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(Citations bibliques: Version Segond 21 sauf autre mention.)

Comme vous le savez, il y a quelques semaines nous avons achevé notre étude dans la merveilleuse épître de Jude, qui se termine par la promesse que Dieu est capable de nous garder de toute chute, et de nous présenter sans défaut devant Sa présence, avec gloire. Et puisque cela nous présentait la magnifique doctrine de la sécurité éternelle, ou, pour mieux dire, de la persévérance des saints, ou la conservation des saints, nous avons passé quelques semaines à parler de cette doctrine. Et dans les discussions que j’ai eues avec vous à ce sujet, j’ai dit que la fin était déterminée par le commencement. Notre salut est sûr jusqu’à la fin parce que notre salut était prédestiné dès le commencement à être achevé complètement.

Et nous nous souvenons que Romains 8 fait une déclaration monumentale et très claire à cet effet. Lorsqu’en Romains 8 l’apôtre Paul écrit : « En effet ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l’image de son Fils… » C'est-à-dire, ceux que Dieu a prédestinés deviendront conformes à l’image de Son Fils dans la gloire éternelle. Ainsi, « Ceux qu’Il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi déclarés justes ; et ceux qu’Il a déclarés justes, Il leur a aussi accordé la gloire. » Ainsi, nous avons dit que la grande vérité fondamentale, de base, qui assure notre avenir est le décret de Dieu dans l’éternité passée. C’est le fait que nous sommes choisis pour le salut final qui rend sûr notre salut.

La doctrine de l’élection est une doctrine troublante pour bien des gens. Elle est décrite et présentée ainsi, comme si quelque part elle remettait en question la bonté de Dieu, la grâce de Dieu. En fait des phrases littéralement choquantes ont été prononcées au sujet de cette doctrine par d’éminents évangéliques. Par exemple, le bien connu Tim LaHaye, qui est l’auteur d’une partie de la série Left Behind [Les survivants de l’Apocalypse, NdTrad], et de beaucoup d’autres livres, Tim dit : « Suggérer que le Dieu miséricordieux, lent à la colère, gracieux et aimant de la Bible inventerait une doctrine aussi horrible que celle-là – la prédestination,– qui voudrait nous faire croire que c’est un acte de la grâce de sélectionner certaines personnes pour le ciel et en exclure d’autres pour l’enfer, s’approche dangereusement du blasphème. » C’e sont des déclarations que ces messieurs ont imprimées noir sur blanc.

Arno Froese, d’un autre œuvre chrétien, écrit : « La théologie défectueuse de la présélection » - c’est ainsi qu’il l’appelle – « est une tentative d’éliminer la capacité de l’homme d’exercer son libre arbitre, ce qui réduit l’amour souverain de Dieu à l’acte d’un simple dictateur. »

Un autre pasteur, auteur et enseignant à la radio, dit : « Cette doctrine fait paraître notre Père céleste comme le pire des despotes. »

Un autre encore, président de l’Université Texas Holiness dit : « Cette doctrine est le schéma théologique le moins raisonnable, le plus incongru, le plus contradictoire, le plus dégradant pour l’homme, et le plus déshonorant pour Dieu qui soit jamais apparu dans la pensée chrétienne. Personne ne peut accepter ses propositions contradictoires, s’excluant mutuellement, sans se rabaisser intellectuellement. Il soutient un tyran égocentrique, égoïste, sans cœur, sans remords en lieu de Dieu et nous demande de l’adorer. »

Un pasteur de Calvary Chapel écrit : « Le Calvinisme en cinq points » - qui évidemment comprendrait la doctrine de l’élection – « fait de Dieu un monstre qui torture éternellement des enfants innocents. Il retire l’espérance de consolation de l’Evangile. Il limite l’œuvre d’expiation de Christ. Il résiste à l’évangélisation. Il soulève des argumentations et des divisions, et met en avant un Dieu petit, fâché, légaliste au lieu du Dieu au cœur large de la Bible. »

Quelqu’un d’autre dit : « Dire que Dieu choisit souverainement qui va être sauvé est la chose la plus tordue que je n’aie jamais lu, qui fait de Dieu un monstre, pas mieux qu’une idole païenne. »

Un autre site web d’étudiants théologiques au Canada dit : « Cette doctrine fait de Dieu un monstre diabolique et réduit l’homme, qui a été créé à l’image de Dieu, à n’être qu’un simple robot. »

Et Dave Hunt, que beaucoup de vous connaissent, qui a écrit tant de livres utiles, dit : « La fausse représentation que cette doctrine donne de Dieu a fait que beaucoup se sont détournés du Dieu de la Bible comme d’un monstre. »

Ainsi le mot-clé de tout cela semble être le « monstre ». C’est un peu comme si cette doctrine de l’élection transformait Dieu en un monstre. Or ces déclarations concernant cette doctrine sont plutôt graves, mais elles représentent une grande partie du monde évangélique. Et nous ne parlons pas d’illettrés. Nous ne parlons pas de ceux qui n’ont qu’une connaissance limitée. Nous parlons de gens qui sont des conducteurs spirituels, de pasteurs, et d’écrivains. Et pourtant, cette doctrine est enseignée dans l’Ecriture.

La notion omniprésente de ces sceptiques et critiques de cette doctrine est que l’élection est injuste. Quelque part elle est injuste. Mais tout d’abord, nous voulons dire très clairement que Dieu ne doit pas être évalué par notre compréhension de ce qui est juste. Nous devons être les premiers à admettre que notre compréhension de pratiquement tout est un peu biaisée et tordue, et influencée par le péché qui est en nous.

