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Nous nous sommes embarqués dans une étude magnifique de quelques doctrines très importantes, ces dimanches soirs et, à mon avis, on peut dire que c’est sans fin. C’est comme si je suivais le courant pour voir où il conduira. Mais j’y prends un grand plaisir. Comme vous le savez bien, au cours de toutes ces années, nous étudions essentiellement, si ce n’est toujours, des textes de l’Ecriture, et de cette manière, nous sommes obligés d’affirmer ce que la Parole de Dieu dit, parce que c’est ce qu’elle dit. Je suppose qu’on peut toujours rencontrer une accusation potentielle, lorsque l’on quitte le cours d’une prédication explicative, et que l’on se met à étudier un sujet, ou une doctrine, d’être pris dans quelque chose de philosophique, d’être pris dans quelque chose de rationnel, ou quelque chose de logique, et l’on pourrait se mettre à tirer des conclusions qui ne résisteraient pas à l’examen de l’Ecriture.

C’est pourquoi je veux affirmer devant vous que je crois que tout ce que je dis sera tiré des Ecritures devant vos propres yeux. Je voudrais vous encourager à faire, comme les nobles Béréens, un petit travail par vous-mêmes, à examiner les Ecritures pour vérifier que toutes ces choses sont ainsi. Je ne voudrais certainement pas vous apporter une théologie rationnelle, bien qu’elle ne soit pas irrationnelle. Je ne veux pas vous apporter une approche philosophique de la théologie. Je ne veux pas suivre le chemin de la raison humaine pour arriver aux conclusions que nous atteindrons. Je veux vous apporter ce que la Parole de Dieu veut nous dire, et la Parole de Dieu traite ces très, très importantes questions doctrinales.

En guise de revue rapide, nous avons commencé, en terminant le livre de Jude, à examiner la doctrine de la persévérance des saints, ou de la conservation des saints. C'est-à-dire que, si vous êtes sauvés un jour, vous aurez toujours l’espérance de la vie éternelle. Vous ne pouvez pas redevenir non sauvés. Vous ne pouvez pas perdre votre salut parce que Lui est « capable de vous garder de toute chute et de vous faire paraître devant Sa gloire irréprochable et avec allégresse. » C’est ainsi que Jude se termine.

Donc nous avons parlé de cette doctrine de la sécurité ou de la préservation ou de la persévérance. Et à la fin, nous avons dit que nous sommes gardés jusqu’à la fin parce que nous avons été choisis depuis le commencement dans ce but. Cela nous a amenés vers la doctrine de l’élection divine, la doctrine de la prédestination, où Dieu a déterminé depuis avant la fondation du monde qui Il sauverait, qui il amènerait dans la gloire. C’est pourquoi tous ceux qu’Il appelle, Il les justifie, ceux qu’Il justifie Il les glorifie. Ainsi la grande doctrine de la conservation est liée à la doctrine de l’élection ou de la prédestination.

Et au cours d’au moins trois messages nous vous avons emmenés dans les importants passages de l’Ecriture qui enseignent la doctrine de l’élection, et nous vous l’avons présentée telle qu’elle est dans la Parole de Dieu. Ayant compris cette doctrine, pour ceux qui étaient présents avec nous, vous allez la trouver partout, et soit vous l’accepterez là où elle se trouve, soit vous passerez le reste de votre vie à la combattre lorsqu’elle jaillira de la page !

Or toute discussion de la doctrine de la prédestination, ou de la doctrine de l’élection divine souveraine, ou, si vous voulez, le salut souverain en tant qu’œuvre de Dieu, est fondée sur une autre doctrine, sur une autre doctrine. Dieu doit nous sauver. Il doit nous choisir, nous appeler, nous régénérer, nous justifier par Sa puissance divine, parce que nous ne sommes ni désireux, ni capables de le faire par nous-mêmes. Et ceci nous amène à ce que je vais appeler la « doctrine de l’incapacité absolue. » Je ne l’ai jamais entendue être appelée ainsi, mais ce terme me rend service pour expliquer ce que je veux dire.

Alors pour entamer cette discussion, je voudrais que vous ouvriez votre Nouveau Testament à Jean 11, Jean chapitre 11, et ceci va nous fournir, je pense, une bonne illustration pour lancer en quelque sorte notre discussion. Jean 11 est un chapitre remarquable pour tous ceux qui comprennent la Bible, parce qu’il raconte la résurrection de l’un des amis les plus proches de Jésus, un homme du nom de Lazare, qui avait deux sœurs appelées Marie et Marthe, et dans la maison duquel Jésus passait du temps. Les trois croyaient en Lui et étaient des amis. Au début du chapitre 11, Lazare – qui vivait à Béthanie, à peu près à 3 kilomètres à l’est de Jérusalem, juste de l’autre côté du Mont des Oliviers – Lazare est tombé malade. En fait, le verset 2 dit qu’il était malade.

Et ses sœurs, Marie et Marthe, envoyèrent un message au Seigneur en disant : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ! » Ceci nous indique que Jésus avait une affection toute spéciale pour son ami, Lazare. Jésus, entendant cela dit, au verset 4 : « Cette maladie n’aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle, la gloire du Fils de Dieu soit révélée. » Dieu avait un but dans cette maladie, et ce n’était pas ultimement d’amener la mort de Lazare. « Jésus aimait Marthe, » - verset 5 – « sa sœur et Lazare. Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il était. » Il n’a pas répondu. Et finalement, comme vous vous en souvenez, Il y est allé.

