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Ceux parmi vous qui sont régulièrement avec nous savent que nous traitons quelques-unes des doctrines de l’Ecriture les plus stimulantes, les plus profondes et les plus difficiles. Et j’espère que nous prenons le plus grand plaisir à creuser profondément dans la vérité précieuse de Dieu.

Dimanche dernier, nous avons commencé d’examiner ce sujet : « Pour qui Christ est-Il mort ? » Ou bien : « La nature de l’expiation. » Ou encore, comme j’ai choisi de l’appeler : « La doctrine de l’Expiation réelle. » Et je veux y revenir. Si vous étiez absent la dernière fois, cela vous aiderait vraiment de vous procurer la bande ou le CD, ce qui vous arrange le mieux, pour écouter ce que j’ai dit, et de le joindre à ce que je dirai ce soir, car vous n’aurez qu’une révision très abrégée de ce fondement important.

Ces doctrines sont un défi pour nous. Elles sont un défi car même si nous les comprenons au mieux de nos capacités d’un point de vue biblique, il en reste encore énormément à comprendre. Il reste encore la réalité insondable de la pensée incompréhensible de Dieu. Et il y aura toujours des questions que nous ne pourrons simplement jamais tout à fait résoudre. Toute symphonie doctrinale est, en quelque sorte, une symphonie inachevée. Chaque doctrine majeure de l’Ecriture finit par un accord suspendu parce que nous, avec notre pensée limitée, ne pouvons pas, ultimement, pleinement saisir l’infini de la pensée de Dieu. Mais nous faisons de notre mieux et Lui laissons le reste. Ainsi, finalement, nous Lui confions ce que nous ne pouvons pas comprendre, et acceptons de tout notre cœur ce que nous comprenons.

Assurément, la doctrine de l’étendue de l’expiation est une de ces doctrines qui nous emmènent bien au-delà des limites de notre confort. Elle étire notre pensée jusqu’à la rupture. Elle fait sortir notre théologie du périmètre de nos tolérances. Et finalement elle nous laisse avec quelques réalités incompréhensibles, et c’est très bien comme ça. Puisque nous sommes finis, et qu’Il est infini, il doit y avoir une immense différence entre ce que nous pouvons savoir et ce que Dieu sait. Mais il y a des moyens pour nous d’aller aux extrémités de notre compréhension et aux extrémités de la révélation biblique pour comprendre la grandeur et la gloire de l’œuvre de la rédemption.

Commençons aujourd’hui en quelque sorte par débroussailler notre chemin pour discuter de l’étendue de l’expiation. Jésus a dit qu’Il était venu dans le monde « pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus, » Luc 19 :10. Il est venu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il est venu pour une mission de récupération. Il est venu dans ce monde pour sauver des pécheurs, des pécheurs qui étaient alors vivants, qui avaient déjà vécu, et qui vivraient à l’avenir. Son œuvre rédemptrice sur la croix s’étendait dans le passé, s’étendait dans le futur, et s’étendait à ceux de Sa propre génération.

La venue du Seigneur Jésus fut, de tout temps, la révélation la plus parfaite du Dieu éternel. Dieu n’a jamais été aussi clairement manifesté tel qu’Il était qu’en Jésus. La nature de Dieu, le caractère de Dieu, le plan de Dieu, la volonté de Dieu se voyaient en Jésus. Alors nous en concluons que Dieu est, par nature, un Sauveur. L’apôtre Paul aime l’appeler : « Dieu notre Sauveur. » Il est par nature un Sauveur, et donc Jésus vient dans le monde pour chercher et sauver ce qui était perdu, pour accomplir cet aspect de la nature de Dieu qui tend la main pour racheter les pécheurs.

Pour que Dieu sauve les pécheurs, il fallait qu’il y ait un sacrifice pour payer la peine de leurs péchés. Jésus – qui est Dieu – vint dans le monde, prit forme humaine pour s’offrir Lui-même comme ce sacrifice, une humiliation inimaginable, un acte immérité. Sur la croix, Jésus est mort, non par la colère des hommes, réellement, mais sous la colère de Dieu. Pas par les plans des Romains et des Juifs, mais par le plan décidé par Dieu, prédestiné depuis avant que le monde soit. Et Il a subi la colère de Dieu et Il a subi la séparation de Dieu pour des pécheurs, pour tous les pécheurs qui croiraient en tout temps. Et, tandis que le faire fut un sacrifice pour Christ, c’était un sacrifice de satisfaction. C’est pour cela qu’Il est venu, pour offrir ce sacrifice, pour acquérir le peuple choisi de Dieu, pour acquérir Sa propre épouse.

Ouvrez votre Bible à Esaïe 53. C’est un bon endroit où commencer, en examinant ce sacrifice de Christ. Esaïe 53 :4. C’est la section classique de l’Ecriture qui parle de la mort substitutive de Jésus, là où Il meurt à la place des pécheurs. Et Esaïe est inspiré d’écrire sur Sa mort en ces mots, depuis le verset 4 : « Pourtant ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé. Et nous, nous l’avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié. » Ce qui veut dire qu’Il fut littéralement puni par Dieu pour nos péchés. Verset 5 : « Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes : la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie, et l’Eternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous. Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche. Pareil à un agneau qu’on mène à l’abattoir… »

Je voudrais que vous reveniez un instant sur le verset 4 : « Nos souffrances, nos douleurs, » au verset 5, « nos transgressions, nos fautes, notre paix. » « Nous étions tous » - verset 6 – chacun de nous, « mais l’Eternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous. » Nos, nos, nos, nous, nous, et la question surgit : qui est-ce ? Quels péchés a-t-Il portés, les transgressions de qui ? Pour les fautes de qui fut-Il brisé ? Pour la guérison de qui fut-Il blessé ? Les iniquités de qui furent placées sur Lui ?

Allez plus loin au verset 10 : « L’Eternel a voulu le briser. » C’est une déclaration surprenante. Parce que Dieu est, par nature, Sauveur, et Il Lui plaît de sauver les pécheurs, ce qui signifie qu’Il Lui plaît que Son Fils soit le sacrifice qui les sauve. « L’Eternel a voulu le briser par la souffrance. Après s’être livré en sacrifice de culpabilité, il verra une descendance. » (Colombe)

En d’autres termes, Il est brisé, Il souffre, Il est livré comme sacrifice de culpabilité dans l’assurance qu’Il verra Sa postérité, Sa descendance. Le verset 11 dit : « Après les tourments de son âme il rassasiera ses regards. » (Colombe) « Après tant de troubles il verra la lumière et sera satisfait. » (Segond 21) Dieu était content et Christ était satisfait parce que de là viendrait Sa descendance, Sa postérité.