Dans le Psaume 50 :21, Dieu dit : « Tu t’es imaginé que je te ressemblais. » Et ce n’est certainement pas le cas. En Esaïe 55 :8 : « ‘En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies,’ déclare l’Eternel. ‘Le ciel est bien plus haut que la terre. De même mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées.’ » Et la clé est là. Dieu a des voies et des pensées qui sont incompréhensibles pour nous, impossibles à résoudre, insondables.

Il y a une grande bénédiction dans le 11ème chapitre de la lettre de Paul aux Romains, où il dit ceci, verset 33 à 36. « Quelle profondeur ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont insondables, et ses voies, impénétrables? En effet, qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller? » Qui pourrait savoir comment Dieu pense ? Qui pourrait être assez audacieux pour dire à Dieu comment Il devrait penser ? « C’est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. A Lui la gloire dans tous les siècles! Amen ! »

Il est essentiel de comprendre que Dieu est saint, que Sa nature est sainte qu’Il est infiniment et parfaitement juste, qu’Il est moralement sans défaut et parfait, qu’Il est la perfection. Tout en Lui, de Lui, pour Lui, à Lui et par Lui est parfait. Donc tout ce qu’Il dit est juste, c’est ce qu’est la justice.

Quelle est la règle de la justice de Dieu ? Quel est le principe de la justice de Dieu ? Qu’y a-t-il derrière Ses jugements ? Ce qu’il y a derrière est Son propre libre arbitre, et absolument rien d’autre. Dieu détermine des choses basées sur rien d’autre que Sa propre volonté libre. Et quoi qu’Il veuille est juste par définition parce qu’Il est juste. C’est juste parce qu’Il le veut. Ce n’est pas parce qu’Il voit que c’est juste qu’Il le veut, c’est ce qu’Il veut, alors cela devient juste.

William Perkins, un Puritain, a dit : « Nous ne devons pas penser que Dieu fait quelque chose parce que c’est bon et juste, mais plutôt que la chose est bonne est juste parce que Dieu la fait. » Le Créateur ne doit rien à la créature qui ne peut pas comprendre Ses voies, ne peut pas comprendre Sa pensée, ne peut pas être Son conseiller. Et de toute façon, comment Dieu pourrait-Il être qualifié d’ « injuste » pour avoir choisi de sauver certains, puisqu’aucun ne mérite d’être sauvé ?

Le salut n’a jamais été une affaire d’équité. Et c’est pourtant ce que les gens disent. « Ce n’est pas juste ». « Ce n’est pas juste. » Mais je ne pense pas que l’on veuille que ce soit juste, ou bien ? L’élection est enracinée dans la grâce pure. Elle est pleine d’une grâce suprême, et elle semble être la plus gracieuse envers ceux qui méritent le moins cette grâce. Il n’y a pas beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Allez voir dans 1 Corinthiens, chapitre 1, et c’est un bon endroit où commencer, 1 Corinthiens chapitre 1.

Je n’avais pas l’intention de commencer là, mais lorsque j’étais assis là à chanter, ce passage m’est venu à l’esprit. Et dans 1 Corinthiens 1:26, nous lisons ceci: « Considérez, frères et sœurs, votre propre appel : » - c'est-à-dire votre appel divin au salut. –«Considérez votre propre appel : il n’y a parmi vous ni beaucoup de sages selon les critères humains, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les fortes. Dieu a choisi les choses basses et méprisées du monde, celles qui ne sont rien, pour réduire à néant celles qui sont, afin que personne ne puisse faire le fier devant Dieu. »

Lorsque Dieu fait son choix, lorsqu’Il est bon envers celui envers qui Il veut être bon, et miséricordieux envers celui envers qui Il veut être miséricordieux, c’est comme si Sa grâce s’abaissait vers le moins méritant de tous, pour que personne ne puisse se vanter. Le verset 30 dit : « C’est grâce à Lui que vous êtes en Jésus Christ. » Si vous êtes en Christ Jésus, c’est grâce à Dieu, non par vous-mêmes. « … Lui qui est devenu, par la volonté de Dieu, notre sagesse, notre justice, la source de notre sainteté et notre libérateur, afin, comme il est écrit, que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur. »

Quand nous venons aux personnes qui croient le message du Nouveau Testament, ils sont les pauvres et les rejetés, et les indignes, les faibles et les filles de joie, les prostituées et les percepteurs d’impôts. Et Dieu passe à côté des puissants, des nobles, des religieux et des érudits, la plupart du temps. Ils sont peu nombreux. Le salut n’est pas une affaire de justice, c’est une affaire de pure grâce. Et Dieu a choisi de donner cette grâce à ceux pour qui cela peut sembler le plus injuste.

Mais nous ne pouvons pas lutter avec ces choses intellectuellement, comme s’il allait y avoir une réponse dans notre raisonnement. Nous devons venir à la Parole de Dieu, et nous devons regarder à ce que l’Ecriture dit pour révéler la vérité de cette doctrine. Nous ne devons pas laisser cette doctrine devenir la victime de nos pensées corrompues et pécheresses, ni de nos raisonnements égocentriques et orgueilleux.

Ainsi, comme toute autre vérité biblique, nous ouvrons simplement la Bible et nous nous soumettons à ce qu’elle dit. Et que cela soit douloureux ne change rien. L’enfer est une doctrine très douloureuse, cela n’y change rien. Et, alors qu’il peut être difficile pour nous de le saisir, c’est plutôt dû à la faiblesse de notre esprit atteint par le péché, qu’à ce que nous pourrions estimer être juste, tout cela doit être mis de côté et nous devons nous soumettre à la Parole de Dieu.

Or, certains pensent que cette doctrine de l’élection est comme étrangère à Dieu, et comme étrangère à Ses objectifs dans le monde. Mais c’est certainement une idée fausse. Ce n’est pas comme si la doctrine de l’élection avait surgi du Nouveau Testament, sans être apparue dans l’Ancien Testament. Après tout, clairement, Dieu a choisi Israël parmi tous les peuples de la terre. Parmi tous les peuples de la terre, Dieu a choisi Abraham, et l’a fait partir d’Ur en Chaldée, et a fait de lui le père d’une grande nation. C’est pourquoi Israël est appelé, Psaume 105 :43, « ceux qu’Il a choisis. » Psaume 135 :4 dit : « L’Eternel s’est choisi Jacob, Israël, pour qu’il Lui appartienne. »

Deutéronome 7 :6 et 14 :2 disent : « L’Eternel ton Dieu t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre. »Et Dieu a dit que ce n’était pas parce que vous étiez meilleurs que tout autre peuple, ce n’était pas parce que vous étiez plus attirants qu’un autre peuple. Dieu a dit que c’était parce que ‘Moi, de ma propre volonté, ai décidé à l’avance de vous aimer, et pour aucune autre raison, toi Israël, mon élu.’ Dieu les appelle.

On arrive dans le Nouveau Testament, et on a la même sorte de langage. L’Eglise est appelée : « L’élue, la choisie. » Et ce n’est pas un mot isolé quelconque en référence à l’Eglise. Il est répété. Dans Matthieu 24, dans ce discours du Mont des Oliviers, où notre Seigneur parle de Son retour, Il dit : « Si ces jours n’étaient pas abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause de ceux qui ont été choisis, ces jours seront abrégés. » Ceux qui ont été choisis, les élus. Ici, c’est un substantif, c’est un nom, c’est un terme qui décrit des croyants, ils sont “les élus, ceux qui ont été appelés.” Cela veut dire : « ceux qui ont été choisis, les sélectionnés, » c’est « à cause des élus ».

Deux versets plus loin, au verset 24 : « Car de prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront ; ils feront de grands prodiges et des signes miraculeux au point de tromper, si c’était possible, même ceux qui ont été choisis. » Ils ne sont pas appelés « croyants, » ils ne sont pas appelés « chrétiens ». Ils sont appelés « choisis. » Et au verset 31 : « Il enverra ses anges « - lorsqu’Il viendra, qu’Il apparaîtra, dans les nuées avec une grande puissance et avec gloire, - « il enverra ses anges avec la trompette retentissante et ils rassembleront ceux qu’il a choisis des quatre coins du monde, d’une extrémité du ciel à l’autre. » Ses élus ! Elus par Lui ! C’est ainsi que le peuple de Dieu est désigné.

Dans Luc 18 :16, le Seigneur dit : « Ecoutez ce que dit le juge injuste. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit ? » De nouveau, les croyants sont appelés « ses élus, choisis, sélectionnés. »

Dans Romains 8 – de retour dans cette merveilleuse épître de Romains, 8 :33. Ceux parmi nous qui sont sauvés, ceux de nous qui sont croyants dans la famille de Dieu, qui ont été rachetés, régénérés, réconciliés, nous appartenons maintenant à Dieu. Nous avons été déclarés justes. La justice de Dieu nous a été imputée par la foi en Christ. Et le verset 33 dit alors : « Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C’est Dieu qui les déclare justes. » Et si Dieu déclare que nous sommes justes devant Lui, personne ne peut réussir à accuser Ses élus. De nouveau, l’Eglise est appelée « l’élue ». Dans chaque cas des deux derniers passages, nous sommes appelés les élus de Dieu, Ses élus. Il ne s’agit pas du fait que nous élisons, mais que Lui a élu. Dans Colossiens 3 :12 : « Ainsi donc » - dit Paul, « en tant qu’êtres choisis par Dieu. » En tant que ceux choisis par Dieu. Littéralement : « les élus de Dieu. »

Les croyants, donc, sont ceux que Dieu a choisis pour qu’ils Lui appartiennent. Et dans l’Ancien Testament, il faut reconnaître qu’il s’agissait d’une nation de gens sur terre, un peuple temporel. Et dans le Nouveau Testament, les élus sont un peuple spirituel. Le Nouveau Testament est rempli de cet enseignement auquel on ne peut échapper. Dans Jean chapitre 15 – et nous devons creuser un peu pour établir la clarté et l’étendue de cette désignation – mais en Jean 15 :16, Jésus dit aux disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis. »

Je ne sais pas comment on pourrait dire cela plus clairement. « Vous ne m’avez pas choisi, mais je vous ai choisis. » Dans le 17ème chapitre de l’Evangile de Jean au verset 9 – et nous reviendrons sur ce concept plus tard – mais dans 17 :9 nous lisons ceci. Jésus, dans cette prière sacerdotale, c'est-à-dire dans le Saint des Saints de la Trinité où le Fils est en communion avec le Père, Il dit ceci : « C’est pour eux que je prie. » - Il prie pour les Siens. – « Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés » - écoutez cela – « parce qu’ils sont à toi. » Ils sont à Toi. Ils t’appartiennent, Tu les as choisis, Tu Me les as donnés.

Au 13ème chapitre du livre des Actes, de nouveau le langage est sans ambiguïté. Dans Actes 13 :48, voici un verset très difficile à avaler pour ceux qui résistent à cette doctrine. Paul et Barnabas prêchaient, et il est dit au verset 48 : « Les non-Juifs se réjouissaient en entendant cela, » - en entendant le message du salut – « ils célébraient la parole du Seigneur » - et écoutez ceci : - « et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle » - firent quoi ? – « crurent. » Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent.

Revenez au 9ème chapitre de Romains. Ce passage, encore, est fort et sans équivoque, Romains, chapitre 9. Et on pourrait en fait commencer par les jumeaux au verset 11, Esaü et Jacob. « Les enfants n’étaient pas encore nés, et n’avaient donc fait ni bien ni mal, - afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix et sans dépendre des œuvres » – comment auraient-ils pu faire une œuvre quelconque ? Ils n’étaient pas nés. – « mais de celui qui appelle – quand il a été dit à Rébecca » - la mère des deux jumeaux – « ‘L’aîné sera assujetti au plus jeune,’ … ‘J’ai aimé Jacob, et j’ai détesté Esaü.’ »

Waouh! Avant même qu’ils soient nés, avant qu’ils aient fait bien ou mal, seulement à cause du plan de Dieu selon Son choix – c’est Lui qui appelle – Il a décidé que l’aîné servirait le plus jeune. Il a aimé Jacob, Il a détesté Esaü. Vous direz: « Eh bien voilà qui est clair ! » Parfaitement clair. Dieu a fait ce choix avant même qu’ils soient nés.

Au verset 14, nous pouvons nous identifier avec ce qui est dit, n’est-ce pas ? « Que dirons-nous donc ? Dieu serait-il injuste ? » Cela semble injuste. Il dit alors : « Que cela ne soit pas le cas ! » mē genoito dans le grec. Non, non, non, certainement pas ! C’est impensable. Pour Dieu, ce n’est pas quelque chose de nouveau de faire ce genre de choix. Ce n’est pas nouveau puisqu’Il dit à Moïse, déjà dans Exode 33 : « Je fais grâce à qui je veux faire grâce, et j’ai compassion de qui je veux avoir compassion. »

« Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme, mais de Dieu qui fait grâce. » [Romains 9 :16, NdTrad.]C'est-à-dire que le choix de Dieu ne dépend pas de la volonté de l’homme mais de Dieu. Et le verset 18 dit : « Ainsi, Dieu fait grâce à qui il veut, et il endurcit qui il veut. » C’est inéluctable, absolument inéluctable.

Dans Romains 11 :5, en continuant ce survol du texte, dans Romains 11 :5, nous lisons ceci. Il vient de parler d’Elie le prophète qui pensait qu’il ne restait que lui, et Dieu lui dit, [verset 4] : « Je me suis réservé 7000 hommes qui n’ont pas plié le genou devant Baal. » Tu n’es pas seul. Il y a 7000 fidèles. Ensuite le verset 5 dit : « De même, dans le temps présent aussi, il y a un reste » - écoutez cela, un reste de Juifs croyants, au présent alors que Paul écrit – « conformément » - à quoi ? – « à l’élection de la grâce. » Selon le choix de la grâce de Dieu.

Dans 1 Pierre 1 :1 : « De la part de Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux qui sont étrangers » - certainement, car ce sont des croyants, par conséquent ils sont étrangers dans le monde, - « et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie. » - écoutez ceci – « A vous qui avez été choisis… » Vous qui êtes choisis.

En parcourant les épîtres du Nouveau Testament, ce qui veut dire qu’en principe vous commencez après le livre des Actes avec le livre des Romains, et en parcourant toutes les épîtres jusqu’à l’Apocalypse, chaque fois que vous rencontrez le mot « appel » ou appelés », cela se réfère au choix souverain d’élection efficace que Dieu fait pour appeler quelqu’un au salut. Les appelés sont ceux qui sont appelés efficacement, non seulement par un appel général comme dans la proclamation de l’évangile où « Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. » Chaque fois que l’appel est identifié dans les épîtres, c’est un appel efficace. 1 Corinthiens 1 :9 : « Dieu est fidèle, Lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » Nous sommes ceux qui sont choisis, ceux qui sont prédestinés, par conséquent ceux qui sont appelés.

Dans Ephésiens, chapitre 1, nous continuons. Dans Ephésiens 1 :3 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ! » Comment cela se fait-il ? Comment avons-nous été bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ? Verset 4 : Simplement parce que « en lui, Dieu nous a choisis » - c'est-à-dire en Christ – « avant la création du monde pour que nous soyons saints et sans défaut devant Lui. » Voilà. Il nous a choisis avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et sans défaut devant Lui à la fin, lorsque nous serons glorifiés. Verset 5 : « Il nous a prédestinés à être Ses enfants adoptifs par Jésus Christ. » - Ecoutez ceci - « C’est ce qu’il a voulu dans Sa bienveillance, pour que nous célébrions la gloire de Sa grâce, dont Il nous a comblés dans le bien-aimé. »

Tout le vocabulaire ici dit que nous sommes choisis, nous sommes choisis pour une sainteté et une perfection finales. Par amour nous avons été prédestinés à être adoptés comme enfants par Christ. Tout cela à cause de l’intention bienveillante du propre libre arbitre de Dieu, sans autre influence, de manière qu’à la fin toute la louange et la gloire Lui reviennent pour Sa grâce librement répandue sur nous.

Dans 1 Thessaloniciens 1 :4, Paul écrit à l’Eglise de Thessalonique, et écoutez comment il les identifie : « Nous savons, frères et sœurs bien-aimés, » - et comment sait-il ? Eh bien, verset 3, « Nous nous rappelons sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre amour, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus Christ, devant Dieu notre Père. Nous savons, frères et sœurs » - par tout cela – « bien-aimés de Dieu, qu’il vous a choisis… » Vous êtes choisis. Vous êtes les élus. C’est manifesté par votre vie.

Et un autre texte, 2 Thessaloniciens 2 :13. 2 Thessaloniciens 2 :13. Paul redit aux Thessaloniciens : « Nous devons constamment dire à Dieu toute notre reconnaissance à votre sujet. » On ne remercie pas quelqu’un d’avoir été assez futé pour être venu à Jésus, on en remercie Dieu. « Frères et sœurs bien-aimés du Seigneur, nous devons constamment dire à Dieu toute notre reconnaissance à votre sujet, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut par la sainteté que procure l’Esprit et par la foi en la vérité. »

Personne n’aurait jamais la capacité d’être sanctifié, et la sanctification débute au moment du salut, quand nous sommes séparés du péché. Il n’y aurait aucun espoir de sanctification, ni aucun espoir de foi dans la vérité si Dieu ne vous avait choisis pour le salut dès le commencement. Et parce qu’Il vous a choisis, le verset 14 dit : « C’est pour cela » - pour cette sanctification, cette foi en la vérité – « qu’il vous a appelés par notre Evangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. » Et tout ce langage est cohérent. « Il vous a choisis avant la fondation du monde pour que vous soyez comme Christ. » « Il vous a choisis pour que vous soyez sans défaut et saints. » « Il vous a choisis pour que vous soyez à la fin dans la présence de Sa gloire. » « Il vous a choisis pour que vous possédiez la même gloire que le Seigneur Jésus Christ. » « Il vous a choisis pour que vous portiez Son image dans les lieux célestes. » 

Il vous a choisis dans le passé, Il vous a appelés d’un appel puissant et efficace qui vous a réveillés de la mort, et vous a accordé une compréhension claire de l’Evangile en vous donnant la foi qui sauve.

Alors, on ne peut en aucun cas conclure de tout cela que c’est une idée ambiguë, n’est-ce pas ? La Bible n’en doute pas. Et j’ai souvent dit – parce que j’ai répondu des milliers de fois à cette question au cours de ma vie. Je l’ai discutée, j’en ai débattu. Je l’ai fait en privé et même en public. Et j’ai souvent dit, si vous croyez la Bible, vous croyez à la prédestination. Si vous croyez la Bible, vous croyez que Dieu a choisi qui serait sauvés. Si vous croyez la Bible, vous croyez que Dieu a déterminé qui serait sauvés et qu’Il a déterminé que le salut atteindrait sa conclusion finale lorsqu’ils seront glorifiés au ciel. Si vous croyez la Bible, vous croyez que Dieu appelle efficacement ceux qu’Il choisit, et leur donne la foi. Et pourtant, avec toute cette clarté, certains résistent encore à cette doctrine.

Regardez à Romains 9. Et je veux que vous sachiez comment Dieu traite cette question. C’est si bien. Revenez là où nous nous sommes arrêtés au verset 18, où il parle de Jacob et d’Esaü, et comment Dieu a déterminé cela avant même qu’ils soient nés. Ensuite, au verset 19, l’opposant imaginaire qui permet à Paul, comme qui dirait, de discuter avec lui-même, et de continuer son enseignement.

Son opposant imaginaire dit : « Tu me diras : ‘Pourquoi fait-il encore des reproches ? Qui peut, en effet, résister à sa volonté ?’ » Je veux dire, si tout est fixé et ficelé, si tout est déterminé par choix divin avant même que quelqu’un soit né, si c’est Dieu qui fait grâce à qui Il fait grâce, et qu’Il a compassion de qui Il veut avoir compassion, si rien ne dépend de la volonté ni des efforts de l’homme, si tout dépend de Dieu, alors comment peut-Il faire des reproches à qui que ce soit ? Comment peut-on me blâmer de ne pas croire ? Comment suis-je censé résister à Sa volonté souveraine et éternelle ?

C’est une réponse plutôt raisonnable, ne pensez-vous pas ? Et c’est toujours l’arête qui reste en travers de la gorge des gens quant à la doctrine de l’élection. Et Paul l’a anticipée. Vous allez dire : « Ce n’est pas juste, parce qu’alors tu ne peux pas me condamner à l’enfer. Tu ne peux rien me reprocher. Comment vais-je résister à Sa volonté ? » Le verset 20 donne une réponse stupéfiante : « Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu ? » Ferme ta bouche ! Cela ne clarifie rien du tout. Pour qui te prends-tu ? Accuses-tu Dieu de punir injustement des pécheurs? Accuses-tu Dieu de condamnation injuste? Accuses-tu Dieu de mal faire? Tu ferais mieux de fermer ta bouche avant d’ajouter un mot de plus.

Et l’illustration est étonnante. « L’objet dira-t-il à celui qui l’a façonné : ‘Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?’ » Lorsqu’un potier fait un vase, le vase ne parle pas. Le vase ne dit pas : « Non, je ne veux pas avoir cette forme, donne-moi une autre forme. Ce n’est pas juste. Je voudrais être comme ce vase-ci, ou comme ce vase-là ou encore comme cet autre vase. » Verset 21 : « Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même pâte un ustensile d’un usage noble et un ustensile d’un usage méprisable ? » C’est stupéfiant.

Ne vous avisez pas de remettre Dieu en question. Dieu est le potier, vous êtes l’argile. L’argile est bien inférieure au potier. C’est une boue inanimée. Elle n’a même aucun droit de nourrir l’idée de parler au potier. Et quelle que soit la profondeur de l’abîme entre le vase et le potier, cet abîme est encore plus profond entre toi et Dieu. Le potier, au verset 21, n’a-t-il pas autorité sur l’argile pour lui donner la forme qu’il veut ?

Ensuite le verset 22 est vraiment très, très fort. « Que dire » - ou bien nous pourrions dire – « et alors, que dire si Dieu, voulant montrer Sa colère et faire connaître Sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère tout prêts pour la perdition ? » Alors quoi, si Dieu veut démontrer Sa colère ? N’a-t-Il pas le droit de manifester Sa colère ? Ne fait-elle pas partie de Sa gloire ? Ne peut-Il pas mettre en avant Sa colère ? Il est Dieu. Dieu ne peut-Il pas faire connaître Sa puissance dans Son jugement, dans Sa colère, dans le fait qu’Il condamne ?

Oui, Il le peut. Mais notez, s’il vous plaît, comment le verset 22 se termine. Il est dit : « Il a supporté avec une grande patience des vases de colère » - passif – « tout prêts pour la perdition. » Non qu’Il les ait préparés pour la destruction. Dieu ne lit pas la liste des humains qui viennent en disant : « Très bien, toi, tu vas au ciel, toi, tu vas en enfer, et vous trois vous allez en enfer, et vous, vous allez au ciel, les dix ici, vous allez en enfer, et vous, là, vous allez au ciel. »

La Bible n’enseigne pas cela. La Bible enseigne que tous les hommes sont en route vers l’enfer. Et Dieu a choisi d’en sauver certains et Il a supporté les autres qui poursuivent ce chemin-là, pas à cause de quelque chose que Dieu aurait fait, pas à cause d’un décret que Dieu aurait prescrit individuellement pour eux, mais parce qu’ils continuent dans leurs péchés et qu’ils sont pleinement coupables. Dieu a tous les droits de montrer Sa colère, et Il est tout autant glorifié dans Sa colère qu’Il l’est dans Sa miséricorde.

Et le verset 23 dit : « … Il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de compassion. » Ici les verbes sont actifs. Il fait les vases de compassion, Il supporte ceux qui sont prêts pour la destruction. Dieu est actif dans la rédemption. Il est passif dans la réprobation.

Dans Apocalypse 19, il nous est dit que le Seigneur règne. Vous savez, nous entendons cela et nous pensons à un chant, vous savez : « L’Eternel règne, l’Eternel règne. » Je ne sais pas si nous savons vraiment de quoi nous parlons lorsque nous le disons. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’Il prend chaque décision qui est prise, essentiellement, à propos de tout. Il règne. En tant que Tout-Puissant, Il domine dans les armées célestes, et personne ne peut arrêter Sa main, ni Lui dire : « Que fais-Tu ? » Il accomplit toutes Ses œuvres selon le conseil de Sa propre volonté.

Il est le potier céleste qui saisit notre humanité déchue comme un bloc d’argile, et avec elle Il nous façonne en des vases d’honneur, et Il supporte ceux qui se façonnent en vases de déshonneur. Il est celui qui décide et détermine la destinée de chacun, et celui qui contrôle chaque détail de la vie de chaque individu. Ce qui n’est qu’une autre manière de dire que Dieu est Dieu. Et je vous dirais que ce qui me répugne le plus est l’espèce d’idée que Dieu est constamment contrefait par Satan. C’est du blasphème.

Mais cette doctrine de l’élection n’est pas facile à accepter. Certains parmi vous sentent une petite douleur à l’esprit en ce moment. Cette doctrine fait un peu mal. En fait, si j’arrive à vous faire vous sentir un peu mieux, c’est si douloureux que la seule raison pour laquelle quiconque y croit est parce qu’elle se trouve dans la Bible. Nous ne la fabriquerions simplement pas. Personne, pas un, aucun comité n’inventerait une telle chose. Nous n’inventerions pas la doctrine d’un enfer éternel non plus, parce que ce sont des choses qui sont en conflit avec les voix de l’esprit charnel. Ils répugnent aux sentiments du cœur charnel.

Tenez, je ne comprends pas la Trinité, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas vraie. Je ne peux pas comprendre la Trinité. Je ne sais pas ce que signifie être trois personnes et pourtant une seule. Je ne peux pas comprendre la naissance virginale. C’est incompréhensible. Je ne peux pas comprendre le caractère de Christ, Sa nature. Il y a tant de choses qui me sont incompréhensibles, mais je les crois parce qu’elles sont révélées dans l’Ecriture. Et cela ne me gêne pas qu’il existe ici une certaine tension. Cela ne me gêne même pas que la Bible dise : « Que celui qui veut…, » La Bible dit aussi que « Jésus pleura sur Jérusalem et dit ‘vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.’ »

Vous direz : « Bon, qu’est-ce c’est tout ça ? » Cela veut simplement dire que ceux qui veulent venir peuvent venir, et quiconque vient sera reçu. Vous direz : « Comment cela s’accorde-t-il avec l’élection ? Je ne sais pas. Mais n’êtes-vous pas réconfortés par le fait que je ne sache pas, parce que si ma pensée était comme la pensée de Dieu, ce serait atroce.

Il y a tant de choses que je ne sais pas. Si je vous posais une question toute simple. Si je vous dis : « Qui a écrit le livre des Romains ? » Que direz-vous ? Vous ne pouvez même pas dire ça, ou bien ? Vous voyez, j’ai entendu quelques timides « Paul ». Et puis tout à coup vous vous retenez, parce que vous savez que ce n’est pas la réponse complète, pas vrai? Vous dites : « Eh bien, le Saint–Esprit l’a écrit. » Alors, était-ce Paul ou le Saint-Esprit ? Eh bien, tous les deux. Alors qu’est-ce que cela signifie ? Paul a écrit un verset, le Saint-Esprit un verset, Paul un autre verset? Comment comprenons-nous cela ?

Vous dites : « Chaque mot est-il sorti de la pensée de Paul ? Chaque terme du vocabulaire de Paul ? Chaque mot est-il sorti de son cœur ? » Absolument ! Mais également, chaque mot est venu du Saint-Esprit. Comment est-ce possible ? C’est incompréhensible et insondable pour moi.

Je peux vous poser une autre question, puisque vous avez si bien réussi pour celle-ci. Jésus était-Il Dieu ou homme ? Les deux ? Oui, la bonne réponse est oui. Mais comment peut-on être 100% Dieu et 100% homme? Vous ne pouvez pas être 200% de quelque chose! Comment peut-on être tout à fait homme et tout à fait Dieu ? Cela dépasse notre entendement. Lorsque nous disons 100% de quelque chose, c’est tout. Mais si on est entièrement homme, alors on ne peut être entièrement Dieu. Si vous êtes totalement Dieu vous ne pouvez être entièrement homme, et pourtant Lui, Il l’était. Je veux dire, on peut continuer longtemps ainsi.

Si je vous pose une autre question simple : Qui vit votre vie chrétienne, que direz-vous ? Allons, vous devez le faire tous les jours ! Qui vit votre vie chrétienne ? Vous dites: « C’est moi. » Vraiment ! Vraiment, c’est vous ? Vous dites: « Non, ce n’est pas moi. » Vous dites: « C’est Christ qui le fait. » Alors nous allons tout Lui reprocher ? Je veux dire, nous ne pouvons pas vous donner le crédit des bonnes choses, et nous ne pouvons pas Le blâmer pour les mauvaises, alors nous avons un problème.

Vous savez, il y avait les piétistes, qui disaient : « Je vais frapper mon corps et me discipliner pour vivre ma vie chrétienne. » Puis il y avait les quiétistes, vous savez, tels les Quakers, qui disaient : « Lâchez prise et laissez Dieu faire. » Et ils sont entrés dans le mode passif. Et le mouvement de Keswick est sorti de là, et la vie crucifiée, et toutes ces vues quiétistes étranges. Qui vit votre vie chrétienne ?

Vous dites : « Eh bien, si c’est quelque chose de faux, c’est moi, quelque chose de juste, c’est Lui. » Et on dit que c’est un mystère inimaginable. L’Apôtre Paul a dit à ce sujet : « J’ai été crucifié avec Christ » - Galates 2 :20. – « ce n’est pas moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi. » Vous voyez, il ne savait pas non plus. John Murray a dit il y a longtemps que dans chaque doctrine majeure de la Bible, il y a un paradoxe apparent. Il y a un paradoxe irrésolu qui est transcendant. Et cela signifie que Dieu est Dieu, et le fait qu’il y ait tant de ces choses dans l’Ecriture veut dire que l’Ecriture n’a pas été écrite par des hommes. Je connais des éditeurs, ils règlent les choses de cette façon.

Donc le fait que nous croyons que Jésus est Dieu ne veut pas dire que nous ne croyons pas qu’Il est homme. Si nous croyons qu’Il est né d’une mère humaine, cela ne veut pas dire que nous ne croyons pas qu’Il est né de Dieu. Si nous devons persévérer dans notre foi, cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas en sécurité. Si nous croyons que la Bible a été écrite par des auteurs humains cela n’exclut pas que nous croyons aussi qu’elle a été écrite par le Saint Esprit.

Le fait que nous devons nous discipliner pour vivre la vie chrétienne ne veut pas dire que nous croyons que Christ n’est pas en nous.Et le fait que nous croyons en la doctrine de l’élection ne veut pas dire que nous ne croyons pas en la responsabilité humaine. Ce sont des paradoxes apparents que nous ne pouvons résoudre. Mais le risque existe de détruire la vérité et d’apporter un compromis rationaliste. C’est dangereux.

Ainsi, l’inéluctable enseignement de l’Ecriture est la doctrine de l’élection. Même la prescience dont Pierre parle, - 1 Pierre 1 – prescience, choisis selon la prescience de Dieu, regardons cela juste un instant. Je vais terminer ceci et nous reprendrons le reste la prochaine fois. Mais dans 1 Pierre 1 :1, il dit que nous sommes choisis : « Vous qui avez été choisis. » Ensuite au verset 2 : « conformément à la prescience de Dieu. » On dit : « Très bien, c’est la clé, juste là. Selon la prescience de Dieu. » Et immédiatement on dira : « Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que Dieu sait ce que vous allez faire, n’est-ce pas ? Avant que vous le fassiez, c’est la prescience. »

Et Dieu, il y a bien longtemps dans l’éternité passée, parce qu’Il sait tout ce qui va arriver, a consulté les annales de l’histoire, et Il a dit : « Ah, je vois ce qui va arriver, que John MacArthur va naître dans cette famille chrétienne, et, euh, il va entendre l’Evangile, et il va croire l’Evangile, donc je vais le choisir. » Vous pensez que c’est bizarre ? C’est ce que la plupart des chrétiens croient. C’est ce que la plupart des chrétiens croient et enseignent.

Mais c’est comme prévoir ce que les gens feront. Or le problème avec ceci, c’est comment ces pécheurs morts vont se ressusciter eux-mêmes pour faire cela sans l’aide de Dieu ? Vous répondez à cette question. Comment ceux qui sont totalement corrompus, totalement aveugles, totalement morts, vont-ils arriver là où ils prendront la décision du salut ? Comment le feront-ils ?

Ils ne le peuvent pas. « Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes habitués à faire le mal ? » Comment est-ce que cela pourrait se faire ? Si Dieu ne fait que regarder pour voir qui prend cette décision, alors Son élection n’est pas basée sur Son propre libre arbitre, c’est basé sur leurs mérites, n’est-ce pas ? C’est basé sur leurs mérites. Les bons vont Me choisir, alors Je vais les choisir.

Ceci n’a rien à voir avec tous ces versets que nous avons lus, absolument rien à voir. Et, à propos, il est dit que: « Nous sommes choisis selon la prescience de Dieu. » Mais je voudrais que vous regardiez au verset 20 – verset 19 – qui est mentionné au verset 19 ? « Christ. » Très bien. Alors attention: « Christ, prédestiné avant la création du monde. » Oh, nous avons un problème. Si la prescience de Dieu signifie que Dieu regarde loin et voit ce qui va arriver au verset 2, alors prédestiné doit vouloir dire la même chose au verset 20, correct ?

Donc, est-ce que cela signifie que Dieu a vu le cours de l’histoire et Il a dit : « Oh, regardez ça ! Christ va donner Sa vie. Alors, s’Il va faire cela, Je ferai de Lui le Sauveur. » Je veux dire : clairement la prescience ne peut vouloir dire cela, parce que Jésus a dit qu’Il était venu non pour faire Sa propre volonté mais celle de Son Père. C’est pourquoi Il est appelé Christ, mon Elu.

Vous direz : « Alors que signifie prescience ? » C’est pronostique, prognōsis. Notre mot pronostique vient de là, utilisé en médecine. C’est un choix prédéterminé. C’est un choix prédéterminé. Christ était prédestiné. C’est-à-dire qu’Il était connu de Dieu dans le sens intime, comme le Sauveur, le Rédempteur, dès avant la fondation du monde. Il parle de la forme intime de connaissance. Comme il est dit dans L’ancien Testament « (Israël), je vous ai choisis, vous seuls. » [Amos 3 :2] Cela veut-il dire que les Juifs sont le seul peuple que Dieu connaisse ? Non, c’est le genre de connaissance que vous avez dans la Genèse. Caïn a connu sa femme et elle lui a donné un fils. Cela ne veut pas dire qu’il connaissait son nom. Cela ne veut pas dire qu’il savait qui elle était. Cela signifie qu’il avait une relation intime avec elle et qu’il en est résulté la naissance d’un fils. 

Jésus a dit la même chose dans Jean 10 : « Mes brebis entendent ma voix et je les connais. » Il parle d’une relation d’amour intime. Le choc fut grand lorsque Marie fut enceinte et que Joseph ne l’avais jamais connue. Nous en parlons même de nos jours. Nous utilisons l’expression de la connaissance charnelle, signifiant une union sexuelle, une connaissance intime. Ce que vous avez ici dans la prescience, est une intimité prédéterminée. Tout comme le Père avait une relation prédéterminée avec le Fils, qui l’amènerait à être le sacrifice pour le péché, à verser Son sang précieux comme celui d’un agneau sans défaut et sans tache, de même le Père avait une relation prédéterminée avec ceux qu’Il a choisis. La prescience est un choix délibéré.

Un autre passage clôt l’affaire. Actes 2:23, et je terminerai avec ça, promis! Il y a tant à dire ! Actes 2 :23. Ceci clôt toute discussion, s’il y en avait encore, sur le sujet de la prescience. Pierre se lève, au verset 22 et il prêche : « Dieu vous a désigné Jésus de Nazareth en accomplissant par lui, au milieu de vous, des miracles, des prodiges et des signes, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme » - verset 23, ce Jésus – « vous a été livré » - ils croyaient qu’ils l’avaient crucifié, ils pensaient que c’était leur projet. Non, non ! – « cet homme vous a été livré suivant le projet défini » - et quelle phrase suit ? – « et la prescience de Dieu [Dieu le savait d’avance], vous l’avez fait mourir sur une croix par l’intermédiaire d’hommes impies. »

Vous êtes coupables. Vous êtes coupables. C’est vous qui l’avez fait. Vous l’avez fait de votre propre volonté. Mais Dieu avait déterminé d’avance que cela se passerait. C’était prévu dans Son plan prévu d’avance et dans Sa prescience. C’est-à-dire que déterminer d’avance, savoir d’avance n’est pas simplement avoir des informations sur ce qui va arriver, mais c’est le prédéterminer. Nous comprenons donc que la Bible est très claire sur la doctrine de l’élection.

Ce qui soulève la question impérieuse de : pourquoi Dieu l’a-y-Il fait ? Et on répondra à cette question la prochaine fois, dans ce que je crois être la compréhension de la rédemption la plus irréfutable, la plus puissante, la plus complète qu’il soit possible de connaître. Et je pense que si vous êtes là dimanche prochain au soir, votre esprit ne sera pas seulement rassasié, mais votre âme aussi sera rassasiée, et il en résultera une plus grande joie en votre salut que jamais auparavant. Mais nous gardons cela pour la prochaine fois. Prions.

Père, nous nous réjouissons dans cette glorieuse vérité, époustouflés réellement que Tu nous aies choisis, et nous nous posons la question : « Pourquoi nous ? Pourquoi nous ? » Nous Te remercions, ô Dieu, pour Ton salut gratuit, et nous Te remercions de ce que ce salut, bien que nous ne puissions pas le comprendre, est ouvert à chacun qui regarde à Christ et qui croit en Lui. Que celui qui veut vienne. Comprendre comment Tu harmonises cela avec Ton élection souveraine T’appartient, pas à nous.

Mais nous savons que Jésus pleure sur ceux qui ne veulent pas venir. Nous Te prions pour ceux qui n’ont pas embrassé Christ, veuille réveiller leur âme morte, donne la vue à leurs yeux aveuglés, qu’ils puissent irrésistiblement voir Christ devant eux, et courir vers Lui pour être sauvés. Nous prions en Son nom, Amen

FIN

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