Et lorsqu’Il est arrivé, trop tard selon Marie et Marthe, le verset 17 dit : « A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était depuis quatre jours déjà dans le tombeau, et beaucoup de Juifs » - verset 19 – « étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. » C’était une sorte de coutume de la communauté qui était observée lors d’un décès. Chacun venait pour les entourer et mener deuil, essayant de les consoler. Au verset 21, Marthe fait des reproches à Jésus en Lui disant : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Elle avait une grande confiance dans Sa puissance de guérison, et apparemment aucune dans Sa puissance de résurrection.

« Jésus lui dit : ‘Ton frère ressuscitera.’ Et elle dit : ‘Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour.’ Et Jésus dit : ‘C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et tout personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?’ Elle lui dit : ‘Oui Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.’ »

Donc ils ont eu cette petite discussion théologique et elle était fixée sur la résurrection finale comme la seule espérance pour son frère. Mais l’histoire continue, et on arrive au verset 32: « Marie arriva à l’endroit où était Jésus. Quand elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit :’ Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.’ » Elle fait le même commentaire que sa sœur.

« En la voyant pleurer, elle et les Juifs venus avec elle, » - toute cette foule en deuil, - « Jésus fut profondément indigné et bouleversé. Il dit :’Où l’avez-vous mis ?’ ‘Seigneur’ lui répondit-on, ’viens et tu verras.’ Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : ‘Voyez comme il l’aimait !’ Et quelques-uns d’entre eux disaient : ’Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas aussi faire en sorte que cet homme ne meure pas ?’ » Ainsi vous savez, à peu près tout le monde pensait qu’Il pouvait guérir les malades.

« Jésus, » - au verset 38, - « de nouveau profondément indigné, se rendit au tombeau. C’était une grotte ; une pierre fermait l’entrée. Jésus dit :’Enlevez la pierre !’ Marthe, la sœur du mort, lui dit : ‘Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là!’ Jésus lui dit : ‘Ne t’ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ?’ Ils enlevèrent dont la pierre. Jésus leva alors les yeux et dit : ‘Père je te remercie de ce que tu m’as écouté. Pour ma part, je savais que tu m’écoutes toujours, mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.’ »

Et ensuite le verset 43, qui est très intéressant : « Après avoir dit cela il cria d’une voix forte : ‘Lazare, sors !’ » Ce qui m’intéresse ici est que Jésus donne un ordre à un mort. J’ai fait beaucoup d’enterrements. J’ai vu beaucoup de morts. Je n’ai jamais demandé à l’un d’eux de faire quoi que ce soit, personne d’autre ne l’a fait non plus. En particulier, je n’aurais jamais dit à un mort : « Bill, sors ! » Je veux dire, ce seraient des paroles inutiles. Vous auriez l’air d’un idiot. Les morts n’entendent pas. Les morts ne peuvent réfléchir. Les morts ne peuvent répondre puisqu’ils sont morts, ce qui signifie qu’il n’y a absolument aucune possibilité de faire quoi que ce soit pour répondre à une stimulation quelconque. Il n’y a plus de volonté. Il n’y a plus de force pour penser ou agir.

Mais regardez au verset 44 : « Et le mort sortit. » Lazare a fait exactement ce que Jésus lui a demandé de faire. Stupéfiant ! Il a dû un peu trébucher en sortant, parce qu’il avait « les pieds et les mains attachés par des bandelettes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : ‘Détachez-le et laissez-le aller.’ » Les morts ne peuvent réagir. Les morts ne peuvent obéir à des ordres. Il ne le pouvait pas, mais il l’a fait. Il a fait ce qui était impossible.

Comment ? Comment un mort a-t-il pu faire ce que Jésus lui a commandé ? Nous connaissons tous la réponse. Parce que Christ lui en a donné la capacité. Si Christ ne lui avait pas donné la vie, il n’aurait pas pu obéir. Et c’est ce qui est lié aux premières paroles de Jésus aux versets 25 et 26 : « Je suis la résurrection et la vie. » Et l’étonnant miracle de commander à un homme qui ne peut réagir, et ensuite de lui donner la capacité de réagir est analogue au salut. L’Evangile ordonne à des morts de se lever, à des morts de croire, à des morts de comprendre, à des morts de se repentir. L’Evangile ordonne à des morts de faire ce que, honnêtement, ils sont incapables de faire.

Alors, d’ici, je veux que vous passiez à Ephésiens, chapitre 2, et là nous voyons la profondeur de ce problème. Ce n’est pas une description de Lazare. C’est une description de chacun de nous. Ephésiens 2:1 : « Quant à vous, vous étiez morts ». « Vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés, que vous pratiquiez autrefois conformément à la façon de vivre de ce monde, conformément au prince de la puissance de l’air » - de Satan – « de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles. »

« Nous tous aussi, » - Paul inclus – « nous étions de leur nombre : notre conduite était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme les autres. » Nous étions tous morts. Morts à quoi ? Morts pour Dieu, morts à la réalité spirituelle, morts à la vérité.

Le problème de base de l’homme n’est pas le manque d’estime de soi. Ce n’est pas de manquer d’harmonie avec son environnement. Ce n’est pas d’être comme qui dirait désynchronisé avec son Créateur. Ce n’est pas qu’il doive faire quelques mises au point pour être comme qui dirait sur la même longueur d’onde que Dieu. Le problème de l’homme est qu’il est absolument mort, et qu’il est absolument incapable d’être en relation avec Dieu – la personne de Dieu, la vérité de Dieu, ou les commandements de Dieu.

Le péché tue. « Le salaire du péché c’est » - quoi ? – «la mort. » Or il est répété à bien des endroits dans la Bible, que non seulement nous sommes ignorants, que non seulement nous sommes aveugles, que non seulement nous sommes faibles et impuissants, mais que nous sommes tout simplement morts. Dans Matthieu 8, Jésus s’est approché de l’un des soi-disant disciples, à qui Il demandait de Le suivre. Et il dit, en Matthieu 8 :21 : « Seigneur, permets-moi d’abord d’aller enterrer mon père. » Savez-vous ce que Jésus lui a dit ? « Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts. » Laisse les morts spirituels enterrer les morts physiques. Donc là, Jésus qualifie de « morts » ceux qui sont en dehors de Son Royaume.

Paul, dans 1 Timothée 5 :6 dit : « Celle qui vit dans les plaisirs est morte, bien que vivante. » Celle qui est morte n’a aucune capacité de répondre à Dieu.Elle est servante de Satan, attirée par les désirs de sa chair. Les choses qui sortent de son cœur sont de mauvaises pensées, des meurtres, adultères, la fornication, les vols, de faux témoignages, des calomnies, comme le chapitre 15 de Matthieu l’indique, ainsi que d’autres passages de l’Ecriture.

Maintenant, je ne dis pas que des pécheurs sont incapables de faire du bien aux humains. Ils peuvent être philanthropiques. Ils peuvent être charitables, ils peuvent aider des gens. Ils peuvent être aimables. Ils peuvent être miséricordieux. Mais ils ne peuvent faire aucun bien spirituel. Ils ne peuvent rien faire qui plaise à Dieu, parce que personne ne peut faire quelque chose qui plaît à Dieu à moins que ce soit fait pour Sa gloire, et ce ne peut être fait pour Sa gloire que si c’est fait au nom de Son Fils. Donc, bien qu’il existe du bien humain, c’est du bien mort. Il n’a absolument rien à voir avec Dieu.

Dans Luc 6 :33, « Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quelle estime en avez-vous ? En effet les pécheurs aussi agissent de même. » Donc même les paroles de Jésus ici admettent que des gens font du bien. Mais c’est du bien humain, et dans un sens c’est du mauvais bien. Bien dans le sens humain, mais mauvais dans le sens qu’il n’a pas de motivation pure, et aucune portée dans notre relation avec Dieu. Rien, dans ce bien là, ne Lui plaît.

Je crois que l’idée ressort dans Luc 11 :13, dans les mots : « Si donc, mauvais comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants… » Bien que vous soyez mauvais, vous faites de bonnes choses pour vos enfants. Pour des parents, c’est instinctif. Mais ce n’est pas un bien, qui en le moindre sens, satisfait Dieu. Même les autochtones de l’île de Malte, dans Actes 28, ont montré une extrême gentillesse envers Paul. Il y a une sorte de gentillesse païenne, et une bonté païenne, et on ne pourra jamais le nier, mais elle n’a aucun rapport avec Dieu. Elle ne compte absolument pas.

Revenons à Ephésiens 2. Le pécheur est si mort que le monde, le diable et la chair résument tous les domaines dans lesquels il est impliqué. Il ne peut absolument rien faire en dehors. Donc en arrivant au verset 4, si on veut se mettre à parler de salut, on ne commencera pas, au verset 4, par dire : « Malgré tout, un jour on reprend ses esprits. » Il est dit : « Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts en raison de nos fautes il nous a » - quoi ? – « rendus à la vie » - Il l’a fait, Il nous a donné la vie – « avec Christ (c’est par la grâce que vous êtes sauvés). Il nous a ressuscités et fait asseoir avec lui. »

Vous direz : « Oui, mais nous avons dû croire. » Bien entendu, verset 8 : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela » - cette foi – « ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Vous voyez, même la foi doit être donnée aux morts.

Regardez à 2 Pierre 1 :1. Deuxième lettre de Pierre 1 :1. « De la part de Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, » écoutez ceci. « Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu … une foi du même prix que la nôtre... » Nous avons tous la foi parce que nous l’avons reçue. C’est un don divin.

Philippiens 1 :29. C’est très clair, « En effet il vous a été fait la grâce, » - par Dieu évidemment - « non seulement de croire en Christ, mais encore de souffrir pour Lui. » Donc Dieu vous a fait la grâce de croire en Christ et de souffrir pour Lui. Si Dieu ne vous avait pas donné la capacité de croire, vous n’auriez pas pu croire. Cela doit être donné par Dieu. Les morts ne peuvent pas répondre. D’où l’utilisation de l’analogie de la mort.

Regardez Actes 3:16. Ici vous avez Pierre et Jean, qui ont guéri ce boiteux. Et le verset 16 dit : « C’est par la foi en son nom » - Actes 3 :16 – « Par la foi en son nom, qu’il a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c’est la foi en Jésus qui a donné à cet homme une entière guérison en présence de vous tous. » La foi pour croire en Christ devait venir par Christ. Pensez-y-en ces termes. Philippiens 1 :6 : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre » - C’est très important : Qui a commencé la bonne œuvre ? C’est Dieu ! Qui en a pris l’initiative ? Dieu ! – « La poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus Christ. » Il l’a commencée. Il l’achèvera.