Puis le verset 11 dit, vers la fin du verset : « Mon serviteur, » c’est-à-dire le Messie – « procurera la justice à beaucoup d’hommes, c’est lui qui portera leurs fautes. » Et à la fin du verset 12 : « Parce qu’Il a porté le péché de beaucoup d’hommes et qu’il est intervenu en faveur des coupables. » Et la question est : Qui sont les ‘nos’ et les ‘nous’ et les ‘beaucoup d’hommes’ ? Ils doivent être la descendance. Ils doivent être ceux qui sont la postérité née de ce sacrifice parce c’est ce qui a plu à Dieu et qui a satisfait le Christ.

Dans le Nouveau Testament, il nous est dit en 1 Timothée 1 :15 que le Seigneur Jésus est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. C’est Paul qui le dit. C’est son propre témoignage. « Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. » C’est la grande initiative. Dieu est un évangéliste. Dieu est un Sauveur. Christ, donc, qui manifeste Dieu, fait une œuvre de salut. Il est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Et tous ceux qu’Il sauve, Il leur donne mandat pour continuer cette œuvre. Et selon la grande mission qu’Il donne, nous devons aller dans le monde entier prêcher l’Evangile à toute créature. Nous devons aller et faire des disciples de toutes les nations, les baptisant et leur enseignant « à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours. » Nous sommes ambassadeurs pour Christ, suppliant les gens à être réconciliés avec Dieu. Nous avons été rachetés pour être impliqués dans cette grande entreprise d’évangélisation.

Dans Actes 1 :8, alors que Jésus quitte ce monde, Ses dernières paroles sont : « Vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. » C’est la dernière chose que Jésus a dite sur terre. « Mon Père est un Sauveur. Je suis un Sauveur et vous devez prendre le glorieux Evangile du salut et l’apporter jusqu’aux extrémités de la terre. »

C’est pour cela que nous sommes ici. Tout le reste est secondaire, tout le reste est tertiaire dans l’Eglise. Tout le reste, dans un sens, est moins important. Et je veux que rien n’amenuise cela. C’est pour cela que, quand on a enseigné la doctrine de l’élection souveraine, et qu’on a enseigné la doctrine de l’incapacité absolue, et du non vouloir, et que l’on enseigne la doctrine del’étendue de l’expiation, c’est tout à fait cohérent de continuer tout cela avec quatre soirs d’évangélisation sur quatre dimanches, puisque c’est notre mandat, c’est pour cela que l’Eglise existe.

Nous adorerons mieux au ciel. Nous servirons le Seigneur mieux au ciel, Nous nous aimerons mutuellement mieux au ciel. En fait, nous ferons tout cela parfaitement. Mais il y a une chose que nous ne ferons pas au ciel, c’est évangéliser les perdus. Ils ne seront pas là. Et Dieu, qui pleure par les yeux de Jérémie, et Jésus qui pleure de Ses propres yeux sur les perdus de Jérusalem, nous appelle à pleurer sur les impénitents et à aller, en portant la précieuse semence avec larmes.

Dieu pleure sur les impénitents. Dieu pleure sur les incroyants. Il ne prend aucun plaisir dans la mort du méchant. Et Il lance un appel gratuit fondé et authentique aux pécheurs sur toute la face de la terre, par les pages de l’Ecriture et par la bouche de tous les croyants qui vont apporter le message, un appel fondé à venir, à croire et à être sauvés.

Ce mandat d’évangélisation définit pourquoi l’Eglise est dans le monde. C’est pour cela que nous sommes là, pour prêcher l’Evangile de salut et de réconciliation et de pardon, et le ciel au monde entier. Nous devons supplier les gens de venir au salut. Comme je l’ai relevé dans le Psaume 126 :5, nous devons aller avec larmes, portant la précieuse semence de la vérité qui sauve, et récoltant la moisson de foi avec joie. C’est Jésus qui disait : « Venez à moi, vous qui êtes courbés sous un fardeau et je vous donnerai du repos. »

Il nous est dit de prier pour le salut de tous les hommes, 1 Timothée 2. Il nous est dit de donner un exemple de piété et de vivre notre vie comme des flambeaux afin que les hommes puissent voir la puissance de Christ en nous et être attirés à Lui. Il nous est dit que si nous allons prononcer le nom de Christ, nous devons aussi être comme Lui. Il nous est dit de proclamer l’Evangile et de ne jamais avoir honte de l’Evangile de Christ, car il est la puissance de Dieu pour le salut. Il nous est dit de la proclamer aux Juifs et aux Grecs également. Et c’est une offre légitime, et une offre réelle. Et chaque pécheur sur la planète doit rendre compte de sa réponse à cette offre. Et comme nous l’avons vu dans notre étude de ce matin, chacun a reçu de Dieu une responsabilité. Ce peut être la responsabilité d’une loi inscrite dans son cœur, une responsabilité de son esprit rationnel, observant la création alentour le conduisant à la connaissance de Dieu. Et S’il suit le chemin, comme il devrait le faire, en obéissant à cette gestion que Dieu lui a donnée, il trouvera la vérité qui s’ouvrira à lui. Chacun doit rendre compte, et personne n’a d’excuse. Ainsi donc nous avons le mandat d’apporter l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre. Mais nous savons ceci : « Pas tout le monde se repentira, et pas tout le monde croira. Nous savons cela. Et cela a toujours été vrai, toujours.

Des âmes innombrables, actuellement, ont quitté cette terre et sont déjà hors de la présence de Dieu pour toujours, dans un tourment éternel. Ce fait est inéluctable. Et ils y vont chaque jour que nous vivons. Par milliers, ils meurent. Il y a un enfer éternel et il sera continuellement rempli de pécheurs jusqu’à ce que l’histoire de la rédemption soit achevée, des pécheurs qui ont ignoré la conscience, des pécheurs qui ont ignoré la loi écrite dans leur cœur, des pécheurs qui ont ignoré ce qui était connu de Dieu qui était placé en eux, des pécheurs qui ont ignoré la vérité quand ils l’ont entendue, l’Ecriture quand ils l’ont lue, l’Evangile quand il leur a été prêché, des pécheurs qui ont rejeté la grâce et la bonté de Dieu, des pécheurs qui ont refusé de se repentir. Et ils finissent tous en enfer, et s’ils avaient eu le choix, même en enfer, de faire autrement, ils ne l’auraient pas fait. Ils n’ont montré aucun intérêt pour Dieu avant, ils n’auront aucun intérêt pour Lui maintenant.

Ainsi, nous sommes appelés à une tâche universelle, et les pécheurs doivent rendre compte de leur manière de répondre au message, quel que soit le niveau auquel ils le reçoivent. Or, comme je le relèverai dans le sermon de dimanche matin prochain, il y a des degrés de châtiments en enfer. Les punitions ne seront pas de même sévérité pour tous en enfer. Elles dépendront de combien de vérité l’on a reçue ; la vérité est dangereuse. Plus vous en avez, plus vous êtes coupables, plus grande est votre culpabilité, plus important est votre châtiment.

