Je veux commencer ce soir en vous demandant d’ouvrir votre Bible au premier chapitre du livre des Galates, la lettre de Paul à la région de Galatie. Galates, chapitre 1 pour l’accent que je veux donner à ce message. Paul commence dans ce premier verset : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts, et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie. » Et puis ceci, « que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui », c'est Dieu, « qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » Rendre service à Dieu et rendre service au Christ exigent que nous abandonnions tous nos efforts pour plaire aux hommes afin de gagner leur faveur et que nous disions la vérité.

Tout autre évangile est faux. Tout prédicateur de tout autre évangile est un faux enseignant. Tout autre système qui préconise un faux évangile est un faux système, et tout cela est maudit par Dieu. C’est un faux évangile si celui-ci appelle à l'adoration d'un faux dieu. Ce chapitre s'ouvre en réitérant la gloire due pour toujours à Jésus-Christ et à Dieu le Père. Quiconque entre pour usurper cette gloire qui appartient au Père, au Fils et au Saint-Esprit, est anathème. Dans le cas de l'Église catholique romaine, ils ont créé une fausse déesse qui a reçu d’une façon blasphématoire le nom de « la mère de Jésus, Marie », mais qui n'a absolument rien à voir avec elle. L'Église catholique romaine dirige le monde dans le culte de la déesse païenne, l'idolâtrie blasphématoire prétendant être le christianisme. Dans le catholicisme, c'est la fausse déesse appelée Marie par laquelle toutes les grâces, toutes les bénédictions, toutes les œuvres divines passent à travers les hommes. Personne ne peut être sauvée ; personne ne peut être bénie si Marie intercède. Elle est présentée comme omnisciente, sage, miséricordieuse, partout présente et toute-puissante, des attributs qui n'appartiennent qu'à Dieu.

Depuis deux semaines, nous avons considéré ce que l'Église catholique dit de Marie, cette déesse qu'ils adorent. Nous avons examiné en particulier le récit historique du culte de Marie accumulé par saint Alphonse de Liguori qui a écrit « Les Gloires de Marie » en l'an 1745, qui a depuis été traduit en anglais et imprimé encore et encore avec la pleine affirmation et imprimatur de l'église catholique romaine officielle. Dans ce livre, il y a la somme de toutes les gloires de Marie qui ont été garanties à l'Église catholique romaine et l'Église elle-même appelle tous ses membres à donner à Marie l'honneur qui lui est dû. Elle est identifiée comme Marie, notre reine ; Marie, notre mère ; Marie, notre vie ; Marie, notre douceur ; Marie, notre espoir ; Marie, notre aide ; Marie, notre médiatrice ; Marie, notre avocate ; Marie, notre tuteur et Marie, notre salut. On dit que Marie nous délivre de l'enfer, Marie nous délivre du purgatoire, et Marie nous conduit au paradis. Et il faut dire que de Liguori, qui recueillit tout le dogme et le dévouement de Marion, était lui-même l'une des autorités les plus célèbres et les plus vénérées de l'Église catholique romaine. De Liguori était lui-même cardinal dans la vie et saint dans la mort.

Je vous ai dit que le culte de Marie ne doit pas être considéré comme un mouvement populaire de bas niveau seulement parmi les pauvres. Le culte de Marie n'est jamais réprimandé par la hiérarchie de l'Église. Il est plutôt enseigné par eux. Il est encouragé par eux. Les évêques, les cardinaux et les papes eux-mêmes ont été parmi les plus dévoués à Marie, y compris Jean Paul II qui est récemment décédé. C'est au pape Jean XXII que Notre-Dame du Mont Carmel est apparue pour lui donner le Privilège Sabbatine en 1322. Marie fut confirmée par les Papes Alexandre V, Clément II, Pie V, Grégoire XIII, Paul V, et beaucoup d'autres. Elle a été et est comptée par des dizaines de millions de catholiques. On dit que Marie promet de nous assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut. « Je promets », dit-elle, « cette assistance à tous ceux qui, le premier samedi de cinq mois consécutifs, se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront cinq décennies du chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du chapelet avec l'intention de me faire réparation et qui meurt en portant mon scapulaire brun. » Le salut est à travers Marie et ce salut vient par son aide à l'heure de la mort quand on a une série de cinq samedis consécutifs passés au chapelet et meurt en portant un scapulaire brun, un tissu brun.

Malgré les dénégations des apologistes catholiques romains, Marie est vénérée. En fait, Marie est le dieu principal du catholicisme romain, qui n'est rien d'autre que le culte d'une déesse inexistante qui usurpe la gloire et le culte qui est dû seulement à Dieu, au Christ et à l'Esprit, le vrai culte du vrai Dieu. Le catholicisme est alors tel qu’est Marie : un faux dieu, une fausse religion, comme une déception démoniaque, comme n'importe quelle religion non-chrétienne ou n'importe quel culte non biblique. Et ces évaluations sont le résultat de ce que l'Église catholique dit à propos de Marie. Ce ne sont pas nos mots ; ce sont vraiment leurs mots.