1ère Lettre aux Corinthiens 1 :30. Il est dit au verset 29 que personne ne devrait se vanter devant Dieu. Pourquoi ? Verset 30 : « C’est grâce à lui que vous êtes en Christ Jésus. » Par Son action vous êtes en Christ Jésus. C’est pourquoi le verset 31 dit : « Que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur. » Les morts n’obéissent pas. Les morts ne répondent pas. Les morts ne se lèvent pas. Les morts ne font rien. Ils ne le peuvent pas. Et nous, à cause du péché, nous sommes spirituellement morts.

Retour à Ephésiens, et 4 :18 décrit cela en ces termes : « Les non croyants » - verset 17 – « se laissent guider par la sottise de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu… » C’est une autre façon de le dire. Physiquement vivants, spirituellement morts. « Etrangers à la vie de Dieu. » Colossiens 2 :13 insiste là-dessus : « Vous qui étiez morts en raison de vos fautes et de l’incirconcision de votre corps, il vous a rendus à la vie avec lui. » Morts dans vos transgressions. Les étudiants en grec appelleraient ceci un déterminant spatial. Vous vivez dans la sphère de la mort. Vous vivez dans le royaume de la mort, vide de tout sens spirituel, dominé par votre chair qui est incirconcise, ou non purifiée. Et dans cet état Il vous a rendu la vie. C’est exactement ce qu’Ephésiens 2 dit.

Or, cet état de mort spirituelle n’était pas celui dans lequel les humains sont venus de Dieu. Lorsque Dieu a créé Adam et créé Eve, ils étaient spirituellement vivants. Ils communiaient avec Dieu. Ils marchaient et parlaient avec Lui dans la fraîcheur du jour. Ils obéissaient à Dieu naturellement. Ils aimaient Dieu naturellement. Ils accomplissaient la volonté de Dieu naturellement. Mais Dieu leur a donné une interdiction, celle de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, en disant : « Le jour où vous en mangerez, vous mourrez. » Et le jour où ils en ont mangé, ils sont morts spirituellement.

Et tout à coup, ils devinrent étrangers à Dieu. Ils étaient perdus dans le jardin. Ils se sont couverts. Ils se sont cachés de Dieu, spirituellement morts. Et, bien entendu, ceci a fait que toute la race humaine est née morte. C’est ce que Paul relève dans Romains 5. Dans Romains 5 :12, Paul dit : « C’est pourquoi, de même que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes… » Plus loin il dit : « Comme tous meurent en Adam. » Tout le genre humain est né mort, à cause du péché d’Adam.

Paul essaie d’expliquer à ses lecteurs comment la mort d’un seul homme, Christ, a pu sauver tant de personnes. Et il explique comment la mort d’un seul a pu avoir un tel effet en montrant l’impact énorme que le péché d’un seul a eu sur toute la race humaine. Donc Paul dit : « Le péché est entré dans le monde par un seul homme. La mort est venue par le péché. La mort s’est étendue à tous les hommes. » Et l’histoire raconte le récit de cette mort. 1 Corinthiens 15 :22 : « Et comme tous meurent en Adam… »

Dieu a fait l’homme juste, Il a fait l’homme vivant, mais toute l’humanité est morte dans les fautes et les péchés. Dieu vient, et Il ordonne aux pécheurs de se repentir. Il leur ordonne de croire en Son Fils, d’aimer Son Fils, de confesser Son Fils, de se soumettre à Son Fils. Et vous posez la question : est-il possible que toute une race de Lazare réponde ?

C’est la question impérieuse qui est derrière la doctrine de l’élection. Si les gens sont seuls à décider de croire, par quelle puissance le font-ils ? Si vous dites : « Je ne crois pas en l’élection divine. Je crois que chacun est seul à décider. Chacun fait son propre choix. Dieu ne fait qu’observer et voit ce que vous allez faire, mais c’est à vous seul de le faire. » Alors, la question est : par quelle puissance le mort vient-il à la vie ? Par quelle puissance ?

Si Dieu ne leur donne pas la volonté, et que Dieu ne leur donne pas la capacité, d’où vient la force, et d’où vient la volonté ? Ceux qui nient la doctrine de l’élection divine, ceux qui nie la doctrine du salut divin comme acte de Dieu doivent croire qu’il y a quelque chose qui reste en l’homme qui le rend capable, par lui-même de vouloir, et de venir à la vie. Est-ce que c’est ce que la Bible enseigne ? La Bible ne décrit pas notre condition comme un handicap. Elle la définit comme mort. Et chacun sait que la mort signifie qu’il est impossible de répondre.

Peut-être qu’une petite révision nous aidera à comprendre ce point. Revenons à Jean 1 un instant. Jean chapitre 1. Juste pour être clair, on retrouve ceci constamment dans toute l’Ecriture. Mais bien entendu, Jean 1 :12, un verset merveilleux : « A tous ceux qui l’ont acceptée (la lumière) à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu. » Nous aimons ce verset. Bien des gens le mémorisent. « A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en Son nom, Il a donné le droit de devenir enfants de Dieu. »

Oh, puisqu’on y est, lisons aussi le verset 13 : « puisqu’ils sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté des hommes, mais ils sont nés de Dieu. » Vous ne pouvez pas naître d’entre les morts par votre propre force. Quiconque L’a reçu, chacun qui a cru et qui est devenu un enfant de Dieu a été rendu capable de le faire par Dieu. Ce n’était pas par sa propre volonté, ni celle de la chair, ni par la volonté d’un homme. C’était Dieu.