Nous ne devrions pas en être surpris. Revenez à Esaïe 6, puisque vous êtes dans Esaïe. Esaïe chapitre 6. C’est un appel de Dieu au prophète Esaïe. Et au verset 8, l’Eternel pose une question. Et la question est celle-ci : « Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous ? » Le peuple de Dieu a de gros problèmes. Il est en grand danger. Le chapitre précédent, le cinquième, expose les péchés qui caractérisaient le peuple de Dieu, et le jugement arrive, un jugement sévère et mortel arrive. Il est décrit à la fin du cinquième chapitre. Et Dieu a besoin d’un messager pour avertir, un messager pour appeler le peuple à la repentance avant que le jugement ne survienne. Et la question est posée : « Qui vais-envoyer, et qui marchera pour nous ? » ce qui signifie la Trinité.

Et Esaïe répond : « Me voici, envoie-moi ! » J’irai. Ceci, évidemment devrait être la réponse de tout croyant. « Qui enverrai-je dans ce monde plongeant tout droit vers le jugement ? » « J’irai. » Ensuite la déclaration la plus bizarre. « Il a alors ordonné : Va dire à ce peuple.’ » « Tu vas leur dire, tu vas leur parler de jugement, et leur parler de grâce, et de pardon, et de miséricorde aussi. Dis-leur de se détourner de leur péché. Vas-y, parle-leur. »Puis il est dit : « Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas, vous aurez beau regarder vous ne saurez pas. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles et ferme-lui les yeux pour qu’il ne voie pas de ses yeux, n’entende pas de ses oreilles, ne comprenne pas de son cœur, ne se convertisse pas et ne soit pas guéri. »

Ce que cela veut dire – et, en passant, ce passage est cité plusieurs fois dans le Nouveau Testament, parce que c’est le passage déterminant sur l’obstination d’une société impie, en particulier Israël. « Sache ceci, » dit-Il à Esaïe, « Ils écouteront mais ne comprendront pas. Ils verront, mais ne saisiront pas. Ils seront insensibles, durs d’oreille, aveugles. Ils ne recevront rien. Ils ne reviendront pas. Ils ne se repentiront pas. Ils ne seront pas guéris. Alors, sache ceci quand tu iras. »

J’ai lu quelque part, juste hier, une petite note qui disait : « Il y a un courant massif de gens qui se tournent vers Christ en ce moment. » Vraiment ? Où est-ce ? Je dois rater quelque chose. Et il a posé la bonne question au verset 11. « J’ai dit :’ Jusqu’à quand Seigneur ?’ » Je veux dire, pourquoi devrai-je faire cela très longtemps ? Combien de temps le ferai-je, quelques semaines, peut-être ? Non, continue « jusqu’à ce que la dévastation ait privé les villes d’habitants et les maisons d’être humains et que le territoire soit dévasté, désertique, jusqu’à ce que l’Eternel ait éloigné les êtres humains et qu’une grande partie du pays soit abandonnée. » Continue jusqu’à ce que la place soit dévastée. Fais-le jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne à atteindre, continue de prêcher.

Vous direz : « Ho, attendez une minute ! Ceci semble stérile ! » Non ! Le verset 13 est la clé. « S’il y reste encore un dixième des habitants … » C’est l’une des constructions hébraïques les plus complexes de tout passage de l’Ancien Testament. Je ne vais pas essayer de la démêler pour vous. Simplement dire que Le Seigneur dit qu’il y a un dixième, c’est ce que nous appelons la « doctrine du reste ». Il y a un dixième. Il reste une souche. Et à la fin du verset 13, « la souche de ce peuple donnera une sainte descendance. » Il y a un groupe, il y a un reste, il y a une descendance sainte. C’est la même descendance que le Messie a vue dans Esaïe 53, et Il a pu voir Sa descendance et Son âme a été satisfaite. Pensez-vous que Dieu fait mystère de qui va être sauvé ? Bien sûr que non! Il sait. Il sait qu’ils seront peu nombreux. Il sait qu’il y aura un reste. Il sait que ce ne sera qu’une partie, une descendance sainte. Le mot « sainte, » signifie, “mise à part. »

Ainsi, nous allons, comme Esaïe est allé. Nous allons dans le monde et nous allons avec l’Evangile, et nous savons que la plupart ne croiront pas. Et nous pourrions être très découragés, et dire, « Jusqu’à quand vais-je le faire ? » Et le Seigneur dit : « Continue parce qu’il y a parmi eux une postérité que j’ai déjà désignée comme sainte. » Ils sont déjà, dans le plan de Dieu, mis à part pour Dieu. Ils sont les élus qui, en entendant l’Evangile, se repentiront et croiront.

Vous vous rappelez de Actes 13 :48 : « Les non Juifs se réjouissaient en entendant cela, ils célébraient la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. » Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. Il y a un reste. Il y a un peuple destiné à la vie éternelle.

Dans Actes 18, le Seigneur est apparu à Paul en vision. « N’aie pas peur » dit le Seigneur « mais parle et ne te tais pas, car je suis moi-même avec toi et personne ne s’attaquera à toi pour te faire du mal. » - Ecoutez ceci - : « En effet j’ai un peuple nombreux dans cette ville. » Ils n’étaient pas encore convertis. Tu vas là-bas, tu prêches puisque j’ai déjà là-bas bien des gens faisant partie de cette postérité sainte. Ils n’attendent que d’entendre.

Alors, qui croira ? Qui croira? « Qui croira notre rapport ? » dit Esaïe. Qui sera sauvé à la prédication de l’Evangile ? Chacun doit rendre compte et l’offre est valable, mais qui sera sauvé ? Et ceci nous lance dans l’examen de la doctrine de l’expiation réelle, ou l’expiation limitée, ou l’expiation spécifique, ou l’expiation particulière, tous ces noms lui ont été donnés.

Or nous savons déjà ceci, en posant la question : qui croira et sera sauvé ? Nous venons juste de parler de la doctrine de l’incapacité et du non vouloir, parfois appelée la doctrine de la totale dépravation. Et cette doctrine dit qu’aucun pécheur – et c’est ce que la Bible enseigne – aucun pécheur, de son propre chef, ne peut ni ne veut chercher Dieu, d’accord ? Aucun pécheur, de lui-même, ne recherchera la vérité, ne voudra chercher la justice, ne viendra à la réconciliation ni au salut. Il ne veut pas parce qu’il ne peut pas. Son état de mort dans le péché rend cela impossible. Ainsi, les seuls qui peuvent venir sont ceux à qui Dieu donne la vie et la lumière, la compréhension, la repentance et la foi. Et nous avons aussi appris dans l’étude précédente que ceux à qui Dieu les donne sont ceux à qui Il a choisi de les donner. Dieu choisit qui Il veut sauver et Dieu sauve ceux qu’Il a choisis.

Donc clairement, le salut est entièrement de Dieu. C’est Sa postérité sainte. C’est Sa descendance sainte, dans le langage d’Esaïe 53. C’est Son peuple qu’Il a déjà identifié. Mais leur salut n’est pas séparé de leur volonté, mais il est en harmonie avec leur volonté lorsque leur volonté est transformée par la puissance de Dieu. Ainsi est soulevée la question : pour qui Christ est-Il mort ? Pour qui est-Il mort ?

Et nous avons dit la dernière fois, je révise rapidement, que la plupart des gens dans l’Eglise pensent qu’Il est mort pour tous potentiellement, et pour personne effectivement, n’est-ce pas ? Il est juste mort pour tous potentiellement, c’est en quelque sorte là, et vous pouvez le prendre si vous voulez, ou vous ne le faites pas, ce ne sera pas applicable à vous. Donc Il est mort pour tous potentiellement et pour personne dans les faits. C’est pourquoi l’application de l’expiation dépend de la décision du pécheur d’appliquer l’œuvre d’expiation de Jésus Christ en sa propre faveur. Et si le pécheur ne croit jamais, s’il choisit de ne jamais recevoir Christ, alors la mort de Christ pour lui reste un potentiel non réalisé.

Ainsi, ceux qui croient cela – ici écoutez très attentivement - croient que l’expiation de Christ est limitée dans ses effets, d’accord ? Elle est limitée dans ses effets. Ils aiment dire qu’ils ne croient pas en une expiation limitée, qu’ils croient dans une expiation illimitée. Ce n’est pas vrai. Ils croient en une expiation qui est limitée dans sa puissance, qui est limitée dans son effet, qui est limitée quant à son impact sur la volonté du pécheur. C’est une expiation très limitée. Ils croient qu’elle est illimitée en étendue, qu’elle s’étend à l’ensemble de la race humaine, mais elle est très limitée dans son effet.

Ce que la Bible enseigne est précisément l’inverse. Elle est limitée dans son étendue, à ceux que Dieu choisit et sauve. Et pour eux, elle est illimitée dans son effet, dans sa puissance. Ce n’est donc pas un salut potentiel pour tous, c’est un salut réel pour beaucoup. Qui sont « nos, nos, nous, nous et beaucoup » et les nombreux pour qui Il est mort, pour qui Il a réellement porté le jugement des péchés ? C’est la postérité sainte. C’est la descendance sainte. Ce sont les élus du Père. C’est l’Epouse du Fils. Vous voyez, cela change tout.Si vous croyez qu’il flotte autour du monde cette espèce de vague expiation potentielle, et que vous n’avez qu’à convaincre des pécheurs de s’en emparer, pour en avoir l’avantage, alors l’évangélisation prend une approche toute différente. Tout devient un travail sur la volonté du pécheur pour obtenir qu’il rende effective cette expiation, qui n‘est que potentielle.

Et vous devez vous demander qui en a le crédit, alors ? Pas vrai ? Cela ne semble pas être la meilleure manière de glorifier Dieu. Voyez-vous, c’est l’idée que l’expiation de Jésus est illimitée dans son étendue mais très limitée dans son effet. En fait ceci ne suffit pas pour vous sauver. Est-ce étonnant ? Jésus mourant sur la croix, payant le prix pour votre péché, avec cette théologie, c’est insuffisant pour vous sauver. Vous devez faire quelque chose pour le compléter, ce qui, pour moi, ressemble à un salut par les œuvres. Mais comment le pécheur va-t-il faire cela, lui qui en est absolument incapable, et qui ne le veut pas ? Mort dans ses fautes et dans son péché, aveuglé par Satan ? Donc nous savons que pas tout le monde sera sauvé. L’expiation est limitée dans son étendue, et la question est, qui l’a limitée ? Qui l’a limitée ? C’est Dieu.

Je sais que c’est quelque chose de difficile à accepter. Mais c’est Lui qui l’a fait. Il y a un enfer, et la plupart de ceux qui vivent dans ce monde finissent là. C’est ainsi. La doctrine vraiment difficile est la doctrine du châtiment éternel. S’il n’y avait pas d’enfer, point ne serait besoin de même discuter de ces autres sujets, ils ne seraient qu’académiques. Mais c’est Dieu qui décide de ceux qu’Il veut sauver, et qu’Il a choisis avant la fondation du monde.

Je ne peux simplement pas voir Jésus sur la croix, voir Jésus tout en haut de la croix, levant les yeux et disant : « Cela démarre. » Quoi ? « C’est potentiel. » Ce n’est pas ce qu’Il a dit, n’est-ce pas? La mort de Christ fut-elle un paiement plein et complet, satisfaisant Sa juste colère, pour un peuple particulier, choisi ? Ou fut-elle une mort potentielle pour personne ? Une mort réelle pour personne, une potentielle pour tout le monde ?

Regardons à l’Ecriture et voyons comment comprendre cela. Nous n’avons que peu de temps. Ce sera une sorte de survol. Nous devons examiner certains termes. Bien. Le monde, prenons le monde. Chacun vient en disant: « Attendez une minute, attendez une minute, pourquoi le monde ? Pourquoi le monde ? Laissez-moi vous aider un peu, d’accord ? C’est comme les jeux que vous faisiez quand vous étiez petit pour apprendre à chercher des versets bibliques rapidement, l’exercice de l’épée [car la Parole est appelée une épée dans Ephésiens 6. Ndt]. Il faudra un peu courir avec moi !

Nous avons entendu mentionner le mot monde. Lorsque nous entendons ‘monde’, nous pensons que c’est tous ceux qui ont vécu de tout temps. Ce n’est pas biblique. Jean 1 :9. « Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Venant dans le monde, qu’est-ce que ça veut dire ? Cela signifie-t-il qu’Il est venu vers chaque être humain sur toute la face de la terre ? Non, cela signifie simplement qu’Il est venu dans le domaine humain. Il était dans le monde. Il était dans le domaine humain. « Le monde a été fait par elle [la Lumière – Christ. Ndt] et le monde ne l’a pas reconnue. » « Monde » n’est qu’un terme pour l’humanité, ou le monde créé. Il est venu dans le monde, Dieu en chair humaine. Il n’y a rien à propos de chaque individu sur la planète étant nécessairement impliquée dans ce monde, que l’ordre créé, que l’humanité.

Donc ici vous voyez que le mot monde doit immédiatement être spécifié. Jean 1 :29 : « Le lendemain, il vit Jésus s’approcher de lui et dit : ‘Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché » - de quoi ? – « du monde.’ »

Or attendez, nous devons tout de suite nuancer ceci, n’est-ce pas ? S’Il avait enlevé le péché du monde, tout le monde serait – quoi ? – sauvé ! Chacun aurait son péché enlevé. Donc immédiatement il faut définir le mot ‘monde’. Et comment le définir ? Il est venu dans ce domaine humain, Il est venu dans cet ordre créé, Il est venu vers l’humanité pour ôter le péché. Et dans le futur, bien entendu, il sera complètement ôté dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre.

Mais vous remarquerez que ceci est clairement limité. Il n’est pas venu pour ôter le péché de tout le monde. Revenez au verset 11 : « Elle est venue chez les siens, mais les siens ne l’ont pas accueillie. » Verset 12 : « Mais à tous ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu. » Donc enlever le péché du monde est alors défini par ceux qui ont cru en Lui. Ce sont les seuls qui ont le droit d’être pardonnés et de devenir enfants de Dieu. Donc ‘monde’ n’est qu’un terme générique signifiant ‘humanité’, l’ordre créé. Et il faut qu’il soit défini.

Dans Jean chapitre 3, verset 13, encore une fois : « Dieu a tant aimé le monde. » Et c’est quelque chose dont nous parlerons prochainement : A quel point l’amour de Dieu est-il vaste, large, haut et profond ? « Dieu a tant aimé le monde. » Qu’est-ce que cela signifie ? C’est l’humanité. « Qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » Oui, immédiatement vous savez que ‘monde’ doit être précisé. Si on ne le fait pas, nous allons tous ici devenir des universalistes, avec tout le monde qui sera sauvé. Et nous savons que cela ne peut être vrai puisque la Bible est si claire quant au jugement.

Dans Jean chapitre 4 – tout ce que cela signifie en Jean 3, c’est qu’Il a aimé l’humanité, Il a aimé le genre humain. Il a aimé des gens de toutes tribus, langues et nations. Il a aimé, et dans un sens très général, le sens de la grâce commune, et l’offre de l’Evangile et la compassion, Il montre de l’amour envers le monde. Mais Son amour qui sauve, pour le monde, est limité à ceux qui, dans le monde, domaine de l’humanité, croient. « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui… »

Jean 4 :42, on a de nouveau la même chose. Il est dit : « Ce n’est plus seulement à cause de ce que tu as dit que nous croyons, car nous l’avons entendu nous-mêmes et nous savons qu’il est vraiment le Messie, le Sauveur du monde. » Il n’est pas dit qu’Il est le Sauveur potentiel du monde. Il est le Sauveur du monde, sans nuance, par conséquent le ‘monde’ doit être nuancé, défini, vous ne pouvez nuancer le mot « Sauveur. » Il est le – pour ainsi dire - Sauveur potentiel. Vous essaieriez de protéger le concept universel de ‘monde’ et vous finiriez par limiter le Sauveur. Cela met bien en lumière le tableau, n’est-ce pas ? Soit vous limiterez l’effet de l’œuvre salvatrice de Christ, soit vous limiterez son étendue, c’est l’un ou l’autre.

Il est le Sauveur du monde dans ce sens : Il est le seul Sauveur que ce monde n’aura jamais. Il est le seul Sauveur que la race humaine ne connaîtra jamais. Le monde n’a pas d’autre Sauveur. Et ce qu’il est vraiment important de noter, tout au long de l’Evangile de Jean, partout où vous lisez ceci : « le Sauveur du monde », « Dieu a tant aimé le monde, » « Il était dans le monde, » et cetera, gardez à l’esprit que Jean parle dans un climat de racisme juif pour les non-Juifs. Et l’idée que le Messie soit pour le monde était une idée étrangère, sans jeu de mot. C’était une idée révolutionnaire.

Dans Jean 6 :33, on retrouve le même accent. « En effet, le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Au monde ! A quelle partie du monde ? Verset 35 : « Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Vous aurez la vie si vous venez et croyez, que vous soyez de n’importe quelle nation sur cette planète. Il est le Sauveur du monde. 1 Jean 4 :14 dit la même chose, dans le sens que ce n’est pas limité aux Juifs.

Mais c’est limité. C’est toujours limité à ceux qui croient. Jean 6 :33, que nous venons de lire, et Jean 6 :51 vont dans le même sens. « Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai c’est mon corps. » Il donne Sa vie pour le monde, mais qui, dans le monde ? Il dit dans le même verset : « Celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Il est toujours spécifié que c’est en croyant, en croyant. Vous le voyez encore, c’est tout au long de l’Evangile de Jean. Jean chapitre 12 :47-48, de nouveau, il faut le préciser : « Si quelqu’un entend mes paroles mais n’y croit pas, ce n’est pas moi qui le juge, car je suis venu non pour juger le monde, mais pour le sauver. » Evidemment, cela ne signifie pas qu’Il va sauver chaque être humain vivant. Cela signifie qu’il étendra Son salut, sans tenir compte de la race, ni de la couleur, ni du sexe, sur toute la planète, l’humanité en général.

Regardez au chapitre 14 :22. Ce n’est qu’un exemple de plus qui montre comment toujours définir le monde. Judas, dans Jean 14 :22 : « Jude – à distinguer de l’Iscariot – lui dit : ‘Seigneur, comment se fait-il que tu te feras connaître à nous et non au monde ?’ » Que pensez-vous que Jude voulait dire par là ? Que voulait-il dire par « Tu te feras connaître à nous et non au monde ? » Il ne voulait certainement pas le dire à chaque être humain de la planète. Ici il signifie le monde extérieur, le plus large domaine de l’humanité en dehors de ce groupe restreint, le public en général.

Et Jésus comprenait Ses propres limites sur le mot « monde ». Regardez à Jean 17, très important, Jean 17. Jésus prie, et Il prie pour, verset 6 « les hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. » Les hommes que Tu m’as donnés du milieu du monde, Je prie pour eux. « Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé Ta parole. » Puis continuez au verset 9 : « C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde. » Voilà Jésus n’intercédant pas pour le monde, mais pour les hommes que Dieu Lui a donnés du milieu du monde. De nouveau, vous devez le définir, et Jésus Lui-même fait cette distinction.

Dans Jean 17 :15, Il prie pour les Siens en disant : « Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal. » Et ici Il comprend le monde comme cette entreprise humaine avec tout son péché. Au verset 16 Il dit : « Ils ne sont pas du monde. » Au verset 18 : « Tout comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai moi aussi envoyés dans le monde. » Mais « Je ne prie pas pour le monde, Je ne prie que « pour ceux que Tu m’as donnés du milieu du monde. » Même Jésus savait qu’il y avait des nuances dans l’usage du mot « monde », sens général, au-delà d’Israël, incluant toutes les races et les langues. Le monde est toujours défini, jamais il n’y a de cas où l’on peut dire d’une façon dogmatique qu’il signifie chaque être humain ayant vécu.

En fait, dans Jean 12 – je ne peux résister à cela, je viens d’y penser – Jean 12 :19. Les Pharisiens se faisaient de plus en plus de souci au sujet de Jésus, alors en Jean 12 :19, il est dit : « Les Pharisiens se dirent donc les uns aux autres : ‘Vous voyez que vous ne gagnez rien ; voici que tout le monde se met à le suivre.’ » Alors, que pensez-vous qu’ils voulaient dire par là ? Chaque être humain vivant ? Non, c’est encore nuancé. En Luc 9:25, Jésus dit : « Que sert-il à un homme de gagner le monde entier ? » Eh bien, c’est défini, aucun homme ne possédera le monde tout entier.

Ainsi, nous comprenons par le contexte que le terme ‘monde’ doit nous entraîner plus loin que le provincialisme, que l’étroitesse et que le racisme du judaïsme, pour nous amener à l’étendue de l’expiation qui s’étend sur cette terre à tous les temps et à toutes les nations. Paul, dans Romains 11:15 dit que le rejet d’Israël a entraîné la réconciliation du monde. Et, encore une fois, Paul ne croit pas un seul instant que cela signifie que chaque individu vivant sera réconcilié avec Dieu. Ce qu’il veut dire, c’est que le rejet d’Israël mis à part, l’Eglise est greffée et l’Eglise est composée de Juifs et de non-Juifs.

Les Juifs trouvaient cela difficile. C’est pourquoi les apôtres ont dû en quelque sorte les choquer par le fait que le Seigneur faisait une œuvre parmi les non-Juifs. Vous vous souvenez du livre des Actes ? Actes 10 : « Pierre parlait encore quand le Saint Esprit descendit » - sur Corneille, sur des non–Juifs, - « et tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de ce que le don du Saint Esprit était déversé même sur les non-Juifs. » Eh bien, ceci faisait partie de ce même provincialisme. Et il n’avait jamais été prévu que l’Evangile ne soit limité qu’à Israël. Il en va de même dans Actes 15 :6, et la suite. Nous le voyons au verset 7. « Pierre se leva et leur dit : ‘Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix parmi nous : il a été décidé que les non Juifs entendraient par ma bouche la parole de l’Evangile et croiraient. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint Esprit comme à nous. Il n’a fait aucune différence entre eux et nous, puisqu’il a purifié leur cœur par la foi.’ » C’est pour les Juifs une pilule dure à avaler, que l’Evangile s’étende au-delà du Judaïsme à l’humanité de toute langue, de toute tribu, de tout peuple et de toute nation.

Donc nous examinons le mot ‘monde’ et nous le définissons toujours. Il y a encore un passage – en fait deux - qui demandent brièvement notre attention. Je vais rapidement les commenter. 1ère lettre de Jean, chapitre 2 : … Jésus Christ le juste. » - Verset 2: « Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux de monde entier. » Que dit-il ? « Qu’ Il est la propitiation non seulement pour nos péchés… » - de nouveau ceci est très juif dans son contexte, - « mais pour le monde entier. » Il relève la même chose que Jean faisait répétitivement, le même point relevé dans le livre des Actes, le même point que Paul relevait dans Romains 11 : Que l’Evangile n’est pas limité au peuple juif.

Propitiation, à propos, est un mot très fort, hilasmos dans le grec. Et la « propitiation » signifie en fait la satisfaction de la juste colère de Dieu. Ce n’est pas quelque chose de potentiel. C’est un terme réel. Il rend Dieu propice, Il satisfait Dieu, sur Lui est appliquée la colère de Dieu à cause de nos péchés. Mais pas seulement pour les nôtres, comme le peuple de l’intérieur, mais pour le monde entier. Ce qui veut dire qu’il n’y a aucune autre propitiation pour des gens d’aucune autre nation que par Celui qui est notre propitiation.

Si cela signifiait qu’Il avait été réellement une satisfaction pour tout individu ayant vécu, alors le mot est beaucoup trop fort pour signifier quelque chose de potentiel. Il devrait signifier que c’est réel, parce que c’est une satisfaction. Dieu a été satisfait du sacrifice fait en leur faveur. Rien ne manque. Et la mort de Jésus, très coûteuse, fut une satisfaction. Il fut l’agneau sacrifié au jour ultime des expiations, dont le sang versé devant Dieu fut vraiment satisfaisant. ‘Propitiation’ est un mot trop fort pour signifier quelque chose de potentiel, parce que ‘propitiation’ veut dire que la colère de Dieu est détournée pour toujours. Non seulement pour nous, mais pour tout non-juif ou qui que ce soit d’autre qui croit.

Et dans 2 Corinthiens, chapitre 5, et je vais juste traiter encore ceci, parce que je sais que si je ne le fais pas, vous viendrez me poser des questions à son propos ! 2 Corinthiens 5 :19 : « Dieu était en Christ : il réconciliait le monde avec lui-même… » Et de nouveau vous direz : « Bon, d’accord, réconciliant le monde. Les gens savent toujours … n’a-t-Il pas réconcilié le monde entier ? » Eh bien, que voulez-vous dire par ‘le monde’ ? Il doit toujours être défini. Autrement vous finissez par être, comme je l’ai dit, un universaliste, et alors que faites-vous de tous ceux qui sont envoyés en enfer ? Dieu réconcilie le monde avec Lui-même. Et qu’est-ce que cela veut dire ? Ecoutez ceci: « … en ne chargeant pas les hommes de leurs fautes. » Ce n’est pas du tout du potentiel, c’est vraiment réel.

Dieu réconcilie. Dieu ne rend pas la réconciliation possible. Dieu n’ôte pas une barrière à la réconciliation. Dieu ne donne pas, vous savez, une sorte de huit dixièmes du contrat, disant au pécheur de faire les deux pas suivants. Il réconcilie le monde avec Lui-même en Christ, c’est-à-dire par la mort de Christ, ne mettant plus leurs péchés à leur charge. Et laissez-moi vous dire, les amis, ne plus avoir vos péchés comptés à votre charge signifie qu’Il a pris vos péchés sur Lui pleinement et entièrement, et que vous n’êtes plus du tout sous la condamnation.

Et ce n’est pas un salut potentiel, c’est un salut réel. Quel que soit le ‘monde’ ici, ce sont ceux qui n’ont plus leurs péchés à leur charge. Ce sont ceux qui sont, verset 17, de « nouvelles créatures en Christ. » Ce sont ceux dont il est dit, au verset 21, « Celui qui n’a pas connu de péché Il l’a fait devenir péché pour nous. » Pour qui ? Ceux qui ont été réconciliés avec Dieu pour qu’« en Lui nous devenions justice de Dieu. »

Dans la Bible il n’y a rien qui s’appelle une ‘expiation potentielle’. Cela signifie simplement qu’il n’y a aucune limite raciale, il n’y a aucune limite ethnique. Ces passages parlant du monde sont tous précisés. Ce n’est que l’humanité, le monde humain, ce domaine, pas chaque personne individuelle qui existe. Vous savez, on nous a servi cela au cours des années. Christ n’a pas pleinement payé, Il n’a pas réconcilié, Il n’a pas pleinement satisfait Dieu afin que Dieu ne compte plus de péchés à la charge de chaque être humain qui est dans le monde. S’il était vrai qu’il y a un salut réel et qu’il ne peut y avoir d’enfer parce qu’il ne peut y avoir de châtiment. C’est – alors Dieu serait quoi ? Pas juste, mais quoi ? Injuste !

Alors, vous dites : « Bon, la Bible dit : ‘Tous,’ la Bible dit ‘tous.’ Je sais qu’elle dit ‘tous.’ » Oui, elle dit ‘tous’. Voulez-vous examiner quelques ‘tous’ ? Romains 5. Regardons quelques ‘tous’. Ne me laissez que quelques minutes et nous y arriverons. Je n’ai que quelques 45 passages ici. Nous pouvons nous arrêter n’importe où, et nous les verrons à un autre moment.

Mais Romains 5 :18. C’est encore un passage important: « Ainsi donc, de même que par une seule faute la condamnation a atteint tous les hommes… » Cette seule faute fut celle d’Adam, d’accord ? Et elle a affecté tous les hommes. « De même par un seul acte d’acquittement, la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. » Eh bien, si on ne fait pas attention, si vous tirez un parallèle dans la mauvaise direction, vous allez aboutir à ceci : « Tous les hommes ont été affectés par le péché d’Adam, et sont devenus pécheurs, c’est pourquoi tous les hommes sont affectés par l’œuvre de justice de Christ, et deviennent justes. » Le problème avec ça, c’est que ce n’est pas vrai.

Ce n’est qu’un exemple qui est donné ici. C’est simplement ceci. L’argumentation arrive, Paul parle de l’impact de l’œuvre de Christ, en quoi cette œuvre de Christ est l’œuvre de rachat pour tous ceux qui croient. Et la question qui surgit dans l’esprit du lecteur sera : « Comment l’acte d’un seul homme peut avoir un tel effet ? Comment l’acte d’un seul homme peut-il avoir des implications si gigantesques ? » Alors il fait simplement un parallèle. « Regarde, par le péché d’un homme, tous les hommes sont morts. Tous ceux qui sont morts sont morts. Et par la justice d’un homme, tous ceux qui sont devenus justes sont devenus justes. » Il change même sa terminologie au verset 19 où il dit – que pour s’assurer que nous ne pensions pas que le ‘tous’ est inclusif – « En effet, tout comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, beaucoup seront rendus juste par l’obéissance d’un seul. » Et je pense qu’il met les choses ainsi de manière à éviter une mauvaise compréhension du verset 18 comme s’il disait que tout le monde serait sauvé.Et il s’empresse de dire : « Holà, ce n’est pas ce que j’essaie de dire. Utilisons le mot ‘beaucoup’ pour éviter la confusion. Nous voulons seulement illustrer le fait que l’œuvre d’un seul homme, l’acte d’un seul homme affecte tous ceux qui descendent de cet homme-là. » Donc tout est dans le sens approprié, défini, une fois encore, selon le contexte.

Allez à Romains 8 :32. Voilà de nouveau « tous » « Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a donné pour nous tous. » Qui est « tous » ici ? Christ a été livré pour nous tous. Mais certains vont dire : « Eh bien, Il a été livré pour tous dans le monde entier. » Qu’est-ce qu’il dit ici ? Est-ce le « nous » de Paul ?

Alors, revenons au verset 31, juste un verset avant : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Or qui sont « nous » ici ? Chaque individu du monde entier ? Dieu est-Il pour chacun dans le monde entier ? Nous avons un « nous » précisé. Alors, qui est le « nous » pour qui est Dieu ? Je vais vous dire qui c’est. Verset 29. « Ceux qu’il a prédestinés à devenir conformes à l’image de son Fils, ceux qu’il a prédestinés » - verset 30 – « il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a aussi déclarés justes ; et ceux qu’il a déclarés justes, il leur a aussi accordé la gloire, … Et si Dieu est pour nous qui sera contre nous ? » C’est le « nous » de ceux qui ont été prédestinés, et appelés et justifiés et glorifiés. Pour le dire autrement, verset 33 : « Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? » Ce sont les élus, nous sommes les « nous tous ».

2 Corinthiens chapitre 5. 2 Corinthiens 5 :14. Et ici le langage ressemble beaucoup à Romains 5, pour que vous puissiez le comparer. 2 Corinthiens 5, nous étions dans les quelques versets qui suivaient. Je veux revenir aux versets 14 et 15 : « L’amour du Christ nous étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous, donc tous sont morts ; Il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » (Colombe) Or le « tous » est défini. Maintenant suivez ceci avec attention.

« L’amour du Christ nous étreint, nous qui avons discerné ceci : un seul est mort pour tous. » Certains disent : « Oh, Il est mort pour tous. Il est mort pour le monde entier, chaque individu dans le monde. » Est-Il mort pour eux tous ? Non ! « Il est mort pour tous, donc tous sont morts. » Tous ceux pour qui Il est mort sont morts. Qu’est-ce donc ? Eh bien, lorsque vous êtes venus à Christ, vous souvenez-vous, vous êtes morts, n’est-ce pas vrai ? « Je suis crucifié » - quoi ? – « avec Christ. » En Lui vous mourrez. Donc, « Il est mort pour tous, tous donc sont morts. » Il est mort pour les « tous » qui sont morts en Lui. Verset 15 : « Il est mort pour tous » - et qui sont « tous » ? « Afin que les vivants… » Il est mort pour ceux qui sont morts et qui vivent en Lui. C’est pour eux qu’Il est « mort et qu’Il est ressuscité. » - fin du verset 15, « pour eux. » (Colombe)

On pourrait regarder au mot « beaucoup » si nous avions le temps. Il a des usages intéressants, et vous trouverez de nombreuses références avec le mot « beaucoup ». Nous en avons déjà vu un en Romains 5, donc vous pouvez le comparer, disant que le Seigneur n’est pas mort pour tous mais pour beaucoup. Et c’est une autre manière de dire la même chose, « tous » voulant dire « tous » dans un sens large pour l’étendue du monde, « beaucoup » signifiant « moins que chaque individu. »

Dans Hébreux 9 :28: « De même Christ s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes. » Waouh ! Il a offert de porter les péchés de beaucoup. On ne veut pas en faire plus avec ces mots, sauf comprendre dans leur contexte comment ils sont toujours définis.

Écoutez Matthieu 20 :28 : « C’est ainsi que le Fils de l’Homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »  Pour beaucoup. Qui sont les « beaucoup » ? Tous ceux qui allaient croire. Il était en fait une rançon. Il était réellement une satisfaction. Il a vraiment pourvu à l’expiation. Il a effectivement accompli une expiation pour ceux qui croiraient.

Pour le mettre dans la langue de l’ange, cela donne ceci. L’ange dit : « Joseph, descendant de David, n’ai pas peur de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient du Saint Esprit. Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus » - écoutez – « car c’est lui qui sauvera » - qui ? – « son peuple de ses péchés. » La Bible n’enseigne nulle part un salut potentiel. Il sauve Son peuple de ses péchés. C’est ce qu’Il va faire quand Il viendra. Il sera un vrai salut pour Son peuple.

Jean 10 :11 : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » - Et je connais mes propres brebis. « Je suis le bon berger, Je connais mes brebis et elles me connaissent… Je donne ma vie pour mes brebis. »

Dans Jean 11 :50 : « … Il est dans votre intérêt que qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière de disparaisse pas. » C’est Caïphe qui parle ainsi. « Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation » - écoutez ceci – « Et ce n’était pas pour la nation seulement, c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. » Waouh, quelle déclaration ! Vous comprenez ? Jésus est mort. Jésus n’est pas mort que pour des Juifs, mais pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés dans le monde entier. Voilà pour qui Il est mort.

Dans Ephésiens, chapitre 5 – encore quelques-uns. « Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé » - qui ? – « l’Eglise. Il s’est donné lui-même pour elle afin de la conduire à la sainteté après l’avoir purifiée et lavée par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse… » Il a payé le prix pour Son épouse, Son Eglise. Il l’a rachetée. Ce n’était pas une rédemption de personne en particulier, c’était la rédemption de Sa propre Eglise rachetée.

Ce fut une rédemption particulière. Il nous a choisis en Lui avant la fondation du monde. Il nous a prédestinés. « En Lui par son sang nous sommes rachetés, » Ephésiens 1 :7. « Pardonnés de nos fautes, conformément à la richesse de sa grâce, dont il nous a comblés dans le Bien-Aimé. » Nous sommes – cela me plaît beaucoup – « ceux que Dieu s’est acquis. » Il est dit : « En vue de la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis. » (Colombe) Un peuple qui Lui appartient.

Tite 2 :13 : « En attendant notre bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grande Dieu et Sauveur Jésus Christ. » - J’aime ceci : - « Il s’est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute faute et de se faire un peuple qui lui appartienne. » Et qui est ce peuple ? Le peuple que Dieu a choisi avant la fondation du monde et qu’Il a donné au Fils comme Son épouse.

Pierre dit : « Lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix, » 1 Pierre 2 :24. Pierre dit que « Christ a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés, Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire à Dieu. Il n’est pas mort pour amener potentiellement des gens à Dieu, Il est mort pour nous conduire à Dieu. Il est mort pour satisfaire Dieu. Il est mort pour racheter la postérité sainte, la descendance sainte.

Encore un texte et c’est tout. Encore celui-ci car je sais que vous me le demanderez. Hébreux 10 :29 : « Combien pire, ne pensez-vous pas, sera le châtiment mérité par celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel Il avait été sanctifié, … ? (Colombe) Certains disent : « Attendez une minute! Il est dit juste là que des gens qui vont être châtiés, des gens qui auront foulé aux pieds le Fils de Dieu et tenu pour profane le sang même de Son alliance, ces gens sont décrits comme sanctifiés ! »

Puis-je vous aider pour ce verset ?Sortez vos petits stylos et mettez une majuscule à Il. On ne parle pas ici de pécheurs étant sanctifiés, on parle de Christ, « par lequel Il avait été sanctifié. » « Qui foulent aux pieds le Fils de Dieu et qui tiennent pour profane le sang de l’alliance par lequel Il a été mis à part comme sacrifice de l’alliance. »

Bon, quelqu’un pourrait avancer un verset comme 2 Pierre 2 :1et dire : « Attendez, il est dit de ces gens, ici, qu’ils étaient apostats, qu’ils avaient renié le Maître qui les avait rachetés. » Il y a certainement un sarcasme ici, ils prétendaient être de vrais croyants. Ils prétendaient être de vrais enseignants. Ils infiltraient l’Eglise en faux docteurs, et Pierre dit : « Maintenant vous avez renié le Maître qui vous a rachetés. » Nous savons que le Maître n’a pas payé le prix pour des hérétiques condamnables.

Donc, comment résumerons-nous ceci ? La mort de Christ fut une satisfaction réelle, vraie et réelle de la justice divine. Elle fut un vrai paiement et une vraie expiation, complète, réelle, non potentielle, payée à Dieu par Christ, en faveur de tous ceux qui croiraient en tout temps parce qu’ils ont été choisis et rachetés par la puissance de Dieu. La mort de Christ fut ainsi définitive, particulière, spécifique et réelle en faveur du peuple choisi de Dieu, limité en étendue par les desseins souverains de Dieu, mais illimité dans ses effets. Pour tous ceux pour qui elle a eu lieu, elle est pleinement efficace, ou le sera dans la vie de chaque individu.

C’est l’œuvre de Dieu. C’est l’œuvre de Christ qui a accompli la rédemption, non pour rendre la rédemption possible pour, ensuite, l’accomplir finalement par le pécheur. Christ a procuré le salut pour tous ceux que Dieu appellerait et justifierait. Les pécheurs ne limitent pas l’expiation, Dieu le fait. Jésus a effectivement pris sur Lui la peine, pleinement, pour tous ceux qui croiraient, de tout temps.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Eh bien, premièrement, vous devriez vous réjouir car le prix a été pleinement payé pour vous. Vous n’avez pas besoin de l’activer. Vous êtes un trophée de la grâce divine de Dieu. Deuxièmement, allez évangéliser les perdus avec joie, sachant qu’il y a là-dehors, une postérité sainte, car Christ a déjà payé le prix pour leurs péchés, et c’est notre joie et notre privilège d’être les instruments de Dieu pour les atteindre.

Père, Merci pour notre temps ensemble ce soir, et puissions-nous nous réjouir pleinement dans la grandeur de notre salut, au nom du Christ, Amen.

FIN

(Citations françaises : Bible Segond 21 sauf autres mentions)

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