Récemment dans la ville de Los Angeles, l'église catholique romaine a érigé une nouvelle cathédrale massive appelée la cathédrale de Notre-Dame des Anges. Certains d'entre vous en ont entendu parler ou l’ont peut-être vue. L'entrée de cette cathédrale massive et coûteuse est composée de grandes portes en bronze. Sur ces portes se trouvent des images multiples de la Vierge. Symboliquement, elle est le chemin vers Dieu. Dans une série de représentations sur cette porte, il y a la Vierge de Pomata. Pomata est un village dans les Andes où Marie est soi-disant apparue. Il y a l'ex voto à la Vierge de Guadalupe. Ex-voto est une expression latine qui signifie « par vœu ». Il y a une image d'un dévot qui fait un vœu, dans un sanctuaire en signe de gratitude et d'hommage à Marie. En effet, il montre une mère et un enfant agenouillés devant l'image de la Vierge de Guadalupe. Et puis, il y a une image réelle de la Vierge de Guadalupe où la vierge se tient encadrée par les rayons du soleil dans la réplique typique de Guadalupe de la vision supposée. Au-dessus et au-dessous de l'image, il y a des bouquets de roses dépourvues d'épines, qui sont une partie bien-aimée de l'apparition supposée de Marie à l'Indien Juan Diego, qui, à propos, n'a jamais existé. Il y a aussi sur cette même porte, la vierge apocalyptique en image extrêmement flamboyante. La vierge est représentée avec les puissantes ailes de l'Apocalypse, chapitre 12, écrasant la tête de Satan entre son pied et un énorme lys vu au fond. Et le lys, nous dit-on, est le symbole de sa propre absence de péché et c'est la source de sa propre invincibilité.

Il y a une autre image sur les portes de la cathédrale qui représente la divine bergère. La vierge aurait une fois apparu à un pieux moine espagnol habillé comme une bergère. Il y a une autre image sur les portes de la Vierge de la Grotte, censément une vieille légende espagnole que la vierge est apparue quelque part. L'apparition de la vierge a été reproduite dans une image, l'image a été enterrée accidentellement dans une grotte, miraculeusement récupérée, et depuis la récupération a eu le pouvoir de faire des miracles, particulièrement populaire dans les Caraïbes espagnoles. Vous regardez encore la porte et vous verrez une autre image et c'est l'image de la Vierge de Montserrat, la Catalogne, qui abrite la vierge authentiquement noire, la plus authentique de toutes les Madones noires supposées de l'Europe. Dans ce cas, la mère et l'enfant qu'elle porte sont noirs. Vous regardez à nouveau et il y a la Vierge du Chandelier avec d'autres vierges de Belen, l'espagnol pour Bethléem, une autre apparence de la Vierge supposément au Pérou. Vous regardez à nouveau, et il y a une autre image de Marie sur la porte comme la Vierge de la Miséricorde, et elle étend sa cape protectrice sur les âmes qui souffrent dans le purgatoire. Et ces âmes souffrantes tendent la main comme pour réclamer son intercession pour les faire sortir. Vous regardez à nouveau et il y a la Vierge du Rosaire de Chiquinquira, qui est une ville de Colombie. Et sur cette image, la vierge est flanquée de Saint Antoine et de Saint André et elle est traditionnellement ornée par le chapelet. Vous regardez à nouveau, et vous trouverez une représentation de Pieta, Marie forte, belle, tenant le Christ amaigri et faible. Cette porte est typique ; elle est représentative de ce que vous trouvez dans le catholicisme dans le monde entier. C'est le culte de Marie. Aucune autre conclusion n'est possible ou même concevable.

Maintenant, en regardant cela, je veux revoir ce que nous avons dit au cours des deux dernières semaines, puis nous faire participer à la discussion de ce soir. Numéro un, première partie : nous avons considéré l'histoire de la dévotion catholique à Marie. Des propres déclarations de l'Église à travers tous les siècles de son existence, nous avons examiné les attributs de Marie ; nous avons regardé des éléments qui n'appartiennent qu'à Dieu, qui lui appartiennent. Nous avons considéré des prières à Marie, des hymnes à Marie, toutes sortes d'expressions de dévotion et d'adoration à celui qui est appelé « La Reine des Cieux », qui est le nom d'une déesse païenne dans le livre de Jérémie que les enfants d'Israël interdit d'adorer sous la peine du jugement divin, qui quand ils ont adoré, le jugement est tombé. Ainsi, dans notre premier regard, nous avons regardé la dévotion à Marie à travers l'histoire de l'Église catholique. Dans la seconde nous avons considéré moins le dévouement que la doctrine, le dogme concernant Marie. Aucun d'eux, d'ailleurs, n'est trouvé dans les Écritures ; rien de tout cela se trouve dans l'Écriture. Et l'Église de Rome reconnaît que c'est ainsi, mais cela n'a pas d'importance, parce qu'il y a une autre source de révélation. L'autre source de révélation est l'Église elle-même, le véritable interprète des Écritures et la source permanente de la révélation. Quand le Pape parle ex cathedra, c'est comme si la Parole de Dieu avait été prononcée du ciel même. Quand les conseils prennent une décision ; c'est la Parole de Dieu. Quand l'Église détermine que quelque chose est vrai, c'est vrai parce que l'Église dit que c'est vrai. Fin de l'argument. L'Église est le canal continu de la révélation divine et le seul interprète infaillible de l'Écriture.

