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Je voudrais ce soir, si vous le voulez, que vous compreniez mon cœur. Je dois vous avouer que le plus grand chagrin, bien sûr, dans ma vie, et vous le comprendrez parce que c'est sans doute le vôtre aussi, et c'est aussi celui du Seigneur, c'est que nous ne trouvons aucun plaisir dans la mort des méchants. Nous ne trouvons aucun plaisir dans les personnes qui sont condamnés à l'enfer. Nous aspirons à ce que les personnes soient sauvées. C'est le grand cri de cœur de tout vrai chrétien : le salut pour tous ceux que nous connaissons. Comme nous l'avons appris ce matin avec le récit de l'homme riche en enfer, même en enfer, il avait une passion évangélique, voulant que quelqu'un vienne avertir ses frères. Si telle est l'impulsion de ceux qui sont damnés, quelle sorte d'impulsion les rachetés ont-ils pour le salut des pécheurs afin qu'ils puissent échapper à l'enfer éternel ? Il y a beaucoup de religions dans le monde qui promettent le paradis et ne le livrent pas. Beaucoup de religions dans le monde sont des tromperies sataniques. Toutes, en fait, mais la vraie foi et le vrai évangile ne tombent pas dans cette catégorie.

Le catholicisme romain appartient clairement à la catégorie des fausses religions, non pas à cause de ce que je dis à leur sujet, mais à cause de ce qu'ils disent de la Bible, de ce qu'ils disent de l'Evangile et de ce qu'ils disent de la religion. Tout ce qu'il faut faire pour comprendre une fausse religion, c'est de voir ce qu'ils croient et de comprendre ce qu'ils préconisent, et on peut alors les mesurer avec la Parole de Dieu afin que nous puissions clairement comprendre cela. Aujourd'hui, il y a un effort très, très agressif et concerté parmi les personnes évangéliques, dont beaucoup ne connaissent pas le vrai évangile, pas seulement les catholiques romains mais aussi les protestants, pour embrasser le catholicisme romain comme si c'était une vraie religion. Cette course pour embrasser les catholiques en les considérant comme des croyants et non comme un champ de mission, est menée par des leaders éminents dans des positions évangéliques, tant dans les églises que dans les paroisses. Cela dure depuis plusieurs années.

Il n'y a pas si longtemps, il y avait un document intitulé « Evangéliques et Catholiques Ensembles », connu sous le nom d'ECT, qui a créé une alliance entre l'évangélisme et le système catholique romain. Il a été signé par beaucoup de chefs évangéliques bien connus. Cela a lancé une controverse. À la suite de cela, j'ai participé à une réunion de sept heures, enfermée dans une pièce avec ces leaders évangéliques alors que nous nous efforcions de confronter les signataires de ce document avec les horribles réalités du catholicisme et avec leur déformation complète de l'Évangile. Nous voulions convaincre ces personnes à enlever leurs noms, à nier ce document avec toute leur passion et tout leur cœur, mais ils ne voulaient rien faire. Et ainsi, cette embrassade du catholicisme a continué.

Et la grande réalité est que beaucoup, beaucoup de gens qui se disent chrétiens, et certains qui sont chrétiens, sont confus au sujet du caractère du catholicisme romain. Nous devons mettre fin à cette confusion parce que nous devons nous assurer que nous comprenons qu'ils ne croient pas au vrai Évangile.

Au cœur du catholicisme romain se trouve cet événement appelé la messe. Avant de le regarder, je veux que vous ouvriez votre Bible, cependant, au livre des Hébreux, au septième chapitre des Hébreux, je veux juste régler une chose dans votre esprit, pour commencer. Je vous dis ceci, et cela peut vous sembler un peu décousu pendant que je passe par cela. Habituellement, je suis assez organisé dans ma façon de penser, mais comme j'essayais de tout mettre en place samedi pendant mon vol, - il y avait juste un vol qui était interminablement cahoteux, et je pense que cela perturbait mon cerveau avec tout le reste. Donc, j’espère qu'il y aura une certaine cohésion, même si j'ai du mal à lire ma propre écriture, à cause des turbulences de l’avion. J'espère que vous pourrez me suivre pendant que je partage mes découvertes à ce sujet.

Mais je veux établir une chose pour commencer et c'est la nature du sacrifice de Jésus-Christ. Ainsi dans le chapitre 7 des Hébreux, j'aimerais que vous regardiez le verset 26, et je veux juste lire les versets 26 à 28. « Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité. » Le mot opérationnel est « une fois ». Un seul sacrifice. Il n'y a pas besoin d'offrande quotidienne de sacrifices.

Si vous regardez le neuvième chapitre des Hébreux, vous verrez cette même vérité répétée au verset 11. « Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu » il utilise le passé, « une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Encore, le mot opératif est « une fois ». « Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint », verset 12, « une fois », au passé, « ayant obtenu une rédemption éternelle. »

Allez au verset 24 d'Hébreux 9, " Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n'est pas pour s'offrir lui-même plusieurs fois qu'il y est entré, comme le souverain sacrificateur entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger ; autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru » - voici encore cette parole - « une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. » C'est le point culminant des âges, l'événement même de Sa propre mort et résurrection. « Une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. » De nouveau, le mot opératif apparaît au verset 28 : « une fois ». Il n'a pas besoin de s'offrir souvent, dit le verset 25. Il n'a pas besoin de souffrir à plusieurs reprises, comme le verset 26 l'indiquerait dès la fondation du monde. Parce que de nouveau, « une fois », à l'apogée des âges, Il a mis de côté le passé, le péché, par le sacrifice de Lui-même.

Hébreux chapitre 10, verset 10, « C'est en vertu de cette volonté », c'est la volonté de Dieu, que Jésus vienne faire comme il est dit dans le verset 9. « C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. » Sanctifié signifie séparé du péché dans un sens salvateur, ainsi que dans un sens continu. « Par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes ! Et tandis que tout sacrificateur », verset 11, « fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu. » La finalité de ceci est si claire. Il est venu, Il a fait un sacrifice qui a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Il est venu, il a fait une offrande pour tous, qui ne s'est jamais répétée, contrairement aux prêtres qui répètent encore et encore des sacrifices qui ne peuvent jamais ôter le péché. Il n'y a qu'un seul sacrifice, fait une seule fois, par une Personne qui pouvait enlever le péché. C'est le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ.

Tout ce que les sacrifices de l'Ancien Testament représentaient et développaient étaient un désir passionné pour le sacrifice final, qui enlèverait vraiment le péché. L'Ancien Testament avait un sacerdoce, un autel et des sacrifices qui n'étaient que des ombres en anticipation du sacrifice final qui viendrait avec le Christ. Il est venu, Il a offert ce sacrifice, et Dieu a ponctué ce sacrifice en détruisant le temple, en utilisant les Romains pour le faire en l’an 70 après JC, en détruisant les autels, brisant ainsi tout le système sacrificiel de l'Ancien Testament, et tous les documents de toutes les généalogies, de tous ceux qui sont dans la ligne sacerdotale, mettant ainsi définitivement fin au sacerdoce. Il n'y a plus de sacrifices. Il n'y a plus d'autels. Et il n'y a plus de prêtres avec un ordre spécial pour offrir des sacrifices. Tout a pris fin au sacrifice de Jésus-Christ.

Tous les sacrifices faits aujourd'hui sont non bibliques et incapables d'accomplir quoi que ce soit. Tous les prêtres aujourd'hui sont de faux prétendants à un sacerdoce spécial, un ordre spécial de prêtres, puisque maintenant nous sommes tous des prêtres. Nous, tous les croyants, sommes un sacerdoce royal. Nous n'avons pas besoin de médiateur ; nous avons tous un accès immédiat à Dieu. Nous n'avons pas besoin de faire de sacrifices parce qu'il n'y a pas de temple, il n'y a pas d'autel, il n'y a pas de sacrifice, et nous n'avons pas besoin de prêtres.

En dépit de cela, le système catholique romain a conçu un sacerdoce, a construit dans chaque église sur la face de la terre un autel, et sur cet autel ils continuent à offrir le sacrifice, des dizaines de milliers de fois chaque jour, comme s'ils avaient réinventé le sacerdoce lévitique. Il est dit dans leur littérature qu’ils le feront jusqu'à la fin des temps, jusqu'à la fin du monde. Ils ont rétabli ce que Dieu Lui-même a détruit, et c'est une variante du sacerdoce lévitique. C'est une variation illégitime de ce sacerdoce. Je dis variation parce qu'elle se mêle au mystère païen et à l'idolâtrie. La messe est un sacrifice qui ne peut être fait que sur un autel quelconque et seulement par un prêtre.

Quelle est l'importance de la messe pour le catholicisme ? Pour vous montrer son importance, je cite le Catéchisme Catholique. « La Messe est la source et le sommet de la vie chrétienne ». Cela dit, c'est l'origine de la vie chrétienne et c'est le point culminant. C'est le cardinal Ratzinger, qui s'appelle maintenant pape Benoît, qui a dit, et je le cite : « La messe est la somme et la substance de notre foi. » Ce n'est pas périphérique. Ce n'est pas banal. Ce n'est pas simplement une chose parmi d'autres. C'est le cœur et l'âme du système, même s'il y a sept sacrements par définition. C'est le sacrement principal. Mais au tout début, la messe est une tromperie car, comme je l'ai dit, il n'y a plus de sacrifices, il n'y a plus d'autels. Il n'y a plus de temple dans lequel Dieu demeure, plus de tabernacle et il n'y a plus de sacerdoce. C'est donc un faux sacrifice sur un faux autel dans un faux temple par un faux prêtre. Au fond, c'est une négation du sacrifice singulier du Christ sur la croix, parce que la messe est une offrande du Christ à plusieurs reprises par un sacerdoce illégitime sur un autel illégitime dans un but inutile et impie.

Comme je l'ai dit en de nombreux points, le catholicisme romain est un mélange. C'est surtout le paganisme avec un peu de christianisme qui y est répandu et avec beaucoup de terminologie chrétienne afin de tromper les âmes. C'est une religion démoniaque qui n'apporte pas le salut. Ce n’est pas possible.

John O'Brien, un prêtre catholique, a aidé les catholiques romains à comprendre l'importance de la messe. Il a écrit un livre intitulé « La foi des millions : les références de la religion catholique ». C'est un ouvrage classique. C'est ce qu'il écrit, un travail très populaire. « Quand le prêtre annonce les grandes paroles de consécration », ceci est la messe, « il atteint les cieux, il descend Christ de Son trône et le place sur l’autel pour être offert de nouveau comme victime des péchés de l'homme. C'est un pouvoir exercé par le prêtre plus grand que celui des saints et des anges, plus grand que celui des séraphins et des chérubins. En effet, c'est un pouvoir plus grand même que le pouvoir de la Vierge Marie. Alors que la Sainte Vierge était l'organisme humain par lequel le Christ s'est incarné une seule fois, le prêtre fait descendre le Christ du ciel et le présente sur l’autel comme la victime éternelle. » Vous vous demandez pourquoi vous voyez toujours un crucifix et pas une croix vide ? « Le prêtre fait descendre le Christ du ciel et le rend présent sur notre autel comme victime éternelle des péchés de l'homme, non pas une fois, mais des milliers de fois. »

Arrêtez-vous un instant. Vous voyez la comparaison ? Marie l'a seulement mis au monde une fois ; le prêtre le fait descendre des milliers de fois. Il a plus de pouvoir que la Vierge Marie. C'est une chose incroyable pour un catholique romain de dire, puisque toute étude de Marie nous indique qu'ils pensent qu'elle a la puissance même de Dieu. Nous ne nous attendrions pas à ce qu'un tel système soit cohérent, n'est-ce pas ? « Le prêtre », continue-t-il, « parle, et voici, le Christ, le Dieu éternel et omnipotent incline la tête dans l'obéissance humble à l'ordre du prêtre. » Et le dernier paragraphe d'O'Brien, « De quelle dignité sublime est l’office du prêtre chrétien qui a ainsi le privilège d'agir comme ambassadeur et vice-régent du Christ sur terre ? Il continue le ministère essentiel du Christ. Il enseigne aux fidèles avec l'autorité du Christ. Il pardonne au pécheur pénitent avec la puissance du Christ. Il offre à nouveau le même sacrifice d'adoration et d'expiation que le Christ a offert au Calvaire. Il n'est pas étonnant que le nom que les auteurs spirituels aiment particulièrement appliquer au prêtre est celui d'Alter Christus, car le prêtre est, et devrait être, un autre Christ. »

La semaine dernière, j'étais dans le programme de Larry King, certains d'entre vous l'ont vu. C'est sorti de la bouche d'un des prêtres de ce programme. « Comme c'est merveilleux », dit-il, « d'être un autre Christ.» La Bible met en garde contre un autre Christ, de faux Christs, et ils vont proliférer à la fin des temps. C'est ce qui se passe dans une messe. Ce prêtre, donné pour cette plus grande puissance que la Sainte Vierge, fait descendre le Christ du ciel. Tout ce qu'il a à faire est de parler, et le Christ, le Dieu éternel et omnipotent, incline sa tête dans l'obéissance humble à l'ordre du prêtre.

Maintenant, tout cela remonte à sa véritable ratification et clarification du Concile de Trente au XVIe siècle. Le Concile de Trente affirme tant de choses, parce qu’il réagit à la Réforme. Mais vous revenez au Concile de Trente et vous aurez une très bonne idée de la façon dont ils se trompent par rapport à la messe. C'est un dogme, mes amis. Quand le Concile de Trente a dit quelque chose, l'Église le dit. Quand l'Église le dit, c'est infaillible ; par conséquent, cela ne peut pas changer. Le Concile de Trente s'est réuni pour sa 13e session. Les séances ont duré longtemps. Ils se sont rencontrés à cette 13e session en octobre 1551. Ils ont promulgué à cette session particulière un décret concernant, je cite : « Le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie : la Messe ».

À la fin du décret était une liste de canons, ou lois, et ces lois fournissent des anathèmes ou des damnations, la chose la plus forte qu'ils puissent faire, le mot le plus fort qu'ils puissent utiliser est de damner ou d'anathématiser. Et les canons ont anathématisé ceux qui rejettent l'enseignement du Concile. Maintenant, que se passe-t-il si vous regardez ces canons, est-ce qu'ils fournissent de courtes définitions succinctes de leur doctrine. Et je veux vous lire quelques-uns de ceux qui se rapportent à la messe, ce qu'ils appellent l'Eucharistie.

Canon numéro un, à l'intérieur du décret concernant le sacrement le plus sacré de l'Eucharistie : si quelqu'un nie que dans le sacrement de la très sainte Eucharistie le contenu est vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang avec l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et par conséquent le Christ tout entier, mais dit qu'il n'est dedans que comme signe ou figure ou force, qu'il soit anathème. La damnation est prononcée sur quiconque dit que le Christ n'est pas réellement là, corps, sang, âme, divinité, dans le vin et l’hostie.

Canon numéro deux : si quelqu'un dit que dans le sacrement sacré de l'Eucharistie, la substance du pain et du vin reste conjointement avec le corps et le sang de notre Seigneur Jésus-Christ, c'est-à-dire qu'ils sont tous les deux là, et il nie cette merveille et changement singulier de toute la substance du pain dans le corps, et toute la substance du vin dans le sang, laissant seulement les apparences du pain et du vin, que la plupart des catholiques appelle la transsubstantiation, qu’il soit anathème. En d'autres termes, si vous dites que le corps et le sang, ainsi que l'âme et la divinité de Christ ne sont pas là dans le vin et le pain mais seulement symboliques, vous êtes anathématisés. Si vous dites qu'il est seulement là avec le pain et le vin, vous êtes aussi damné. Ce que vous avez à dire c’est : Il est là, et le pain et le vin ne sont pas là, bien qu'ils semblent être là. Illusion mystique, charabia à coup sûr !

Canon numéro huit : si quelqu'un dit que Christ reçu dans l'Eucharistie est reçu spirituellement seulement, mais pas sacramentellement et réellement, qu'il soit anathème. C'est-à-dire, si vous dites cela en prenant le pain, en prenant l’hostie, comme ils l'appellent, car le pain est la seule chose donnée à la personne qui participe ; si vous dites que le Christ n'est là que spirituellement et non sacramentellement et réellement, vous êtes damnés.

11 ans plus tard en 1562, lors la 22ème session du Concile de Trente, et cette fois le décret promulgué était intitulé « Doctrine concernant le Sacrifice de la Messe ». Et il est important que vous le sachiez, alors laissez-moi juste lire ce que dit la deuxième session de ce décret. « Dans la mesure où dans ce sacrifice divin célébré dans la Messe est contenu et immolé d'une manière non-sanglante, le même Christ qui s'offrit autrefois d'une manière sanglante sur l'autel de la croix, le Saint-Concile enseigne que c’est vraiment propitiatoire et à cet effet : que si nous, contrits et pénitents de cœur sincère, et de foi droite, avec la crainte et la vénération de Dieu, nous obtenons miséricorde et grâce. » En d'autres termes, la messe est vraiment la venue du Christ, vraiment un sacrifice sur un véritable autel par un vrai prêtre, tout comme les prêtres de l'Ancien Testament ont offert un animal sur l'autel en sacrifice. La seule différence est : c’est un sacrifice non-sanglant, mais le Christ est néanmoins immolé, offert ou sacrifié. Et à la suite de cela, la propitiation est réalisée, la satisfaction réelle pour le péché est atteinte.

Trente poursuit : « La victime est une seule et même personne », c'est-à-dire que le Christ est la victime alors qu’Il était sur la croix, « dans cette messe, de la même manière », c'est le Christ, « venant des prêtres qui l’offrent alors sur la croix. » Donc, vous avez des dizaines de milliers, des millions et des millions de sacrifices de Christ faits par des prêtres, et c'est le même Christ, le vrai Christ, le Christ actuel et pas seulement un Christ spirituel mais le vrai Christ. Corps, sang, esprit et divinité ! Et c'est propice, propitiatoire. Il a ajouté : « Il est, bien entendu, un sacrifice non sanglant, mais ce n'est pas moins un sacrifice. Il est offert pour les péchés, les châtiments, les satisfactions et les autres nécessités des fidèles qui vivent, mais aussi pour ceux qui sont partis en Christ, mais pas encore complètement purifiés. » Où sont-ils ? Au Purgatoire ! C'est donc la propitiation pour les vivants et pour les morts. Maintenant, à la fin de ce décret qui est venu 11 ans plus tard, il y a plus de canons, plus de malédictions prononcées sur ceux qui nieraient cela.

Voici le canon numéro un : « si quelqu'un dit que, dans la Messe, un sacrifice vrai et réel n'est pas offert à Dieu ou pour être offert, n'est rien d'autre que le Christ qui nous est donné à manger, qu'il soit anathème. » Si vous dites que nous mangeons le Christ, que nous mangeons littéralement Son corps et Son sang, Son Esprit et Sa Divinité, mais que ce n'est pas un sacrifice, vous êtes damnés.

Canon numéro deux : « si quelqu'un dit que par ces mots : « Faites ceci en mémoire de moi », Christ n'a pas institué les prêtres des apôtres, ou n'a pas ordonné que les prêtres doivent offrir Son propre corps et Son sang, qu’il soit anathème. » Si vous dites simplement : « Faites ceci en mémoire de moi », c'est moins que l'institution du sacerdoce catholique, alors vous êtes damnés.

Canon numéro trois : « si quelqu'un dit que le sacrifice de la Messe est seulement un acte de louange et d'action de grâces, ou qu'il s'agit d'une simple commémoration du sacrifice consommé sur la croix, mais pas propitiatoire, c’est-à-dire qu’il n’est pas efficace, que ce n'est pas un vrai sacrifice que Dieu peut accepter pour pouvoir pardonner le péché… » Si vous dites que c'est quelque chose de moins que cela, ou que cela ne profite qu'à celui qui reçoit, et n’est pas offert pour les vivants et les morts », c'est seulement la personne qui est là pour le recevoir et non les autres personnes vivantes et les autres personnes mortes qui ne sont pas là, « pour les péchés, la punition, les satisfactions et autres nécessités, qu'il soit anathème. » Si vous dites que cela ne compte pas pour les vivants et les morts qui ne sont pas là, vous êtes également anathème.

Canon numéro quatre : « Si quelqu'un dit que par le sacrifice de la messe, un blasphème est jeté sur le très saint sacrifice du Christ consommé sur la croix, qu'il soit anathème. Donc, nous sommes tous damnés. Si vous dites que ce sacrifice blasphème le très saint sacrifice de Christ, alors vous blasphémez et vous êtes damnés.

Canon numéro cinq : « Si quelqu'un dit que c'est une tromperie de célébrer des messes en l'honneur des saints, afin d'obtenir leur intercession auprès de Dieu, qu'il soit anathème. » Les messes sont offertes comme une sorte d'offrande aux saints morts pour obtenir des saints morts l’intercession pour nous, vivants et morts. Puis juste pour s'assurer que vous ne pouvez pas échapper, « Si quelqu'un dit que le canon de la messe contient des erreurs, qu'il soit anathème. »

Je veux dire, ils vous ont damné de toutes les manières possibles. Il n'y a pas moyen de s’en sortir. Comprenez-vous maintenant pourquoi les catholiques sont liés à ce système ? C'est tellement plein de damnation, il n'y a pas d'issue.

Comment pouvons-nous résumer cela ? Juste quelques petites choses. Un, Jésus-Christ, c'est la théologie catholique romaine de la messe, c'est un résumé du Concile de Trente, Jésus-Christ est vraiment, réellement et substantiellement présent dans le sacrement à la suite des paroles de consécration. Il n'apparaît qu'après les paroles de consécration. Deux, la transsubstantiation. Cela signifie simplement transformer la substance. Il a commencé comme le vin et le pain, la substance, mais la transformation de cette substance dans le corps et le sang du Christ est ce que signifie la transsubstantiation. La transsubstantiation, en second lieu, implique le changement de toute la substance du pain en substance du corps de Christ, le changement de toute la substance du vin en la substance du sang du Christ. C'est un changement réel et actuel, bien que cela semble encore être du pain et du vin. Trois, puisque le Christ est vraiment présent dans l'Eucharistie, les éléments eux-mêmes méritent d'être vénérés. Ils sont dignes d’un culte.

Savez-vous que lorsqu'un catholique va à la messe et que passe la petite boîte dans laquelle se trouvent l’hostie et le vin, il adore ? J'écoutais un prêtre parler l'autre soir sur une chaîne catholique quand j'étais à Louisville. J'ai écouté pendant au moins une heure parce qu'il donnait des conférences sur la messe, et je vérifiais mes faits. C’est incroyable ce que Dieu apporte dans ma vie quand je travaille sur ce genre de choses. Je veux dire, j'étais au Larry King Show la semaine dernière avec six prêtres, et je vérifiais tous mes faits. Pendant que j’y étais, un des prêtres dit : « Nous pouvons toujours voir la dévotion d'un vrai chrétien par le fait qu'il ou elle s'incline ou se prosterne en présence du Saint Sacrement. » C'est exactement ce qu'ils ont enseigné.

Quatre, le sacrifice de la messe est proprement qualifié de propitiatoire en ce sens qu'il engendre un véritable pardon pour le péché. Cinq, dans l'institution de la messe au repas du Seigneur, ils pensent que le Christ a institué la messe, Il offre Son propre corps et Son sang au Père avec les signes du pain et du vin. Ce faisant, Il a ordonné les apôtres comme premiers prêtres. Six, le sacrifice de la messe est proprement offert pour les péchés, les punitions, la satisfaction et d'autres nécessités, pas seulement pour les vivants mais pour les morts. Et enfin, quiconque nie tout cela est damné.

Maintenant, vous pourriez dire : « C’était il y a bien longtemps. Vous parlez de 16 siècles environ. Est-ce toujours l'enseignement de l'Église ? » Absolument ! C’est encore l'enseignement de l'Église. Prenez n'importe quel catéchisme catholique, n'importe quel écrivain catholique, n'importe quel écrivain moderne sur le catholicisme, Karl Keating ou n'importe qui d'autre, vous allez trouver la même chose. L'enseignement de Trente demeure la position dogmatique officielle de l'Église catholique romaine. C’est intéressant, dans le catéchisme de l'Église catholique, il y a 9 paragraphes consacrés au sujet de la justification. Il y en a 84 consacrés à la messe et 14 paragraphes résumés. Dans le catéchisme actuel de l'Église catholique, Trente est cité nommément, le Concile de Trente est cité comme faisant autorité, ses doctrines sont clairement présentées comme l'enseignement de l'Église.

Voici un paragraphe du Catéchisme : « Le sacrifice du Christ et le sacrifice de l'Eucharistie sont un seul sacrifice. La victime est une seule et même personne. La même chose se présente maintenant à travers le ministère des prêtres, qui s'offrent alors sur la croix, seule la manière d'offrir est différente. Dans ce sacrifice divin qui est célébré dans la messe, le même Christ qui s'est offert une fois sur l'autel de la croix est offert d'une manière non sanglante », à plusieurs reprises. J'ai ajouté le mot « à plusieurs reprises » pour une clarification.

La théologie catholique dit que la messe n'est pas divine, n'est pas…, qu’ai-je dit ? Une reconstitution dramatique. Ce n'est pas du théâtre. La théologie catholique dit que ce n'est pas une commémoration. Ce n'est pas un mémorial. Ce n'est pas un souvenir. C'est un vrai sacrifice qui continue, le sacrifice éternel du Christ, la victime éternelle. Ce n'est pas un sacrifice séparé, mais c'est le même sacrifice que la croix qui est continuellement offerte à nouveau, et encore et encore. C'est vraiment un amalgame de sacrifices païens qui ont trouvé leur chemin dans le christianisme, très tôt. La vraie dévotion catholique romaine est mesurée par la génuflexion et le fait de faire le signe de la croix quand vous voyez le Saint Sacrement. Le Catéchisme Catholique Romain cite le Vatican II. Le Vatican II dit : « Toutes les fois que le sacrifice de la croix par laquelle Christ a été sacrifié est célébré sur l'autel, l'œuvre de notre rédemption est accomplie. C'est un sacrifice rédempteur, comme la croix. » Quel chaos total et quelle confusion est-ce ?

Alors, où cherchez-vous votre salut ? Après quel sacrifice ? Celui que vous avez eu aujourd'hui ? Hier ? Celui que vous aurez en cours de route ? Il n'est pas étonnant que, dans le catholicisme romain, l'assurance du salut n'existe pas. Comment sauriez-vous ? Et laissez-moi juste en ajouter un peu. Je parlais à R.C. Sproul cette semaine à Louisville, et nous parlions du catholicisme. Il est arrivé avec cet arrière-plan. Et il a dit : « Ce qui est vraiment stupéfiant à propos du catholicisme, c'est ceci : si le prêtre n'a pas une intention pure quand il offre la messe, c'est invalide. » Waouh ! La seule façon pour que la chose devienne valide c’est si l'intention du prêtre est pure. Essayer de trouver un prêtre pur n'est pas une affaire facile. Et s'il est immoral ? Et s'il est pédophile ? Et s'il est homosexuel ? Est-ce que cela invalide tout ce que le prêtre fait ? Et que signifie exactement l'intention pure ?

Écoutez Ludwig Ott, mon théologien catholique préféré, car je peux trouver tout ce dont j'ai besoin dans ce livre. Voici Ott : « Le sacrifice de la messe affecte la rémission des peines temporelles pour les péchés qui subsistent après le pardon de la culpabilité des péchés et de la punition éternelle, non seulement remis par la grâce de la pénitence, mais aussi immédiatement parce que l'expiation de Jésus-Christ est offerte comme un substitut à nos travaux d'expiation et à la souffrance des pauvres âmes. La mesure des punitions des péchés pardonnés est proportionnelle. » D'accord, vos péchés vont être pardonnés, mais c'est proportionnel dans le cas des vivants, au degré de perfection dans leur disposition. Dans le cas des âmes souffrantes, l'opération satisfaisante du sacrifice de la Messe est appliquée par voie d'intercession, comme elles sont dans l'état de grâce, et ne s'opposent donc à aucun obstacle. Les théologiens enseignent généralement qu'au moins une partie de leur punition pour les péchés est infailliblement pardonné.

Donc maintenant, vous avez non seulement l'intention du prêtre, mais vous avez la nature de l'attitude de la personne. Sur la même page, il dit : « En tant que sacrifice propitiatoire et impetratoire, le sacrifice de la messe possède une valeur externe finie, puisque les opérations de propitiation et d'impetration se réfèrent à des êtres humains qui, en tant que créatures, ne peuvent recevoir qu'un acte fini. Ceci explique la pratique de l'Église en offrant fréquemment le saint sacrifice de la messe pour la même intention. »

Qu’est-ce que tout cela ? Il dit tout simplement ceci. Nous ne pouvons pas être trop sûr de l'intention du prêtre. Nous ne pouvons pas être trop sûrs de l'intention de la personne pour qui la messe est offerte. Et puisque nous ne pouvons pas vraiment être sûrs de cela, nous avons des limitations humaines sur la messe puisque le prêtre n'a peut-être pas une intention pure et la personne n'a peut-être pas une intention pure. Alors ils ajoutent cette petite possibilité qu'il doit y avoir quelque part un bénéfice fini. En fait, une partie de leur punition doit être infailliblement remise. Vous devez inclure cela. Pourquoi ? Parce que vous devez payer pour la messe.

C'est vrai, vous payez. C'est ainsi que les caisses de l'Église catholique sont remplies, vous payez pour une messe. Il y a des messes peu coûteuses et il y en a des très chères offertes par un évêque ou un cardinal. Il y a la messe votive, qui est une messe pour la vie de tous les jours. Il y a un requiem, qui est une messe pour les morts. Cela vous coûte plus cher. Il y a une messe nuptiale pour un mariage. Cela vous coûtera encore plus cher. Et puis il y a une super messe offerte par une figure hiérarchique dans l'Église, ce qui vous coûtera une petite fortune. L'Église catholique admet que vous pourriez avoir messe après messe, en payant beaucoup d'argent. Et si l'intention du prêtre n'est pas juste et que l'intention de celui qui reçoit la messe n'est pas bonne, cela n'aura pas beaucoup d'effet. Mais ils se dépêchent d'ajouter rapidement, je cite, « Une partie de leur punition est infailliblement pardonné. » Pourquoi ? Parce que c'est vraiment décevant d'essayer d'amener les personnes à payer pour quelque chose qui pourrait n'avoir aucune valeur. Donc on y colle une petite valeur finie et cela les fait revenir encore et encore, pour entasser ces petites valeurs finies.

La théologie catholique enseigne qu'une personne peut assister à un millier de messes, et encore quitter cette vie incomplètement purifiée, aller au purgatoire et avoir mille autres messes lues en son nom, et ne pas encore être complètement purifié, parce que son attitude n'est pas pure et l'attitude du prêtre n'est pas pure non plus. Quel piège horrible ! Quel charabia mystique qui sort de la fosse pour prendre en otage les âmes des personnes.

Maintenant, pour avoir une messe, il faut avoir un prêtre. Vous ne pouvez pas avoir une messe sans prêtre. C'est pourquoi la pénurie de prêtres est un gros problème. Je veux vous emmener à la messe un moment. Voici ce que vous allez entendre. Boettner a écrit un livre classique appelé « Le Catholicisme Romain ». Cela vous intéressera. Ecoutez bien. « Le pain, sous la forme de galettettes rondes et minces, dont des centaines peuvent être consacrées simultanément, est placé dans un plat d'or. Le vin est dans une coupe en or. Le corps et le sang supposés du Christ sont alors élevés devant l'autel par les mains des prêtres, et offerts à Dieu pour les péchés des vivants et des morts. » A propos, les personnes qui participent ne sont jamais plus que des spectateurs. Ils ne chantent pas. Ils ne parlent pas. Ils ne prient pas. Ils ne font rien. Et la liturgie est si rigide qu'elle est effectuée mécaniquement et les prêtres doivent être formés pour le faire. Et vous devez avoir une bonne mémoire pour être prêtre.

Il y a beaucoup de détails. Les observateurs, après que le prêtre l'ait soulevé, le prêtre mange un morceau d’une grande galette, puis il boit le vin en faveur de toute la congrégation. Ils ne boivent jamais le vin. Traditionnellement, ils ne le font pas. Il y a peut-être quelques exceptions à cela. Les membres laïcs s’approchent et se mettent devant dans l'église. Certains d'entre vous ont vu cela ; certains d'entre vous l'ont fait. Et ils s'agenouillent devant une balustrade et ils ferment les yeux ; ils laissent tomber leur mâchoire dans une position ouverte, dans laquelle le prêtre place une petite galette. Et la raison pour laquelle cela ne quitte jamais les mains du prêtre et va dans les mains du paroissien est simplement parce que c'est le corps complet et le sang de Christ, et ils ne veulent pas le laisser tomber, ils ne veulent pas que les fidèles la touchent. Seul le prêtre boit le vin, parce que les autres personnes pourraient le renverser, et il atterrirait sur le sol et ce serait horrible.

Autrefois, dans la tradition catholique, vous deviez vous abstenir de nourriture solide depuis minuit si vous deviez faire une messe le matin. C'est pourquoi ils ont toujours programmé la messe tôt. Vous savez d'où vient la messe ? Elle est venue de cette loi traditionnelle que vous ne pouviez rien manger entre minuit et la messe et les personnes ne voulaient pas attendre jusqu'à 9h00, 10h00, 11h00, donc ils avaient toujours une messe à 5h00, ou 6h00, parce que tout le monde avait faim. Ils n'avaient pas faim pour la galette; ils avaient juste envie de manger la galette et ensuite d'aller manger leur petit déjeuner. Et la raison pour laquelle vous n'aviez pas le droit de manger après minuit, c'est qu'ils ne voulaient pas mêler Christ à autre chose. Maintenant, cela a changé. Je le sais. Je trouve cela ridicule. Maintenant, il faut s’abstenir de la nourriture pendant une heure, je pense. C’est étrange, cependant, car n'est-ce pas le Seigneur qui a institué la sainte cène immédiatement après avoir mangé un énorme repas qui a duré des heures ? Christ n'avait aucune objection sur le fait que le pain et le vin étaient mélangés avec tout ce qu'ils avaient mangé auparavant.

Ensuite, la reconstitution historique commence vraiment. Il faut beaucoup de formation, et vous comprenez pourquoi, n’est-ce pas ? C'est ce qui arrive. Le prêtre fait alors le signe de la croix 16 fois lors de son spectacle. Je ne vais pas le faire étape par étape. Je vais le résumer. Il doit faire le signe de la croix 16 fois. Il doit se tourner vers la congrégation 6 fois, lever les yeux au ciel 11 fois, embrasser l'autel 8 fois, croiser les mains 4 fois, se frapper le thorax 10 fois, s'incliner 21 fois, faire 8 fois la génuflexion, s'incliner 7 fois, bénir l'autel avec le signe de la croix 30 fois, poser ses mains à plat sur l'autel 29 fois, prier secrètement 11 fois, prier à haute voix 13 fois, prendre le pain et le vin et le transformer en corps et en sang du Christ, couvrir et découvrir le calice 10 fois, aller et venir 20 fois, et en outre effectuer de nombreux autres actes. Qu’est-ce qu’il fabrique ? « Tout ce spectacle grandiose est conçu », écrit Boettner, « pour reconstituer l'expérience du Christ depuis la Cène dans la chambre haute, à travers l'agonie dans le Jardin, la trahison, le procès, la crucifixion, Sa mort, Son enterrement, