l'évolution psychologique, s'est élevé plus haut. Ce n’est tout simplement pas vrai. En fait, si vous étudiez l’histoire humaine, il n’y a pas vraiment eu de changement. Les hommes ne sont pas moralement meilleurs qu'ils ne l'étaient dans le passé et je suppose, qu'à certains égards, ils ne sont pas pires qu'ils ne l'étaient dans le passé. Vous pouvez retracer les schémas de la misère à travers toute l'histoire humaine. Mais les progrès technologiques et scientifiques à travers les siècles n'ont fait que permettre à l'homme de dégénérer et d'exacerber sa corruption.
Qu'est-ce qui ne va pas ? Si l'homme a commencé au sommet, comme nous le lisons dans Genèse 1 et 2, et que tout était très bien, et que l'homme a été créé à l'image de Dieu, il a commencé au sommet, et il a plongé à travers l'abîme des ténèbres vers un fond profond depuis. Qu'est ce qui s’est passé ? Que s'est-il passé ici ? Ce n’est pas la façon dont il était dans la création originale. Le plongeon vers le bas ne semble pas pouvoir être arrêté. C’est comme si l’homme était tombé du ciel sans parachute et qu’il plongeait à toute vitesse vers l’enfer sans que rien ne l’arrête. Sa vie est fondamentalement définie par la méchanceté et le mal dans tous les aspects, toutes les relations.
Ce qui s'est passé est enregistré pour nous dans Genèse 3. Permettez-moi de vous lire les sept premiers versets. « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point. » Savez-vous ce qu'est la mort ? Rien de tel n'existait. « Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. »
C’est ainsi que le troisième chapitre s’ouvre. En passant, vous serez peut-être intéressé de savoir que le mot « péché » n’apparaît pas dans le troisième chapitre. Mais c'est là qu'il est entré dans notre monde. Quand Adam et Ève, tentés par le serpent dans le jardin, ont désobéi à Dieu, tout est passé de très bon à très mauvais. Dans Romains, chapitre 5, il y a une déclaration que nous étudierons dans les semaines à venir en ce qui concerne cette question. Au chapitre 5 et au verset 12 de Romains, écoutez ce que dit la Bible : « C'est pourquoi, comme par un seul homme », c'est-à-dire Adam, « le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » Il y a le commentaire du Nouveau Testament sur l'événement que je viens de vous lire. Par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, la mesure ultime de la décomposition. Ainsi, la mort s'est étendue à tous les hommes parce que tous ont péché. Quand Adam a péché, nous étions tous là. Nous étions dans ses reins. Nous étions sa progéniture. Nous sommes tous venus d'Adam et Ève, et nous héritons donc de ce que les théologiens appellent le péché originel. Quand Adam a péché, nous sommes tous tombés parce que nous sommes tous venus d'Adam.
À la fin du chapitre 2, vous remarquerez que l’homme et sa femme étaient nus et n’avaient pas honte. Il n’y avait pas de quoi avoir honte parce qu’il n’y avait pas de péché. Il n'y avait pas de mauvaises pensées. Rien de honteux ! Mais vous arrivez à la fin du compte rendu que je viens de vous lire, au verset 7, et les yeux des deux étaient ouverts et ils savaient qu'ils étaient nus. Ils ont cousu des feuilles de figuier ensemble et se sont fait des ceintures.
Tout à coup, ils avaient honte. Pourquoi ? Pour la première fois de leur existence, ils avaient de mauvaises pensées. Ils n'avaient jamais eu une mauvaise pensée auparavant. Apparemment, cela avait quelque chose à voir avec leur sexualité. Tout à coup, il y avait de la honte là où il n'y avait pas de honte. C'est le grand indicateur de leur point de vue qu'ils avaient péché. L’indicateur du point de vue de Dieu vient quand il dit au verset 16 à la femme : « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. » Puis il dit à Adam : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
Maintenant, quand Dieu les maudit, c’est assez intéressant. Ces malédictions sont vraiment physiques. Il y a une malédiction sur la douleur de la femme lors de la procréation et sur son conflit dans son mariage. Il y a une malédiction sur Adam dans le fait qu'il ne pourra plus simplement cueillir les merveilles d'Éden. Il va devoir cultiver la terre, il va devoir combattre les épines et les chardons, il va devoir transpirer pour faire sortir son pain, et il finira par mourir. Mais ces choses ne disent vraiment rien sur le changement moral qui a eu lieu. Vous savez, rien n'est vraiment dit. Cela devient très apparent très vite. Tout d'abord, Adam et Ève ont ressenti la honte et la honte est une des fonctions de la culpabilité, la culpabilité est une des fonctions du péché et d'une manière ou d'une autre, ils avaient des pensées méchantes et étaient tellement embarrassés par ces pensées qu'ils ont cousu ensemble des feuilles pour se couvrir. Ils ont engendré deux fils au chapitre 4 ; l'un d'eux a assassiné l'autre. Le reste, bien sûr, appartient à l'histoire.