Regardez au chapitre 3 de l’Evangile de Jean. Nous allons seulement regarder quelques passages très familiers que vous connaissez tous. Jean, chapitre 3, peut-être un des chapitres les plus connus de toute la Bible.

Verset 5. Vous savez, Jésus parle à Nicodème sur le besoin de naître, ce qui veut dire qu’il est mort. Il lui faut la vie. Il a besoin de venir à la vie. Donc au verset 5, Jésus dit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’Esprit, » - et Il fait référence ici à l’eau de purification et à l’œuvre du Saint Esprit, qui était décrit dans Ezéchiel, dans la grande prophétie qui parle de la Nouvelle Alliance. A moins que tu ne naisses d’une purification et du Saint Esprit, - « on ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Celui qui est né de parents humains est humain et celui qui est né de l’Esprit est Esprit. » Tu dois naître par la puissance du Saint Esprit. Tu dois être purifié d’En-Haut. Verset 7 : « Ne t’étonnes pas que je t’aie dit : ‘ Il faut que tu sois né de nouveau.’ »

Ensuite Il dit ceci : « Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. C’est aussi le cas de toute personne qui est née de l’Esprit. » Oh, quelle déclaration ! Des gens naissent de l’Esprit parce qu’ils naissent de l’Esprit et l’Esprit va partout où Il veut aller.

Regardez Jean, chapitre 5, verset 21 : « En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui Il veut. » C’est un verset qui fait mal, si vous niez la souveraineté du salut, la souveraineté de Dieu et du salut. Le Fils donne la vie à qui Il veut. L’Esprit donne la vie à qui Il veut. Lorsque quelqu’un croit, ce n’est pas par la volonté de la chair ou par la volonté de l’homme, c’est par la volonté de Dieu. C’est Dieu qui le veut. C’est l’Esprit qui le veut. C’est le Fils qui le veut. Toute la Trinité est engagée. Jean 1, Jean 3, Jean 5, Jean 6:44. Nous avons considéré ces passages. Verset 44 : « Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne l’attire » Ensuite, la semaine dernière, nous avons vu le verset 64 : « Mais il y en a quelques-uns parmi vous qui ne croient pas. » Jean 6 :65 : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné par mon Père. »

Tout cela indique que l’on ne peut absolument pas venir de soi-même. Vous n’avez pas la volonté de le faire et vous ne pouvez pas. Vous êtes mort. Jean 8:36. C’est une déclaration toute simple. « Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres. » Vous ne serez jamais libres à moins que le Fils ne vous libère.

En regardant ceci sous un autre angle, par une autre analogie, vous n’êtes pas seulement mort, vous êtes un esclave. Vous ne serez pas vivant à moins qu’Il ne vous rende vivant. Vous ne serez pas libre à moins qu’Il ne vous libère. Et en revenant à Matthieu, chapitre 11, je crois que c’est le verset 25 apporte la même immense pensée. «Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. » Que dit-il ?

Il dit que Dieu a décidé Lui-même à qui Il veut révéler la vérité. Et Il a déterminé de la cacher aux sages et aux intelligents et de la révéler aux enfants. Pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ? Verset 26 : « Oui, Père, car c’est ce que Tu as voulu. » Il l’a fait parce que cela Lui plaisait. Ensuite au verset 27 : « Mon Père m’a tout donné, et personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

C’est très clair. Vous ne viendrez pas à la vie. Vous ne comprendrez pas la vérité. Vous ne croirez pas à moins que le Père ne le veuille. Et pourtant, n’est-ce pas surprenant ? Regardez le verset 28. Et voici le paradoxe continuel, le paradoxe apparent : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. » Que c’est surprenant !

Des gens me demandent toujours : « Comment résolvez-vous cela ? » Je ne le résous pas. Je ne sais absolument pas comment le résoudre. L’offre pour venir est faite universellement. Le pouvoir de venir est limité à ceux que le Père vivifie.

Écoutez. Vous ne trouverez aucun texte, aucun texte où Jésus se fait l’avocat de la capacité des pécheurs. Vous ne trouverez nulle part des textes où Il défendra la liberté de leur volonté. Jésus n’est pas un Arminien. Tous ces passages bibliques que j’ai cités et beaucoup, beaucoup d’autres mettent l’œuvre du salut du côté de Dieu. Toute la volonté est de Son côté. Tout le pouvoir est de Son côté.

Pour continuer de répondre à la question : « les pécheurs veulent-ils et peuvent-ils ? » je veux jeter un regard plus profond à ce que cela signifie d’être un mort vivant. Laissez-moi le prendre par petits bouts. Que dit la Bible du cœur humain ? Revenons à Genèse 6. Nous verrons quelques versets dans l’Ancien Testament, ne serait-ce que pour vous montrer cette réalité universelle.

Dans Genèse 6 :5, vous voyez toute la race humaine ici, depuis la chute. « L’Eternel » - verset 5. Parlons seulement du cœur humain. – « L’Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient constamment et uniquement vers le mal. » Toutes, uniquement, constamment. « L’Eternel regretta d’avoir fait l’homme sur la terre et eut le cœur peiné. » Le diagnostic biblique sur le cœur humain est qu’il est mauvais, encore plus mauvais et rien que mauvais. Et c’est tout.

Dans Jérémie 17 :9, Jérémie dit : « Le cœur est tortueux plus que tout, et il est incurable. » Psaume 143 :2 dit : « …Aucun vivant n’est juste devant Toi. » Et Proverbes 20 :9 pose la question : « Qui pourra dire : ‘J’ai purifié mon cœur, je suis pur de mon péché ?’ » Waouh ! « Qui peut dire : ‘J’ai purifié mon cœur, je suis pur de mon péché ?’ » Réponse : Personne ! Personne ne peut dire : « J’ai fait des efforts. J’ai purifié mon cœur. J’ai pris la bonne décision. »

Jérémie 13:23 pose la question: « Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? » Puis le prophète dit : « De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes habitués à faire le mal ? »

Lorsqu’on regarde le diagnostic biblique du cœur humain, il n’y a simplement rien à répondre. Il est incurablement mauvais. Et ce qui sort de ce cœur sont tous les péchés et iniquités qui le caractérisent. Et si vous vouliez regarder au cœur bibliquement, vous trouveriez beaucoup d’autres passages sur le cœur.

Mais parlons de l’esprit ? Qu’en est-il de l’esprit? Si le cœur est quelque chose de profond, et que l’esprit est peut-être la pensée superficielle, si nous faisons une sorte de distinction à ce niveau, qu’en est-il de l’esprit ? Je veux dire, pouvons-nous travailler là en essayant de dominer ce mal interne ? Pouvons-nous réfléchir et arriver de nous-mêmes à une consécration saine ?

Eh bien, Romains 1 :28 dit : « …Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, » à un esprit réprouvé. Le mot, au fond, veut dire un esprit qui ne fonctionne pas. Donc celui qui n’est pas régénéré a un esprit qui ne fonctionne pas, du point de vue de Dieu. De plus, 2 Corinthiens 4:4 dit: « … le dieu de ce monde a aveuglé [leur] intelligence afin qu’ils ne voient pas briller l’éclat que projette l’Evangile… »

Regardez à Romains 8 un instant, ce qui nous amène un peu plus loin dans le problème. Romains 8 :5 : « Ceux qui se conforment à leur nature propre se préoccupent des réalités de la nature humaine, tandis que ceux qui se conforment à l’Esprit sont préoccupés par ce qui est de l’Esprit. » C’est ainsi. Si vous vous conformez à la chair, alors votre esprit est occupé par la chair. Le verset 6 dit : « De fait, la nature humaine tend vers la mort. » C’est là. C’est la caractéristique de la mort spirituelle. Votre esprit se préoccupe de la chair. Verset 7 : « La nature humaine tend à la révolte contre Dieu. » - Ecoutez maintenant ! – « parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu’elle n’en est même pas capable. » Verset 8 : « Or ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu. »

Je veux dire, voilà une description plutôt limpide ! Et je vous ai lu avant, dans le passage d’Ephésiens, chapitre 4 :17-18 que « les non-croyants qui se laissent guider par la sottise de leurs pensées » - ou leur pensée vide. – « Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ils ont perdu tout sens moral et se sont livrés à la débauche pour commettre avec avidité toutes sortes d’impuretés. »

Chaque description est la même : Ignorants, obscurcis, futiles, vides, morts. Et il n’y a pas de secours. Peu importe où vous allez dans la Bible, le résultat est le même. Tite 1 :15 : « Rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules ; bien plus, leur intelligence et leur conscience sont souillées. » Le tableau de celui qui n’est pas régénéré est très sombre.

Encore un passage, 1 Corinthiens 2:14. On pourrait parler longuement sur tout ce passage, mais ne prenons que le verset 14: « l’homme naturel n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu, car c’est une folie pour lui ; il est même incapable de le comprendre. » Pourquoi ? « Parce que c’est spirituellement qu’on en juge, » on le discerne spirituellement, on le saisit spirituellement. Et devinez quoi ? Il est spirituellement mort.

Martin Luther a dit : « Un homme est comme un pilier de sel. Il est comme la femme de Lot. » « Il est comme une bûche. Il est comme une pierre. Il est comme une statue sans vie, qui n’a ni yeux, ni oreilles, ni bouche, ni aucun sens, ni cœur, à moins d’être éclairé, converti et régénéré par le Saint Esprit. » Donc il n’y a aucun espoir pour le cœur, aucun espoir pour l’esprit.

Et quelqu’un pourrait dire : « Eh bien, peut-être qu’il y a quelque part une étincelle dans la volonté. » Vraiment ? Ecoutez Jean 8 :44 : « Vous, vous avez pour père le diable. » 

Ephésiens 2 : « Vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés, … conformément au prince de la puissance de l’air, » la même chose. « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. »

Vous avez un père, le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il est un meurtrier. Il ne connaît pas la vérité. C’est un menteur. Ainsi, lorsque je dis la vérité, vous ne Me croyez pas parce que vous vivez dans un monde de mensonges sataniques. Vous n’avez pas de volonté pour la vérité. Vous voulez agir selon les désirs de votre père.

Paul dans Romains 6 :20 le dit ainsi : « Lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice. » Vous pouvez dire à une personne qui n’est pas rachetée : « Vous avez une grande liberté dans la vie. Vous êtes complètement libre de tout ce qui est juste. » En effet !!

Eh bien, de cette sorte de cœur et de cet esprit morts, et de cette volonté morte, bien entendu rien ne peut venir sinon les choses qui plaisent au père des morts vivants, Satan. Ainsi une nouvelle fois nous lisons dans Marc 7, à l’identique de ce que j’ai lu plus tôt en Matthieu 15 : « C’est du cœur de l’homme que sortent les mauvaises pensées, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans. »

Or, c’est une situation grave et j’ai précisément un texte qui la résume. Romains 3 – et certains d’entre vous savaient bien que je mentionnerais ce verset ! Mais Romains 3 le résume, au cas où quelqu’un dirait encore : « Mais, mais, mais il doit y avoir quelque chose là, il doit y avoir quelque chose dans l’homme qui lui permette de faire ce qui est juste. » Romains 3 :10 : « Comme cela est écrit » - et suit toute une série de citations tirées de l’Ancien Testament, donc c’est un diagnostic universel. – « Comme cela est écrit : ’Il n’y a pas de juste,’ » - Et quelqu’un pourrait dire : « Allons, sauf moi. » Alors le Seigneur a dit immédiatement : Pas même toi, « pas même un seul ; aucun n’est intelligent, » l’homme naturel ne comprend pas les choses de Dieu. « Aucun ne cherche Dieu. » Vous dites : « Attends, attends, attends, attends ! Dans l’Ancien Testament, il y a des phrases telles que ‘Si vous Me cherchez de tout votre cœur.’ »

Mes amis, vous ne pouvez Le chercher avant qu’Il ne vous ait déjà trouvé. Nous l’aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. « Aucun » - de son propre chef, - « ne cherche Dieu ; tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; leur gosier est une tombe ouverte, ils se servent de leur langue pour tromper. Ils ont sur les lèvres un venin de vipère. » Ils sont enfants de leur père. « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Leurs pieds courent pour verser le sang, la destruction et le malheur marquent leur passage, ils ne connaissent pas le chemin de la paix. Il n’y a aucune crainte de Dieu devant leurs yeux. »

Voilà la simple description des morts vivants. Mauvais, égoïstes ! Ils sont tous de la race de Lazare. Et nous aimons nos ténèbres et nous aimons notre péché. Nous prospérons grâce à nos désirs égoïstes. Nous voulons faire les choses qui plaisent à notre père le diable.

Soit dit en passant, ce diagnostic sur l’homme a été la conviction de chrétiens tout au long des siècles. Vous pouvez lire les déclarations du Conseil de Dort, et dans la Confession de Westminster, et dans toutes sortes d’autres confessions de foi théologiques au cours de l’histoire, c’est ainsi que l’homme est compris bibliquement.

Cette doctrine a été appelée « La totale dépravation », mais j’ai l’impression que la « totale dépravation » est un terme trompeur. Si vous regardez à « dépravation » dans un dictionnaire, c’est le synonyme de « corruption, avilissement ». C’est synonyme de quelque chose de vil. En fait être dépravé, selon le dictionnaire, c’est être dégradé, perverti, immoral à un degré dangereux, comme les violeurs et les tueurs en série. Le mot « dépravé » a une connotation d’un niveau de mal que l’on ne peut simplement pas appliquer à tout le monde. Dire que quelqu’un est totalement dépravé, c’est faire penser à quelqu’un comme Dutroux, Dahmers ou Manson, ou bien à quelqu’un qui n’a plus aucun reste de bonté humaine, qui est dépourvu de toute affection normale ou retenue. Traiter quelqu’un de « totalement dépravé » l’exclurait des gens normaux, comme quelqu’un de vicieusement pervers.

Ce n’est pas ce qui est entendu lorsque des théologiens font référence à la totale dépravation, parce que tout le monde n’est pas aussi mauvais qu’il pourrait l’être, et chaque individu n’est pas aussi mauvais que tous les autres. Ce dont nous parlons ici est ce que j’ai choisi d’appeler « l’incapacité absolue. » Ce qui est vrai de chaque individu, c’est que nous n’avons aucune capacité de répondre à l’Evangile. Nous sommes complètement incapables de nous relever nous-mêmes d’un état de mort. Nous sommes complètement incapables de donner la vue à notre cœur aveugle. Nous sommes complètement incapables de nous libérer de l’esclavage du péché. Nous sommes complètement incapables de nous tourner de l’ignorance vers la vérité. Nous sommes complètement incapables d’arrêter notre rébellion contre Dieu, de cesser d’être hostiles à Sa Parole.

Non seulement nous en sommes incapables, mais nous ne le voulons pas, nous ne voulons pas nous repentir, ni croire. Et si nous devons un jour nous repentir et croire, alors il faudra que ce soit comme pour Lazare, il faudra que Dieu, qui commande aux morts de se lever, nous donne aussi la puissance. Et dans 2 Timothée 2 :25, Paul dit que nous devons traiter les gens avec douceur, « dans l’espoir que Dieu leur donnera la repentance, » (Colombe) - Waouh ! On ne pourrait être plus clair ! - « pour arriver à la connaissance de la vérité, pour revenir à leur bon sens et pour se dégager des pièges du diable… »

La seule manière d’échapper aux pièges du diable est de revenir à son bon sens. La seule manière de revenir à son bon sens est d’avoir la connaissance de la vérité. Et vous ne pourrez avoir la connaissance de la vérité que si Dieu vous accorde la repentance.

Et dans Ephésiens 2 :8-9, encore une fois : « En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous. » Dieu doit accorder la repentance. Dieu doit accorder la foi. Et le cœur de cette grande vérité est que Dieu doit donner Lui-même la vie aux morts. La régénération est ce que les théologiens appelleraient ‘monergistique’. C’est une œuvre de Dieu seul.

Dans la régénération, nous sommes, à la base, passifs. C’est lorsque nous avons été éveillés, et que la repentance et la foi nous ont été données que tout concourt ensemble pour amener le salut. C’est ce que la Bible enseigne, et si vous ne croyez pas ceci, alors comment la doctrine biblique de l’homme peut-elle lui laisser une possibilité quelconque de salut ? Dieu ordonne-t-Il tout simplement à des pécheurs de faire ce qu’ils ne peuvent absolument pas faire, ni ne veulent ?

Quant à moi, nier cette doctrine puis évangéliser est un peu comme se tenir sur un pont au-dessus de rapides, à observer quelqu’un couler et sortir alternativement de l’eau en criant, tout en lui disant : « J’ai de bonnes nouvelles pour vous. Si vous pouvez vous sortir de là, nous vous sècherons. Venez, sortez de là ! » Il ne peut pas se sortir de là. Vous ne lui offrez rien qu’il puisse faire. L’appel de l’Evangile n’a aucun sens sans puissance.

Vous voulez me dire que Dieu ne fait rien de plus pour le croyant que ce qu’Il a fait pour les masses qui sont maintenant en enfer ? C’est seulement le fait que nous ayons quelque part trouvé quelque chose en nous pour venir à la vie ? Vous voulez me dire que Dieu a fait la même chose pour tous ceux qui ont vécu, qu’ils soient au ciel ou en enfer, et que cela dépendait réellement de nous ? De sorte que tous ceux qui sont en enfer n’ont simplement pas eu la volonté de nager ? Non !

Un dernier passage, Tite 3. Bon, peut-être encore un, mais on conclut. Tite 3 :3, 3 :3, Tite 3 :3. : « Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, » - remarquez l’état, insensés. – Tite 3 :3 : « désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de désirs et de passions, vivant dans la méchanceté » - c’est le mal – « et dans l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres. » (Colombe) Description plutôt sévère. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés » - voilà, ça vient, - « Il nous a sauvés, » - quoi ? – « - non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde - par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit ; il l’a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur. » (Colombe) Il nous a sauvés ! Il nous a sauvés ! Pas par quelque chose que nous aurions fait, mais par miséricorde.

Maintenant, seulement un commentaire de conclusion là-dessus. Certaines personnes ont essayé de faire de la régénération, de cette venue à la vie, une sorte d’œuvre préalable à la conversion. L’idée étant que la régénération a lieu, et ensuite quelque part le long du chemin après que vous avez été régénéré, vous êtes sauvé. Je n’accepte pas cela. Le mot « régénération », utilisé ici au verset 5, je viens de le lire, Tite 3 :5, palingenesias, n’est utilisé qu’ici et dans Matthieu 19 :28, dans un sens eschatologique. Mais ici, c’est le seul endroit dans toute la Bible où vous avez le mot « régénération » lié au salut. Et s’il vous plaît notez ceci, c’est « le bain de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit, » ou bien par le Saint Esprit.

La régénération et le bain sont la même chose, la même réalité glorieuse. Vous ne pouvez pas être régénérés sans être lavés. Et par conséquent, la régénération et la conversion se passent simultanément. Vous savez, il y a des personnes qui croient même que vous pouvez être régénérés sans être sauvés. Non ! C’est le bain de la régénération. La régénération est cette purification. C’est ce salut. C’est cette conversion. C’est cette rédemption. C’est cette justification. C’est cette sanctification.

Tout cela se passe dans le grand miracle, en une fois. Et cela a lieu en croyant l’Ecriture, de manière que l’on est né de nouveau, ou régénéré par la Parole vivante de Dieu qui demeure. Vous entendez l’Evangile, vous croyez l’Evangile parce qu’à ce moment-même vous êtes régénéré, vous êtes lavé, vous êtes converti, vous êtes racheté, vous êtes libéré, vous êtes justifié, vous êtes sanctifié. Tout cela arrive en même temps, tout comme pour Lazare. Et nous sortons du tombeau.

Et à la fin, toute la gloire, toute la gloire va à Dieu, toute. Et nous passerons le reste de notre vie ici-bas et dans l’éternité en Lui donnant la louange. « Quelle profondeur » dit Paul, « ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies impénétrables ! »

Si vous vous tenez à cela, les amis, si vous ne pouvez pas très bien comprendre, ni comment cela s’accorde avec « quiconque appelle peut venir », souvenez-vous : c’est insondable et impénétrable. Et il continue en disant : « Qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? » Ne pensez pas que vous pourrez complètement le comprendre, et certainement que vous ne pouvez pas Lui donner vos conseils. Sachez seulement ceci : « C’est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. A Lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen.” Et cela suffit. Amen. Prions.

Père, nous avons traité tant de choses en si peu de temps. Puissions-nous nous délecter dans la gloire qui T’appartient, et dans la joie de notre salut. Nous prions pour ceux qui ne sont pas venus à Christ, et nous les supplions, nous les prions instamment de croire, sachant que Tu recevras tous ceux qui viendront. Il n’appartient pas au pécheur d’attendre, encore et encore et de se poser des questions. C’est au pécheur de venir et demander. Et Tu fais entrer cela parfaitement dans Ton plan glorieux et souverain. Fais-le même dans des âmes ce soir, nous T’en prions, ainsi qu’en ceux qui entendent ce message, au nom de Christ. Amen.

FIN

(Citations bibliques: Version Segond 21, sauf autres mentions.)

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