Juste la semaine dernière quand j'étais sur le programme de Larry King, certains d'entre vous l'ont vu, avec une poignée de prêtres, j'étais le seul protestant au programme dans le bâtiment, croyez-moi, et j'ai essayé de les engager hors caméra dans une discussion sur les Ecritures, et j'étais encore une fois étonné de l'ignorance absolue de ce que dit la Bible. Ils ne connaissent même pas le contenu de la Bible, encore moins ce que cela signifie. Et les déclarations répétées, en particulier par l'un des jeunes qui était sur ce programme appelé « Dieu ou la fille », qui suit le chemin de certains jeunes hommes envisageant le sacerdoce, mais ayant des problèmes avec le célibat, qui ne cessait de me dire : l'Église a dit, mais l'Église a dit : « Ignorant l'Écriture, basant tout sur ce que l'Église a dit parce que l'Église est infaillible. Toute religion qui a une source de révélation divine autre que la Bible, ou une source de révélation égale à la Bible, ou une source de révélation qui est le seul vrai interprète de la Bible est une fausse religion. Dieu a parlé, Il a parlé seulement dans Sa Parole. Il n'a pas parlé en dehors de Sa Parole. Dire que Dieu a parlé quand Il n'a pas parlé, c'est ajouter aux Écritures, c'est tirer sur soi, selon Apocalypse 22 : 18 et 19, les plaies qui sont écrites dans la Bible.

Pourtant, l'Église catholique romaine affirme ce corollaire et en fait une source supérieure de révélation qui vient à l'Église dans un sens continu. Le catholique romain français George Tavard a écrit : « La tradition était le débordement de la Parole en dehors des Écritures sacrées. Il n'était ni séparé ni identique à l'Écriture sainte. Son contenu sont les autres Écritures à travers lesquelles la Parole s'est fait connaître. La Tradition et l’Écriture. » Donc, ils n’ont pas besoin de la Bible, et toutes les doctrines concernant Marie viennent de leur tradition.

Thomas Aquinas, le théologien préféré de tous les catholiques romains scolastiques qui a vécu de 1225 à 1274, et le théologien le plus renommé de l'histoire catholique romaine, déclare dans la première question de sa « Summa Théologique » que l'Écriture sacrée se compose des « textes bibliques et la théologie des pères et des docteurs de l'Église. » Le conseil de Trente, en 1546, produisit le point de vue officiel. La discussion débuta le 8 février 1546 et ne se termina que le 8 avril de la même année. Les évêques ont longuement débattu et le premier projet de décret n'a pas été publié avant une réunion spéciale le 23 mars. Finalement, le résumé dit ceci : « La pureté de l'évangile de Dieu promis par les prophètes a été promulguée par le Christ. Il a été prêché par les apôtres comme la règle de toute la vérité salvatrice et de toute discipline morale. Cette vérité est contenue en partie dans des livres écrits, en partie dans des traditions non écrites. Ces traditions sont attribuées à Christ lui-même ou aux apôtres à qui le Saint-Esprit les a dictés. Elles nous ont été transmises comme de main à main. Le Conseil de Trente, reconnaît donc les livres de l'Ancien Testament, du Nouveau Testament et ces traditions dictées oralement par le Christ lui-même ou le Saint-Esprit et conservées dans l'Église catholique en succession continue. » Ensuite, cette déclaration. « L'adhésion égale de la foi est due aux deux. Le Conseil les reçoit comme sacrés et canoniques. Il les utilisera à la fois pour constituer des dogmes et restaurer la morale dans l'Église. » Fin de citation. Donc, vous n'avez pas besoin de la Bible parce que vous avez les propres déclarations de l'Église comme la parole même du Christ. Et toutes les composantes de la Mariolâtrie, tous les éléments de dévotion et de dogme liés à Marie viennent de la tradition, et ils l'admettent.

Maintenant, permettez-moi de vous rappeler les doctrines que nous avons examinées la dernière fois. La doctrine de l'Immaculée Conception, c'est-à-dire, Marie est née sans péché originel. Elle est sainte, sans péché, inoxydable, sans tache et pure. Cela devint un dogme sous Pie IX en 1854. Corollaire à cela, l'absence de péché permanente de Marie, la conséquence de cette absence de péché originel : elle fut toute sa vie sans péché, appelée la Toute-sainte, digne d'adoration et digne de louange.

La troisième doctrine, la Doctrine de la Virginité Perpétuelle, a été établie en 649. Elle a dit qu'elle n'était pas seulement vierge avant la naissance de Jésus ; elle est même restée vierge pendant la naissance, de sorte que l'enfant n'a jamais traversé le canal mais est sortie miraculeusement, et toute sa vie elle n'a jamais été touchée par son mari. Elle était vierge perpétuellement. Ceux qui s'appellent ses enfants n'étaient pas ses enfants du tout ; ils étaient ses nièces et neveux.

La quatrième doctrine est venue en l'an 1950 sous Pie XII ; on l'appelle la Doctrine de l'Assomption. C'est que Marie a été prise au ciel quand elle est morte, elle est montée au ciel. Et au moment où elle est montée au ciel, elle a vidé le purgatoire. De Liguori donne un récit bizarre de sa mort, même à son époque, quelques centaines d'années avant que cela ne devienne un dogme. Et dans ce récit bizarre de sa mort, vous avez ce genre de mort étrange d'une sorte de personne paranormale. De Liguori dit sur son lit de mort que, tous les saints apôtres pleuraient autour du lit, se jetant à genoux autour d'elle en embrassant ses pieds saints. Et Jésus est apparu dans la pièce portant sa croix et elle lui dit : « Mon fils, je remets mon esprit entre tes mains. » Voilà un bref résumé de plusieurs pages de la description la plus farfelue, folle et sauvage de la mort, supposément, de Marie qui fut alors prise au ciel intact.

La cinquième doctrine que nous avons examinée, c’est Marie, mère de Dieu, reine du ciel, souveraine régnante, souveraine qui est pratiquement supérieure à Dieu et supérieure à Christ puisque, comme nous l'avons souligné, Ils font tout ce qu'elle leur demande de faire et ils ne font pas ce qu'elle ne demande pas. C'est ainsi que les catholiques sont tenus par Marie. Si vous voulez être sauvé, vous devez aller à Marie. Si vous voulez des bénédictions, vous devez aller à Marie. Vous devez aimer Marie. Si vous aimez Marie assez profondément, assez longtemps et fidèlement, vous obtiendrez ce que vous voulez.

La sixième doctrine concernant Marie concerne les apparitions. Elle descend fréquemment sur terre pour rendre visite à des personnes, à des personnes modestes, à des parias, à des personnes de type paysan, même aux enfants et aux personnes qui souffrent. Cela continue tout le temps. Il y a eu une spéciale très intéressante ce week-end sur History Channel ; certains d'entre vous l'ont peut-être vu, sur Marie et les apparitions. Et cela a duré plusieurs heures, racontant l'histoire de sa supposée apparition à Zeitoun en Egypte en 1968 où un million de personnes l'ont vue au sommet d'un dôme copte. Son apparition en 1917 à Fatima, au Portugal, son apparition en 1981 à Medjugorje. Les détails continuent encore et encore. Des détails fascinants, certes, que je voudrais juste vous répéter. Lors des occasions où Marie vient et que vous avez un groupe collectif de personnes qui voient l'apparition, ils sont tous silencieux en même temps, ensuite ils parlent tous en même temps, et tous disent la même chose quand ils parlent. Ils sont en transe à l'époque, dans un semi-état de conscience. Tout cela est révélateur de l'activité démoniaque. Le dernier message que Marie donne dans toutes ces apparitions est un message d'horreur et d'enfer, un horrible message terrifiant qui me semble être le genre de chose que les démons voudraient dire aux personnes, ce qui va leur arriver s'ils ne vénèrent pas Marie. Mais la vérité est : c’est ce qui va leur arriver s'ils le font.

La septième de ces doctrines est la doctrine de Marie en tant que médiatrice, pour dire qu'elle est la source et le canal de toutes les grâces pour nous, même la grâce du salut. Aucune grâce n'est accordée à quiconque sans sa véritable coopération d'intercession. Elle s'appelle la Mère de la Grâce, la Mère de la Miséricorde. Les personnes puisent dans cette grâce, dans cette miséricorde, en l'aimant et en l'adorant, et par les prières du chapelet, introduites vers 1090. Voici un bon résumé qui vient de Pie IX, qui a dirigé le Vatican de 1846 à 1878. Pie IX, avec son « Ineffabilis Deus », qui est un résumé sur Marie. « Que tous les enfants de l'Eglise catholique qui nous sont si chers entendent ces paroles. Avec un zèle encore plus ardent pour la piété, la religion et l'amour, qu'ils continuent à vénérer, invoquer et prier la très sainte vierge Marie, mère de Dieu, conçue sans péché originel. Qu'ils volent en toute confiance vers cette très douce mère de miséricorde et de grâce et tous les dangers, les difficultés et les besoins, les doutes et les peurs disparaitront. Sous sa direction, sous son patronage, sous sa bonté et sa protection, il n’y a rien à craindre. Rien n'est désespéré. Parce que tout en portant vers nous une véritable affection maternelle et ayant à sa charge l'œuvre de notre salut, elle est soucieuse de toute la race humaine. Et puisqu'elle a été désignée par Dieu pour être la Reine du Ciel et de la Terre et qu'elle est élevée au-dessus de tous les chœurs des anges et des saints, elle se tient même à la droite de son Fils unique, Jésus Christ, notre Seigneur, de la manière la plus efficace. Ce qu'elle demande, elle l'obtient ; ses supplications ne peuvent jamais être ignorées. » Venant donc du pape Pie IX, c’est un dogme catholique.