La chute s'est produite à un moment donné entre le sixième jour de la création, quand tout était très bien, et quand Adam et Ève ont donné naissance à Caïn parce que Caïn est né pécheur. La chute devait se produire avant cela ; nous ne savons pas quand. Nous ne savons pas combien de temps ils ont apprécié Éden dans sa gloire. Mais une fois qu'ils sont tombés, ils ont été changés, ils ont été modifiés, ils ont transmis la déchéance et le péché à tous les êtres humains qui n'ont jamais vécu parce qu'ils sont tous venus d'Adam et Ève. Quand Adam a péché, il a apporté la mort sur lui-même et sur le monde entier. Nous sommes tous nés pour mourir. Nous héritons tous de ce que j'aime appeler la force de la mort. Comme je l'ai dit, au moment où un bébé est conçu, il commence à grandir et à mourir en même temps. Nous nous battons tout au long de la vie pour empêcher la force de la mort d'être triomphante, aussi longtemps que possible.
Nous n'héritons pas seulement de la mort ; nous héritons du péché parce que nous étions tous là en Adam. C’est la première chose que je veux que vous compreniez. C'est le péché originel. Il y a un autre aspect à cela, le péché imputé. Nous en reparlerons plus tard. Voyez, à notre époque, si vous ne comprenez pas cela, vous ne pouvez pas expliquer le dilemme humain. Vous ne pouvez pas expliquer que non seulement cela a affecté la vie morale de l’homme et donc tous les domaines de la relation, mais cela a affecté le sol, cela a affecté l’univers matériel, l’univers physique. Romains 8 dit que toute la création gémit sous cette malédiction. La raison pour laquelle il y a désintégration, la mort et tout cela dans l'univers entier remonte directement au chapitre 3 de la Genèse. Donc, nous allons regarder Genèse 3 pour voir tout ce que nous pouvons voir pour nous aider à comprendre cet événement incroyable.
L'évolutionniste, l'évolutionniste psychologique, l'évolutionniste sociologique a un gros problème parce que si l'homme devient de plus en plus capable, s'il devient de plus en plus noble, s'il évolue vers le haut, et il a maintenant atteint un point fondamentalement bon et meilleur, pourquoi la société ne change-t-elle pas ? Pourquoi est-elle moralement pire ? Les psychologues évolutionnistes disent qu'il doit y avoir quelque chose qui ne va pas dans son environnement. Tout se résume à : je ne suis pas mauvais mais vous êtes mauvais et vous me rendez mauvais. Ainsi, dans ce processus évolutif, certains d'entre nous montent et d'autres, je suppose, descendent. C'est une approche assez sélective.
Les psychologues rejettent le péché parce qu'ils veulent exalter l'homme et ils veulent éliminer Dieu. Ainsi, parce qu'ils rejettent le péché, ils n'ont aucune explication sur la raison pour laquelle l'homme est tel qu'il est. Ils l'ont totalement mal diagnostiqué, donc ils n'offrent vraiment aucune aide. Que faisons-nous ? Nous essayons de proposer des peines plus sévères. Qu'est-ce que c'est, la loi des trois coups : trois crimes d'affilée, vous allez en prison et ils jettent la clé. Nous ramenons la peine de mort. Mais rien ne peut mettre fin au règne de la terreur ; rien ne peut mettre fin au règne de la corruption. Vous ne pouvez pas le faire avec des conseils. Vous ne pouvez pas le faire avec la psychothérapie. Vous ne pouvez pas le faire avec du prozac. Vous ne pouvez pas le faire, car le problème est le péché. Le problème est le suivant : nous avons tous hérité d’une nature corrompue.
Karl Menninger de la Clinique Menninger a écrit ceci : « Dans toutes les plaintes et reproches de nos voyants et prophètes, on oublie toute mention du péché, mot qui était autrefois un véritable mot d'ordre des prophètes. C'était un mot autrefois dans l'esprit de tout le monde, maintenant il est rarement, voire même jamais entendu. Cela signifie-t-il qu'aucun péché n'est impliqué dans tous nos problèmes ? Personne n'est plus coupable de rien ? Coupable, peut-être, d'un péché qui pourrait être repenti, réparé et expié ? Est-ce seulement que quelqu'un peut être stupide, malade, criminel, en convalescence ou endormi ? De mauvaises choses sont faites », écrit-il, « nous le savons. Les tares sont semées dans le champ de blé la nuit. Personne n'est responsable ? Personne n'est-il responsable de ses actes ? L'anxiété et la dépression que nous reconnaissons tous et même de vagues sentiments de culpabilité, mais personne n'a-t-il commis de péchés ? Où est effectivement allé le péché, qu'est-il advenu de lui ? » Fin de citation. Au fait, c'est dans le livre qu'il a écrit intitulé « Whatever Became of Sin ? » (Qu’est devenu le péché ?)
Bien sûr, le forum public n’a tout simplement aucun intérêt à parler du péché aujourd’hui. Je veux dire, c'est absolument archaïque. La nature pécheresse ? Dire que les personnes sont corrompues dès la naissance ? Dire qu'ils ont hérité d'une nature méchante de leurs parents parce qu'ils étaient tous génétiquement, pour ainsi dire, en Adam ? Ils étaient tous là et ont péché en Adam dans ses reins, et tout ce qui est sorti de cet homme maudit et de cette femme maudite porte cette malédiction ? C’est inacceptable ! Dire que les personnes sont toutes nées avec un mauvais penchant, qu'elles sont toutes nées avec le désir de violer la loi de Dieu et de détrôner Dieu et de le remplacer par elles-mêmes, dire qu'elles sont incapables de faire quoi que ce soit de bien, dire qu'elles sont pourries au fond, que tout ce qu'elles pensent, tout ce qu'elles disent et tout ce qu'elles font n'est que le mal continuellement, pour dire que leur cœur est trompeur et désespérément méchant ; franchement, ce n'est tout simplement pas acceptable dans le forum public.
Notre culture a vraiment déclaré la guerre, non seulement au péché, car ils ne veulent rien définir comme péché. Tout n'est qu'un choix de style de vie ; rien n'est un péché. Ainsi, notre culture a déclaré la guerre au péché et par conséquent déclaré la guerre à la culpabilité. L'idée même de culpabilité est considérée comme médiévale, obsolète et certainement malsaine. Il y avait un méga-best-seller de 20 ans par Wayne Dyer, le Dr Wayne Dyer ; il s'appelait « Vos zones erronées ». Il a dit que la plus inutile de toutes les zones erronées est la culpabilité. Il a dit : « La culpabilité », citation, « doit être exterminée, nettoyée par pulvérisation et stérilisée pour toujours. » Nous devons nous débarrasser de la culpabilité. Il dit : voici comment procéder. Citation : « Faites quelque chose dont vous savez que vous vous sentez coupable. Prenez une semaine pour être seul. Si vous avez toujours voulu faire quelque chose, malgré la culpabilité engendrant les protestations des autres membres de votre famille, ce genre de comportement vous aidera à lutter contre cette culpabilité omniprésente. » En d'autres termes, si vous vous sentez coupable de certaines choses, faites-les et continuez à les faire jusqu'à ce que vous ne vous sentiez plus coupable. Il dit : « Défiez votre culpabilité, méprisez votre mari, méprisez vos enfants, attaquez de front ce sentiment de désapprobation de soi. Faites quelque chose qui vous fera vous sentir coupable et continuez à le faire jusqu'à ce que vous ne vous sentiez plus coupable. Refusez d'entendre les cris de conscience, les devoirs de responsabilité familiale, les appels de vos proches. Vous le devez à vous-même. Brûlez votre conscience. » Personne ne prend la culpabilité au sérieux.
Vous savez, quand les personnes se sentent coupables de nos jours, c’est parce qu’elles ont mangé trop de frites. Ce sont les plaisirs coupables. Il y avait un titre dans une colonne de conseils qui a attiré mon attention. Il résumait le conseil universel de notre génération, le titre disait : « Ce n'est pas de votre faute. » Arrêtez de vous blâmer. L'article disait : « Votre comportement compulsif n'est pas de votre faute. Refusez d'accepter le blâme. Surtout, ne vous blâmez pas pour ce que vous ne pouvez pas contrôler. Accumuler la culpabilité sur vous-même ne fait qu'ajouter à votre stress, à votre faible estime de soi, à votre inquiétude, à votre dépression, à votre sentiment d'insuffisance et à votre dépendance envers les autres. Lâchez vos sentiments de culpabilité. Cette omniprésente Ann Landers a dit : « La culpabilité est l'un des exercices les plus douloureux et les plus gourmands en temps et en énergie de l'expérience humaine. Cela peut gâcher votre journée, votre semaine ou votre vie. Cela se révèle comme un mauvais sou lorsque vous faites quelque chose de malhonnête, de blessant, de collant, d'égoïste ou de pourri. Peu importe que ce soit le résultat de l'ignorance, de la bêtise, de la paresse, de la légèreté, de la faiblesse de la chair ou des pieds d'argile, vous avez mal agi et la culpabilité vous tue. Dommage, mais rassurez-vous, la culpabilité que vous ressentez est normale. N'oubliez pas que la culpabilité est un polluant et nous n'en avons plus besoin dans le monde. »
Vous ne voulez pas vous sentir mal à propos de quoi que ce soit. Quel problème grave est-ce parce que vous enlevez aux autres la possibilité de se repentir. J'adore cette histoire de l’homme de New York qui, vous l'avez probablement entendue, vous l'avez lu ou entendu aux informations. Il a volé dans un magasin et le propriétaire du magasin a saisi une arme à feu, lui a tiré dessus et l'a paralysé, de sorte que la partie inférieure de son corps soit paralysée et qu’il soit ensuite confiné dans un fauteuil roulant. Lorsque l'affaire a été jugée, l'avocat du voleur qui avait été abattu par l'homme a choisi le motif que cet homme qui l'avait abattu, ne comprenait pas que l'homme qui avait commis le crime était une victime de la société, qu'il était conduit au crime par ses désavantages économiques. L'avocat a déclaré qu'il était maintenant victime d'une fusillade en raison de l'insensibilité de l'homme qui lui avait tiré dessus. Il a dit qu'à cause du mépris insensible de cet homme pour le sort du voleur en tant que victime, le pauvre voleur va être confiné dans un fauteuil roulant pour le reste de sa vie. Il mérite une compensation. Le jury a accepté. Le propriétaire du magasin a payé un énorme règlement. Ce qui me fascine toujours quand je pense à l'histoire, c'est que dans les deux mois, l'homme a été arrêté, commettant un autre vol à main armée dans son fauteuil roulant.
Une femme qui a maltraité et tué brutalement son propre enfant a été acquittée de toutes les accusations parce qu'elle souffrait du syndrome prémenstruel. Vous souvenez-vous tous du superviseur de la ville de San Francisco qui a été assassiné. Quand la personne a été jugée, c'était la fameuse Défense Twinkie, le fait qu'il n'était pas responsable de ce qu'il a fait. Il agissait d’une manière irrationnelle parce qu'il avait mangé trop de Twinkies (un petit gâteau américain contenant de la crème). La célèbre Twinkie Defense est née.
Nous en avons tellement dans notre société, des tactiques similaires, nous rejetant le blâme. Quand les enfants sont désobéissants, ils disent qu'ils sont hyperactifs ou qu'ils ont le syndrome de déficit de l'attention ou tout autre syndrome qu'ils pourraient inventer pour pouvoir vendre aux personnes les médicaments qu'ils veulent leur vendre. Quand quelqu'un commet un péché moral, il dit être accro au sexe, puis il suit un traitement pour se désintoxiquer. Nous devons nous rappeler, comme pour les AA, que vous ne récupérerez jamais complètement, donc vous récupérez toute votre vie, donc ce n’est pas grave s’ils retombent dedans de temps en temps. C'est seulement une addiction. Tout ce qui ne va pas avec l'humanité est décrit comme une sorte de maladie. Vous le savez ; c’est simplement la façon dont le monde choisit d’éviter le problème.
Donc, nous seuls, je pense, en tant que chrétiens, qui comprenons la Bible et croyons la Bible, nous voyons le vrai problème. Nous avons toutes ces personnes qui essaient : tous les politiciens, tous les moralistes, tous les éducateurs, tous les universitaires, tous les sociologues et tout le monde essaie de restaurer la société, mais cela ne peut jamais être fait par ces personnes parce qu’elles ne font jamais face à la réalité de ce qui est dans le cœur. Toute l'humanité, personne n'échappe à une nature vile, rebelle et corrompue. Nos pensées sont corrompues, nos émotions sont corrompues, notre volonté est corrompue et notre comportement est corrompu. Genèse 3 est déterminante pour comprendre cela.
Au fait, cela vous intéressera de savoir qu’il y a des choses qui ne sont pas dans Genèse 3. Le mot « péché » n’y est pas. Le mot « Satan » n'est pas là. Nous en dirons plus à ce sujet au fur et à mesure que nous aborderons le texte lui-même. Mais le reste de l'Écriture le rend très clair. Il n'y a même aucune déclaration sur le fait que les péchés d'Adam ont été transmis. C’est très évident parce que, dans le chapitre suivant, vous avez immédiatement des conflits et des meurtres entre les deux fils d’Adam et Ève. Mais nous devons comprendre le reste des Écritures pour interpréter Genèse 3. Ainsi, lorsque nous étudierons Genèse 3, nous regarderons également d'autres passages pour nous aider à l’interpréter. Il est vraiment important pour nous d’avoir une bonne doctrine biblique du péché.
Comme j'aime souvent le faire en étudiant l'Ancien Testament, j'ai quelques sources juives parce que je voulais lire ce que les érudits juifs, les rabbins et les commentateurs du judaïsme pensent de Genèse 3. Il est intéressant de noter que le judaïsme, en tant que tel, a toujours rejeté l'existence d'une dépravation pécheresse chez l'homme héritée d'Adam. Ils rejettent cela. En gros, ils croient que ce qu'Adam a fait, Adam l'a fait, et il l'a fait parce qu'il a choisi de le faire. Caïn et Abel ont fait ce qu'ils ont fait parce qu'ils ont choisi de le faire. C’est comme cela, il n’y a pas de dépravation qui se transmette. Il n'y a aucune imputation de culpabilité à notre égard à cause du péché d'Adam par Dieu. Ce n'était qu'une situation isolée dans son cas, et nous avons le choix de faire le bien ou de faire le mal. C’est ainsi qu’ils maintiennent le salut par la justice parce qu’ils n’ont pas de doctrine de la dépravation. Ils n’ont pas de doctrine du péché originel. Ils comprennent le péché d'Adam comme affectant Adam, et le reste d'entre nous avons tous les mêmes choix, soit d'obéir à Dieu, soit de désobéir à Dieu, qu'Adam et Ève avaient, et nous n'héritons rien d'eux. Ce n'est pas ce que les Écritures enseignent.
Par exemple, selon Isidore Epstein dans la publication intitulée « Judaïsme », de Pelican Press en 1959, « Le judaïsme nie l'existence du péché originel. Certes, l'idée que le péché d'Adam a entraîné la mort de toute l'humanité n'est pas inconnue dans l'enseignement juif, mais la référence est invariablement à la mort physique et ne doit pas être confondue avec la mort spirituelle dont personne ne peut être sauvé dans la doctrine chrétienne par la foi au Sauveur ressuscité. » N’est-ce pas intéressant ? Ils comprennent le message du christianisme et veulent le couper au début. Ils veulent nier le péché originel afin de pouvoir nier que les hommes sont dans une condition qui exige que Jésus-Christ soit leur Sauveur. La citation se termine, « L'homme peut donc réaliser sa propre rédemption par sa propre pénitence. » Il n’a pas besoin d’un Sauveur. Vous vous débarrassez du Sauveur et vous vous débarrassez du péché originel. Chacun fait son propre choix, et si vous devez faire un mauvais choix, dites simplement à Dieu que vous êtes désolé et faites plus de bons choix que de mauvais choix, vos bons choix emporteront sur vos mauvais choix et vous entrerez au paradis.
Cassuto, le commentateur juif que je lis si fréquemment, dit: « Le thème central de Genèse 3 ne vise pas à donner une explication philosophique de l'origine du mal dans le monde. » Fin de citation. Donc, ce qu’il dit est typique des commentateurs juifs : cela n’a rien à voir avec l’origine du mal dans le monde. C'est un homme et une femme, ils ont fait un choix et tout le monde est dans la même situation.
Mais ils ont tort. Les Écritures indiquent clairement que c'est là que le mal a commencé. C'est le Nouveau Testament qui est le plus définitif. Encore une fois, vous devez connaître ce verset, Romains 5 : 12, qui est le verset clé. Quand Adam a péché, tout le monde a péché en Adam. Et quand Adam a reçu la peine de mort, nous avons tous été condamnés à mourir.
La Science Chrétienne dit que le péché est une illusion. Ce n'en est pas une. Les libéraux nous disent que le péché n'est que finitude ; être humain, c'est se tromper. Les philosophes dualistes nous disent que le péché est la chair par opposition à l'esprit, qui est pur. Maintenant, tout cela est faux. Nous obtiendrons une compréhension biblique du péché dans notre étude.
Permettez-moi de vous donner une définition du péché à ce stade. Le péché est tout manque personnel de conformité au caractère moral de Dieu ou à la loi de Dieu. Alors, le péché est une disposition du cœur, c'est une courbure. Il pense le mal, il dit le mal, il agit en faisant le mal et il omet le bien. Permettez-moi de vous donner ces quatre manières parce que ce sont les quatre façons dont vous péchez : vous péchez en pensant mal, en parlant du mal, en faisant le mal ou en omettant le bien. Vous péchez quand vous faites, quand vous dites, quand vous pensez, ou quand vous ne faites pas, dites, ou pensez de ce que Dieu vous commande. Donc, c’est une commission, comme vous l’avez souvent entendu, ou une omission.
Maintenant, avant de regarder les sept versets, je veux vous donner un aperçu général du sujet du péché tel qu'il est décrit dans la Bible. Puis, nous allons revenir et voir comment cela est né. Avant de regarder l'histoire de la Genèse, comment tout cela est né, je veux que vous ayez une compréhension de la théologie du péché, car cela est essentiel pour notre compréhension. Ensuite, quand nous retournerons dans la Genèse, nous serons en mesure de voir clairement où la racine de tout cela a commencé. Je suppose que la meilleure façon de faire est de vous suggérer que je veux répondre à seulement cinq questions, d'accord ? Cinq questions. Je ne pense pas que je traverserai toutes les questions ce soir, mais j'en ferai quelques-unes. Ce sont des choses assez familières, mais nous allons simplement poser les bases. Je ne sais jamais qui écoute mes sermons, ou qui pourrait entendre les cassettes, ou qui pourrait entendre l’émission de radio, et je veux être sûr que nous couvrons ces questions.
La première question est : qu'est-ce que le péché ? Je viens de vous donner une définition. Qu'est-ce que le péché ? Maintenant, nous savons ce qu'est le péché. Il s'agit de toute violation du caractère ou de la loi de Dieu, du caractère moral ou de la loi de Dieu. Pour résumer, 1 Jean 3 : 4 dit : « Le péché est la transgression de la loi. » Le péché est la transgression de la loi. C'est une définition du péché. Une autre façon de traduire cela, tout le monde qui pèche se considère au-dessus de la loi, l’anomie, une confusion due à l’absence des règles ou de lois.
En d’autres termes, c’est ignorer la loi de Dieu, c’est violer la loi de Dieu. C'est le péché. Toute violation de la loi de Dieu est un péché. Le péché et l’absence de loi, dans cette construction grecque de 1 Jean 3 : 4, sont identiques. C’est vivre comme s’il n’y avait pas la loi de Dieu. Chacun fait ce qui lui semble bien. Il est défini plus en détail dans Romains 14 : 23 : « Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché. » Tout ce que vous faites qui n’est pas un acte direct de foi en Dieu est un péché. Dans Romains 14 : 23, savoir faire le bien et ne pas le faire est un péché. Dans 1 Jean 5 : 17, « Toute iniquité est un péché. »
Ainsi, la Bible contourne ce problème de plusieurs manières. Lorsque vous faites quelque chose qui va à l'encontre de la vraie confiance et de la foi en Dieu ; c’est un péché. Quand vous savez faire le bien et vous ne le faites pas, c’est un péché. Lorsque vous savez que quelque chose plaît à Dieu, c’est quelque chose que Dieu a commandé, mais vous ne le faites pas ; c'est un péché. Toute injustice est un péché. Tout péché mène à la confusion. Toutes ces choses concourent au même problème que le péché est une violation du caractère moral de Dieu ou de sa loi. Pour le dire autrement : le péché dépasse les limites que Dieu a établies. Cela nous donne une compréhension substantielle du péché. En parcourant la Bible, vous trouverez toutes sortes de mots. Je ne vais pas passer en revue tous ces mots hébreux et tous les mots grecs pour le péché. Il y en a beaucoup. Il suffit de savoir que le péché est défini comme toute violation de la loi de Dieu.
Maintenant, où est-ce que la loi de Dieu est révélée ? Dans les Écritures, n'est-ce pas ? Dans les Écritures ! Donc, nous avons un problème dans notre société aujourd'hui. Nous ne croyons pas que l’homme est un pécheur par nature ; nous pensons qu’il est fondamentalement bon et que quelque chose lui arrive sur le plan environnemental. Mais si nous reconnaissons qu'il fait le mal, comment définissons-nous ce mal ? Quelle est notre norme pour ce qui est le mal ? Qu'est-ce que c'est ? Avant, notre norme pour le mal en Amérique, notre norme de moralité en Amérique a été établie par la Bible, n'est-ce pas ? Par la Bible, je veux dire, c’est sur la Bible que la nation a été fondée. Nos lois ont été écrites en se basant sur la Bible. Notre vision de la moralité, notre vision du crime, notre vision de la justice sont toutes issues de la Bible. Dans le passé, certains comportements étaient considérés comme illégaux. Ce n’est plus le cas. Cela change rapidement. Cela change dans le domaine sexuel. Cela change dans le monde homosexuel. Cela a, bien sûr, changé dans le domaine de l’avortement, de l’euthanasie. Regardez ce qui se passe avec le génie génétique qui va venir dans un avenir très proche car ils peuvent maintenant déterminer le choix des gènes pour décider qui naîtra et qui ne naîtra pas, et cetera.
Alors que nous continuons à descendre de plus en plus profondément dans le bourbier du péché et à nous déloger de toute norme établie basée sur la Parole de Dieu. Nous n'avons plus aucun moyen de définir la moralité si ce n'est de faire une enquête, n'est-ce pas ? Pour répondre à une enquête. C’est ce que vous faites. Les politiciens le font. Ils proposent ce qu’ils pensent que les électeurs veulent. Ils veulent être élus alors ils disent essentiellement : « Je crois cela », parce qu’ils ont sondé les électeurs et c’est ce qu’ils disent. C’est ainsi que nous développons notre moralité. Vous regardez, alors que notre société s'enfonce de plus en plus profondément dans le péché et s'éloigne constamment et complètement de la Parole de Dieu. Il va être de plus en plus difficile de définir la moralité. Il n’y aura personne qui puisse entrer dans un tribunal pour indiquer une norme. Vous ne pouvez pas entrer dans un tribunal aujourd'hui et défendre le standard de la Bible comme le standard de la moralité. Il ne nous reste que la tradition et la tradition sera renversée par les sondages, elle sera renversée par le vote, elle sera renversée par des référendums, elle sera renversée lorsque le peuple voudra la renverser. Donc, cela ne va pas s’améliorer, cela va s’empirer. La reclassification des comportements ! Nous n’avons pas de norme.
Comment aller vers une génération comme celle-là et leur dire qu’ils sont des pécheurs ? C’est basé sur quoi ? Sur la base de quelle norme suis-je un pécheur ? Vous dites, bien sûr, la norme est la loi de Dieu, c’est la norme de la Bible. La Bible n'est pas notre norme. Je pense que nous n'avons pas d'autre choix que celui de tenir la Bible comme norme et de dire au pécheur : c'est la norme. Parce que c'est la Parole de Dieu et c'est à vous de déterminer en la lisant attentivement que ce n'est pas la Parole de Dieu. C’est le défi que je lance. Oh, vous ne pensez pas que la Bible soit la Parole de Dieu ? L'avez-vous lue ? L'avez-vous étudiée ? En êtes-vous vraiment sûr ? Vous savez, personne ne m’a jamais dit : oui, je l’ai étudiée du début jusqu’à la fin et ce n’est pas la Parole de Dieu.
Mais je ne pense pas que nous ayons d’autre endroit où aller, car c’est la norme. Nous n’allons tout simplement plus avoir de société soutenue par des normes bibliques. Vous regardez l'escalade continue qui se produit alors que nous redéfinissons la moralité en termes de référendum populaire, de vote populaire et de sondage. Cette redéfinition de la moralité sans norme laisse notre société dans un plongeon mortel, car le péché enfreint la loi de Dieu. Le péché viole le caractère moral de Dieu. Il n’y a nulle part où le savoir, sauf sur les pages des Écritures. Si vous ne croyez pas que les Écritures établissent la moralité, la justice et l’iniquité, alors vous n’avez pas de norme, et vous n’avez aucune définition du péché. C’est le vrai problème dans notre société d’aujourd’hui. Comment pouvons-nous parler à notre société d'un Sauveur qui les sauvera du péché alors que leur définition du péché est fondamentalement inexistante ?
Qu'est-ce que le péché pour eux ? Vous leur dites que c'est une violation de la loi de Dieu. « Où est-ce ? » C'est dans la Bible. « Je ne crois pas cela. » Mais, vous savez, c'est toujours la Parole de Dieu que le Saint-Esprit utilise, n'est-ce pas ? Donc, je ne suis pas équivoque. Je continue simplement à prêcher la Bible et je laisse l'Esprit de Dieu la prendre et l'utiliser pour convaincre les cœurs.
Alors, qu'est-ce que le péché ? Le péché est une violation de la loi de Dieu. C’est une violation du caractère moral de Dieu et de ses lois telles que révélées dans les pages des Écritures. C'est le péché. C’est tout ce que nous devons dire à ce sujet. Ainsi, vous étudiez la Bible et vous découvrirez ce que Dieu nous commande de faire et de ne pas faire. Vous allez découvrir les éléments essentiels de la nature de Dieu. Chaque fois que nous les violons, nous péchons.
Maintenant, allons au-delà de la définition pendant un instant et examinons brièvement la nature du péché. Tout d'abord, le péché souille. Je vais juste vous donner quelques éléments de réflexion. Le péché souille. Ce sont des choses qui caractérisent le péché, ne le définissent pas, mais le caractérisent. Ça se manifeste un peu comme cela. C'est une violation, oui. C’est ce que c’est. Mais cela se manifeste d'abord par la souillure. C'est un polluant. C'est à l'âme ce que sont les cicatrices sur un beau visage, ce que sont les taches sur un tissu de soie blanche. C'est la laideur sur le visage de la beauté. C'est une sorte de laideur qui est définie dans les Écritures en des termes très graphiques. Dans 1 Rois 8 : 38, le péché dans le cœur de l’homme est comparé à de vilaines plaies suintantes causées par une peste mortelle. Dans Zacharie 3 : 3, le péché de Josué, le souverain sacrificateur, est comme un vêtement sale qui est porté par une personne. Lorsque vous descendez quelque part dans le centre-ville et que vous passez par la rue, des personnes qui ont vécu dans les mêmes vêtements et qui ont dormi dans les mêmes vêtements dans la rue pendant des années, ce sont les vêtements sales qui sont une image du péché. Le péché marque l'image de Dieu et de l'homme. Le péché tache l'âme. Cela dégrade la noblesse de l’homme.
Une déclaration intéressante est faite dans Zacharie, le prophète Zacharie, parlant du péché. Il y a tellement de choses à ce sujet, bien sûr, tout au long de la Bible, mais dans Zacharie, chapitre 11 et verset 8, il y a une déclaration très intéressante où Dieu dit en fait qu'il y a une vraie haine. Il dit : « J'exterminai les trois bergers en un mois; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût. », c'est ce qu'il dit en fait. « Mon âme les détestait et ils me détestaient aussi. » Le péché vous pousse à haïr Dieu et à détester Dieu. Dieu dit : Mon âme les détestait. Mon âme les détestait et ils me détestaient. Quand un pécheur voit son péché, il le voit comme une souillure. Il le voit pour ce que c'est. Ézéchiel 20, verset 43 dit : « Là vous vous souviendrez de votre conduite et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés ; vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de toutes les infamies que vous avez commises.»
Quand vous vous regardez vraiment, vous voyez la profanation du péché et vous vous détestez. Le péché pollue, le péché souille, le péché corrompt. Paul l'appelle dans 2 Corinthiens 7 : 1, la saleté de la chair et de l'esprit. Thomas Goodwin, le puritain, a écrit : « Le péché est appelé poison, serpents pécheurs. Le péché est appelé vomi, chiens pécheurs. Le péché est appelé la puanteur des tombes des pécheurs pourris. Le péché s'appelle la boue, les porcs pécheurs. Il est souillant, dégradant, il imprime l’image du diable sur l’âme humaine.
Le péché est, deuxièmement, la rébellion. Ce n'est pas seulement souiller ; c'est la rébellion. Il établit non seulement une souillure, une saleté, une pollution et une corruption, mais il établit une vie de rébellion. C'est, de par sa propre nature, comme le dit Lévitique 26 : 27 : « Marcher contrairement à Dieu ». Il marche en opposition constante, en rébellion constante. Un pécheur piétine la loi de Dieu, piétine le caractère de Dieu, croise volontairement la volonté de Dieu, affronte Dieu, crache sur Dieu, se moque de Dieu. Le mot hébreu pour « péché », l'un des mots hébreux, pacha, signifie rébellion. Est-ce, au fond, la rébellion ? C’est ce que c’était pour Lucifer. C’est ce que c’était pour Ève. C’est ce que c’était pour Adam. C’est ce que c’est pour nous tous. Il y a peut-être une bonne définition dans Jérémie 44 : 17, « Mais nous voulons agir comme l'a déclaré notre bouche. » C'est tout ! Dieu, nous ferons exactement ce que nous voulons faire.
Le péché est le meurtrier potentiel de Dieu. Le péché non seulement détruit Dieu, mais veut rendre Dieu impie, pour le remplacer par nous. Si le pécheur avait gain de cause, Dieu cesserait d'être Dieu et le pécheur serait le seul dieu dans son monde. Ainsi, le péché souille et le péché est une rébellion ouverte et incessante.
Laissez-moi vous en donner un troisième. Nous continuerons à partir d’ici la prochaine fois. Le péché est de l'ingratitude. Je veux dire, tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, vient de Dieu. Nous vivons, bougeons et avons notre être en Dieu. Actes 17 : 28 dit : « Il fait lever le soleil sur les méchants et les bons, il fait pleuvoir sur les justes et les injustes. » Il nous a tout donné. Dans Romains 1, Paul dit : « Que la colère de Dieu soit révélée du ciel parce que lorsqu'ils ont connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces », verset 21. Le péché est simplement ingrat.
Toute la nourriture que le pécheur mange, Dieu lui a donné. Tout l'air que le pécheur respire, Dieu lui a donné. Toutes les joies que le pécheur éprouve, Dieu les a fournies. Tout l'amour qu'il a jamais éprouvé dans le monde humain, tout ! Tous ses sens viennent de Dieu. Tous les plaisirs de la vie, pour rencontrer ces sens, viennent de Dieu. Toute beauté de la vie vient de Dieu. C'est Dieu qui nous a donné la sagesse. Il a donné à l’esprit de chaque être humain la sagesse de penser, de ressentir, de travailler, de jouer et de se reposer, afin que la vie soit pleine et utile. C’est Dieu qui nous a fait aimer, qui nous a fait rire et qui nous a fait pleurer. C’est Dieu qui nous a donné des compétences et des capacités spéciales pour exceller dans certains domaines et pour connaître une certaine mesure de respect de soi et de valeur. C’est Dieu qui nous a donné la capacité de prendre soin les uns des autres et d’avoir des relations. C’est Dieu qui nous préserve providentiellement de toutes les maladies et de mourir à chaque mort. Dieu entoure littéralement les pécheurs de miséricorde. Ils en abusent.
C’est comme Absalom, vous savez. Dès que David, son père, l'a embrassé, il est sorti et a comploté la trahison contre son père. Ainsi, le pécheur prend avec empressement le baiser de Dieu que Dieu fournit dans le monde créé et embrasse les grâces de Dieu et la miséricorde de Dieu, puis le trahit en étant l’ami de l’ennemi de Dieu, Satan. Le péché est une ingratitude grave. C’est une ingratitude accablante. La colère de Dieu est révélée du ciel contre cette ingratitude. Le péché souille. C'est la rébellion. C'est de l'ingratitude. Encore quelques questions et quelques autres questions la prochaine fois, puis nous commencerons à examiner le texte.
Père, ce soir, nous venons tout juste de commencer notre étude sur ce qui est un sujet si triste à considérer, et pourtant si nécessaire. Nous devons comprendre le cœur de l'homme. Nous devons comprendre notre propre cœur, comprendre notre péché, sa gravité, sa puissance incurable du point de vue humain. Nous devons comprendre son omniprésence, son caractère mortel. Nous devons comprendre le péché parce qu’il est l’élément déterminant de notre univers. C’est pourquoi les choses sont telles qu’elles sont. C’est pourquoi la création n’est plus très bonne mais très mauvaise. C’est pourquoi tout meurt. Père, nous devons comprendre le péché parce que, par-dessus tout, c'est pourquoi nous avons besoin d'un Sauveur. Tu l'as envoyé, même le Seigneur Jésus-Christ. Nous savons que le péché est humainement incurable, mais tu as envoyé Jésus pour sauver son peuple de ses péchés. Tu sauves les pécheurs qui se repentent et qui te demandent pardon. Quelle réalité étonnante ! Aussi mauvais que le péché soit, aussi souillant, corrompant qu'il soit, aussi ouvertement rebelle soit-il, aussi ingrat soit-il, tu le pardonnes quand le pécheur vient et demande, comme nous l'avons entendu rendre témoignage lors du baptême ce soir. Nous voulons comprendre le monde et nous voulons le comprendre de la manière dont il a besoin d’être compris et c’est ainsi que tu le vois, et nous pouvons le faire si nous suivons ta parole. Nous savons ce qui ne va pas dans notre monde. Nous savons ce qui ne va pas dans la vie des personnes. Nous savons ce que c’est : c’est le péché, et il n’y a pas de solution humaine. Mais il y a une solution divine. Puisses-tu amener beaucoup de pécheurs à la repentance et au salut. Utilise-nous à cette fin, nous prions au nom de ton Fils et de notre cher Sauveur. Amen.
FIN

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