Maintenant, cela nous amène aux deux dernières déceptions doctrinales concernant Marie. Numéro huit, le fait qu'elle est co-rédemptrice. Et je dirai au début, cela n'a pas encore été formalisé dans un dogme officiel final. Le retard vient des préoccupations œcuméniques. Ce serait un coup fatal à la réconciliation protestante pour certains, et même à la réconciliation orthodoxe orientale. Donc, ils sont réticents à rendre officiel ce dogme, mais c'est néanmoins une réalité non officielle. Par exemple, dans les années 1990, une pétition est parvenue à Jean-Paul II et il l‘a acceptée, appelant l'Église à dogmatiser officiellement ce que l'Église croit : « Marie est co- rédemptrice avec Jésus-Christ ». 4,4 millions de signatures de catholiques autour du monde, de nombreuses nations, étaient sur cette pétition. Dans le Catéchisme de Saint Pierre, l'un des plus connus de tous les Catéchismes Catholiques, nous lisons ceci : « Dieu a-t-Il voulu que notre rédemption et toutes ses conséquences dépendent du libre consentement de la bienheureuse vierge Marie ? » La réponse : « Dieu voulait que notre rédemption et toutes ses conséquences dépendent du libre consentement de la bienheureuse vierge Marie. » Le Pape Léon XIII a dit : « Toute grâce de l'homme a trois degrés. D’abord, par Dieu, elle est communiquée à Christ. Deuxièmement, par le Christ, elle est passée à la vierge. Troisièmement, elle descend de la vierge jusqu’à nous. » Cela inclut, bien sûr, la grâce du salut. « Aucune quantité de gymnastique verbale ne peut échapper du fait que Marie sauve dans le système catholique romain. La théologie catholique dit que tous les dons, toutes les vertus, toutes les grâces, sont dispensés par les mains de Marie à qui elle veut, quand elle veut, et à sa guise. O Dame, puisque tu es le dispensateur de toutes les grâces et que la grâce du salut ne peut venir que de tes mains, notre salut dépend de toi. » Marie joue le rôle clé dans le salut. Saint Bernard a dit, et je cite : « Tous les hommes passés, présents et à venir, devraient considérer Marie comme le moyen et le négociateur du salut ».

Laissez-moi vous donner un échantillon de ce que les principaux saints catholiques ont dit au sujet du rôle de Marie comme co-rédemptrice, co-sauveur. Saint-Bonaventure dit : « Les portes du ciel s'ouvriront à tous ceux qui se confieront à la protection de Marie. » Saint-Ephrem appelle la dévotion à la divine mère, et je cite : « Le déverrouillage des portes de la Jérusalem céleste ». Blosius dit aussi, je cite : « A toi, ô dame, sont confiées les clés et les trésors du Royaume des Cieux. Donc nous devons constamment la prier. » Dans les paroles de saint Ambroise, « Ouvrez-nous, ô Marie, les portes de paradis puisque tu as ses clés. » L'Église dit même, je cite : « Tu es sa porte », la porte du paradis, alors les portes de la cathédrale sont les portes de Marie. Saint Fulgence dit, et je cite : « Car par Marie, Dieu descendit du ciel dans le monde pour que l’homme puisse monter de la terre au ciel. » Saint Athanase dit : « Et toi, ô dame, tu étais remplie de grâce, tu pourrais être le chemin de notre salut et le moyen d'ascension vers le royaume céleste. » Saint Bonaventure encore, « Heureux ceux qui connaissent la mère de Dieu, car te connaître, toi, est le chemin vers la vie éternelle et la publication de tes vertus est la voie du salut éternel.

Maintenant, les catholiques pourraient-ils comprendre autre chose que le fait qu'ils soient sauvés en honorant et en priant Marie ? Richard de Saint-Laurent a dit : « Marie est la maîtresse du ciel, car elle commande comme elle veut et admet au ciel qui elle veut. » L'abbé Guerric a dit : « Celui qui sert Marie et pour qui elle intercède est aussi certain d’aller au ciel que s'il était déjà là, et ceux qui ne servent pas Marie ne seront pas sauvés. » Saint-Bonaventure encore, s'exclame : « Écoutez, nations, et vous tous qui désirez le ciel. Servez, honorez Marie et certainement vous trouverez la vie éternelle. » Tout le système catholique romain est rempli de personnes qui croient que s'ils adorent Marie, ils iront au paradis. C'est un faux dieu, et un évangile faux et accablant. Même saint Anselme : « Il suffit, ô dame, que tu le veuilles pour que notre salut soit certain. » L'Église et les saints la saluent ainsi : « Toi, Marie, avec Jésus-Christ, tu nous as rachetés. O Marie, notre salut est entre tes mains. » Elle est la co-rédemptrice, parce que, avec Jésus, elle a racheté l'humanité du pouvoir de Satan. » Jésus, dit la théologie catholique, nous a rachetés avec le sang de Son corps, mais Marie nous a racheté avec les angoisses de son cœur, souffrant dans son cœur, ce qui manquait dans la passion du Christ. » Vraiment ? Quelque chose manquait à la passion du Christ ?

Un tract populaire est intitulé : « Le ciel a été ouvert par la pratique des trois Ave Maria ». C'est le titre du « Ciel inauguré par la pratique des trois Ave Maria ». Voici ce qu'il promet, et je cite : le plus grand moyen de salut, l'un des signes les plus sûrs de la prédestination est incontestablement la dévotion à la Très Sainte Vierge. Un dévot serviteur de Marie ne périra jamais. » « C’est elle qui », dit le Mystici Corporis, un autre document catholique, « C’est elle qui a offert le Christ au Golgotha ​​au Père éternel. » Elle a offert le Christ sur la croix au Père éternel ? Ma Bible dit : « Dieu a offert Son Fils. » Jean-Paul II a dit ceci : « Marie participe à la rédemption accomplie par son Fils et toutes les grâces ne sont accordées que par son intercession auprès de son Fils. »

C’est quand même bizarre : le Conseil du Vatican II a dit ceci : « Non seulement Marie a offert son Fils à Dieu, mais elle est restée à la croix pour souffrir avec Lui », comme nous l'avons entendu, « pour remplir ce qui manquait dans Sa passion », je suppose. Voici une citation du Conseil du Vatican II, « Ainsi la Sainte Vierge a progressé dans son pèlerinage de foi et a fidèlement persévéré dans son union avec son Fils à la croix, où elle s'est tenue conformément au plan divin, endurant avec son Fils unique l'intensité de sa souffrance, s'associant à son sacrifice par son cœur de mère et consentant efficacement à l'immolation de cette victime qui était née d'elle. » D'une manière étrange, ils montrent une Marie qui souffre d’une manière efficace pour les péchés mêmes qui avaient placé son Fils sur la croix. Selon l'Église, les souffrances de Marie étaient si intenses qu'elles l'ont amenée au seuil même de la mort elle-même ». Elle, dit l'Église, et je cite : « participé avec Jésus-Christ à l'acte très douloureux de la rédemption». Donc, la souffrance de Marie à la croix était rédemptrice pour les pécheurs.

Marie souffrait, dit l'Inter Sodalicia, un autre document : « Marie a souffert, et elle a failli mourir avec son Fils souffrant. Pour le salut de l'humanité, elle a renoncé à ses droits de mère. Et dans la mesure où cela dépendait d'elle, elle a offert son Fils pour apaiser la justice divine, ainsi nous pouvons dire qu'elle a, avec Christ, racheté l'humanité. » Elle a dû abandonner sa volonté, donner son consentement et offrir son Fils à Dieu pour Le placer sur la croix comme un sacrifice. Marie a eu une part avec Christ dans la rédemption de la race humaine. Elle est donc appelée par l'Église la co-opératrice dans la rédemption de l'homme. Elle est même appelée, « notre co-rédemptrice. » On dit à la croix que Marie a triomphé de l'ancien serpent. Un autre document dit : « Il n'est pas exagéré de dire que c'est principalement grâce à son leadership et à son aide que la sagesse et les enseignements de l'Evangile se répandent si rapidement dans toutes les nations du monde, malgré les difficultés les plus cruelles, les persécutions les plus cruelles, et amènent partout à leur suite un nouveau règne de justice et de paix. »

Et maintenant, Marie est le Saint-Esprit. C'est elle qui répand l'évangile. Elle est celle qui convertit les pécheurs. De Liguori a dit : « Elle a coopéré à notre rédemption et est devenue la mère de nos âmes. » Il écrit en plus : « Une personne privée de l'aide de Marie tombe d'abord dans le péché et ensuite dans l'enfer. » Il ajoute : « Dieu ne nous sauvera pas sans l'intercession de Marie. » Il écrit : « En Marie, nous trouvons la vie et le salut éternel. Elle est l'heureuse porte du paradis. » De Liguori écrit : « Puisqu'un homme et une femme ont coopéré à notre perte, Adam et Eve, il était normal qu'un autre homme et une autre femme coopèrent à notre rédemption, et ces deux étaient Jésus et Marie. Il n'y a aucun doute que le Christ seul était plus que suffisant pour nous racheter », il écrit, « mais c’était beaucoup mieux que les deux sexes travaillent ensemble pour réparer le mal que deux personnes avaient réalisé. Ainsi, nous l'appelons la co-assistante de la rédemption. » En fait, à la page 402 du livre de De Liguori, il dit : « La mère divine peut être appelée le sauveur du monde ».

D'ailleurs, c'est douloureux de lire cela, pour moi, comme je suis sûr que ça l'est pour vous, alors je vais en sauter une partie. Enfin, juste un dernier commentaire de De Liguori, tout aussi bizarre et blasphématoire sur la page 26, « Marie méritait de concevoir le Fils de Dieu dans son sein virginal. » Elle a mérité le droit d'avoir Dieu dans son ventre. « Notre bienheureuse a donné le consentement que la Parole éternelle attendait avant qu’Il ne devienne Son Fils. En même temps, non seulement elle a donné son consentement, mais elle l’a demandé de tout son cœur et a obtenu le salut de tous les élus. » Marie est le sauveur.

Une doctrine finale. Maintenant, appelons cela le Trésor des Mérites. L'une des choses les plus étranges dans le catholicisme, mais qui fait vraiment fonctionner le système, c'est l'idée du trésor des mérites. Probablement la doctrine la plus importante, pour le catholicisme romain, est le purgatoire parce que c'est un filet de sécurité. Et si tout va mal ici, vous pouvez atterrir là-bas et vous pouvez vous en sortir. Le catholicisme est une chose difficile. C'est difficile à vendre parce que c'est du légalisme, n'est-ce pas ? Vous avez des personnes qui essaient de vivre des vies vertueuses. Même les prêtres ne peuvent pas le faire. Des milliers et des milliers d'entre eux à notre époque moderne, et des dizaines de milliers et des centaines de milliers à travers l'histoire ont été immoraux parce que la fausse religion ne peut pas restreindre la chair, n'est-ce pas ? Donc, si les prêtres sont si malheureux, et certains d'entre vous ont entendu l'un des prêtres répondre l'autre soir quand Larry King lui a posé la question : « Avez-vous été célibataire toute votre vie ? » Et il a répondu : « J'ai été célibataire autant que je le pouvais. » Je connais la réponse à cette question. Si vous avez été célibataire autant que vous le pouvez, vous n'avez pas été célibataire, parce que vous n'en êtes pas capable. Donc, personne ne peut vivre selon ces normes. Tout le monde va trébucher et personne ne peut savoir si elle est sauvée. Et donc vous diriez : « Je vais marcher, je veux dire, c'est trop, je ne peux pas gérer cela. » Mais il y a un filet de sécurité dans la religion catholique. Si vous ne faites pas des choses vraiment mauvaises, vous allez finir dans un endroit d’attente et finalement vous sortirez de là. Mais la question est: comment sortir ? Comment devenir assez bon pour aller au paradis ? Comment devenez-vous assez juste pour aller au ciel ?

Puisque la plupart des personnes ne vont pas gagner le paradis dans cette vie, ils vont finir dans ce lieu appelé « le purgatoire », d’où vient l'idée de purger, vous êtes purgé et tout ce qui reste de votre misère est brûlé par une sorte de punition pour une période de temps, des centaines ou des milliers d'années. C'est l'endroit où vont presque tous les pécheurs. Ils sont en deçà du mérite. Ils sont là, ils sont purgés, et comment cela se passe-t-il ? Cela arrive de cette façon : en faisant appliquer le mérite de quelqu'un d'autre et en étant purgé par la douleur. La douleur gagne votre mérite. Donc, si vous avez assez de douleur depuis des millénaires, votre douleur vous donne des mérites. Pour accélérer le processus et vous faire sortir plus tôt, les mérites de quelqu'un d'autre peuvent vous être appliqués, et il se trouve qu'il existe dans le monde catholique un trésor de mérites.

Dieu a à Sa disposition, un tas de mérites, plus qu’il n’en faut. Certains d'entre eux sont à Lui, et j’ai demandé au prêtre l'autre nuit avant que nous faisions l'émission de télévision. J'ai dit : « Maintenant, je ne comprends pas ce trésor de mérites. À qui va le mérite ? Est-ce que le mérite de Marie va là-bas ? « Oh oui, parce que, voyez-vous, Marie avait plus de mérites qu'elle n'en avait besoin. Waouh ! Elle avait plus de justice que nécessaire. Vous me dites quel genre de système est-ce ? Au lieu de dire, comme la Bible le dit, que la justice d'un homme ne peut le rapprocher de Dieu, Marie avait plus que ce dont elle avait besoin et ainsi le mérite excessif de Marie et le mérite excessif des autres saints béatifiés et la justice de Christ, tout cela est déposé dans ce trésor du mérite. Et vous pouvez l'obtenir. En fait, vous pouvez l'obtenir avant de mourir. En fait, vous pouvez l'acheter. C'est ce que sont les indulgences. Vous payez une taxe, vous achetez votre pardon, la punition est annulée, le mérite appliqué, le purgatoire écourté, et vous évitez la punition temporelle.

C'était l'année 2000. Nous voyagions en Italie dans le but de faire une conférence là-bas. C'était une année jubilée, quand certaines portes de certaines cathédrales étaient remplies d'indulgences. Si vous franchissiez cette porte, vous recevez une indulgence. C'est-à-dire que vous avez pardonné certains péchés du passé. Je vous le dis, ces endroits étaient bondés de monde. Tout ce que vous aviez à faire était de passer la porte. Et il y avait certaines portes, pas toutes des portes mais certaines portes, repérées partout dans certaines cathédrales où vous pouviez aller pour vous faire plaisir. Et voici ce qui est arrivé. Quand vous avez obtenu cette indulgence, vous aviez le mérite qui était dans le trésor du mérite, l'excès de mérite de Marie s'appliquait à vous. Si vous êtes déjà au purgatoire, les personnes qui prient Marie pour vous, les personnes qui allument une bougie à Marie ou aux saints peuvent accumuler du mérite qui peut vous être appliqué. C'est pourquoi quand vous allez dans une église catholique, vous voyez toutes ces bougies partout ! Certaines personnes prient pour d’autres. Tant que la bougie brûle, la prière continue. Et tant que la prière continue, le mérite de la prière s'accumule sur le bénéfice de la personne au purgatoire et le mérite est tiré du trésor du mérite dont le mérite appartient essentiellement au Christ, mais aussi aux saints qui ont des excès mérites et à Marie.

Le moyen le plus efficace, d'ailleurs, d'aider les morts au purgatoire est d'avoir un prêtre qui prononce une messe. Donc, vous priez, vous payez une taxe au prêtre, et il dit une messe pour les morts, et le mérite est transféré au compte de la personne, le temps passé au purgatoire est donc raccourci. Vous allez à l'église, vous allumez la bougie, vous payez le prêtre pour dire la messe. Toutes ces choses sont destinées à raccourcir le séjour au purgatoire. Ainsi, vous pouvez emprunter au trésor du mérite en payant une indulgence ; c'est ce qui a lancé la Réforme, vous vous souvenez ? Tetzel qui venait vendre des indulgences outrageait Luther. Luther a affronté la question des indulgences, ce qui a lancé la Réforme, la Réforme Protestante.

Ainsi, Marie a beaucoup plus de mérite qu'elle n'en a besoin et elle est la source de ce mérite qui peut être acheté. Indulgentiarum Doctrina, post Vatican II, le 1er novembre 1967 : « La Trésorerie de l'Église », dit-elle, « est la valeur infinie qui ne peut jamais être épuisée car elle est composée des mérites du Christ devant Dieu. Ils ont été offerts afin que toute l'humanité puisse être libérée du péché et atteindre la communion avec le Père. En Christ, le Rédempteur lui-même, les satisfactions et les mérites de sa rédemption existent et trouvent leur efficacité. Ce Trésor comprend aussi les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuse vierge Marie. Ils sont immenses, insondables et immaculés dans leur valeur devant Dieu. » Ainsi, vous avez la justice de Christ, la justice de Marie. Et il ajoute : « Dans le trésor sont aussi les prières et les bonnes œuvres de tous les saints, tous ceux qui ont suivi les traces du Christ et par Sa grâce sanctifièrent leurs vies, accomplirent la mission que leur Père leur confia. De cette façon, ils ont atteint leur propre salut et en même temps ont coopéré en sauvant leurs frères dans l'unité du corps mystique. » Est-ce un salut par le système des travaux ou quoi ? Vous atteignez votre salut, et pas seulement le vôtre, mais si vous avez un excès de mérites, vous pouvez atteindre le salut de quelqu'un d'autre. Ce n'est pas vieux, c'est le Conseil Vatican II en 1967. Ce système s'appelle Thesaurus Meritorium : le Trésor du mérite.

Le mérite de Marie est insondable, et il fait partie du Trésor de l'Église. Elle a gagné le droit de le déposer là-bas. Elle a gagné le droit de distribuer tous les trésors à ceux qui l'honorent. Attention à la façon dont vous traitez Marie. Marie vous sauve. Le mérite de Marie vous est appliqué. Marie vous sort du purgatoire. Marie vous amène au paradis. Pie X a dit : « Elle est le ministre suprême des distributions de la grâce. » Il y a une autre citation. Je ne suis pas sûr d'où cette citation vient, « Par ses mérites, les tourments des âmes dans le purgatoire sont non seulement adoucis mais raccourcis. » Voici une Illustration dans une déclaration papale attribuée au pape Jean XXII qui mourut en 1334, « Nous avons appris que notre Dame Marie voulait faire savoir à tous que le samedi suivant leur mort, elle délivrerait du Purgatoire tous ceux qui portaient le scapulaire des Carmélites.» Les mêmes promesses furent ensuite confirmées par plusieurs autres Pontifes, notamment Paul V qui, dans une déclaration de l'année 1613, ce qu'ils appellent une déclaration papale, fixa les conditions qui doivent être remplies pour l'obtention de la miséricorde singulière. C'est-à-dire, le samedi après votre mort, vous pouvez sortir du purgatoire si vous portez une scapulaire carmélite. Selon ce qui a été écrit dans l'office solennel de Notre Dame du Mont Carmel, « Nous pouvons croire pieusement que la Sainte Vierge console les membres de la Confrérie Scapulaire du Purgatoire avec un amour maternel et qu'elle les livre rapidement », le samedi suivant « par son intercession et les emmène au ciel ».

Outre le scapulaire du Mont Carmel, ceux des sept dollars, la trinité bénie et l'Immaculée Conception, les ordres dans l'Église, se sont enrichis d'indulgences. Le Pape Paul V a dit : « Pour ma part, j'ai pris soin de les recevoir tous. Donnez-moi tous les trucs de Marie, dit-il, pour me faire sortir du purgatoire. »

Ce sont des mensonges, évidemment, des mensonges manifestes. Et je n’ai plus de temps. Ce que cela signifie même si c’est douloureux, j’en rajoute un de plus. Mais vous allez aimer celui-ci, parce que la semaine prochaine nous allons regarder ce que la Bible dit à propos de Marie. Amen ? Maintenant, vous feriez mieux d'être là, j'ai entendu cet amen. Très bien, prions.

Il est important pour nous, Seigneur, de discerner, de discriminer, de comprendre la vérité, parce que nous avons un mandat si critique de proclamer cette vérité, de délivrer des âmes qui sont attachées au royaume de Satan. O Seigneur, combien le dieu de ce monde a aveuglé les esprits des catholiques romains partout dans le monde qui adorent une non-entité, qui adorent les démons imitant une déesse. C'est triste qu'ils l'aient appelée du nom de la mère de notre Seigneur. Ce serait une horreur pour elle si elle le savait. C'est bien qu'elle ne l'ait jamais connue, qu'elle ne l'ait jamais entendu, qu'elle ne revienne jamais en ce monde, qu'elle ne soit jamais apparue, qu'elle n'ait jamais rien vu, qu'elle soit perdue dans l'émerveillement, l'amour et la louange de la gloire céleste. Elle serait horrifiée au pire degré si elle pensait que quelqu'un l'adore. Père, ce n'est pas triste pour elle, mais pour ceux qui sont pris dans cette tromperie satanique et qui passent du Christ à un autre dieu ; du vrai évangile à un autre évangile et qui sont maudits. Aide-nous, Seigneur, à être audacieux, aimant, gracieux et clair dans la proclamation de cette vérité, afin que ces âmes soient délivrées et libérées. Et nous savons que cela ne peut arriver tant qu'ils ne connaissent pas la vérité, et nous devons donc leur dire la vérité. Donne-nous l'occasion de le faire avec franchise et avec amour, afin que Tu puisses vraiment délivrer ceux qui sont dans l'esclavage, condamnant la servitude à cette idolâtrie. Au nom du Christ. Amen.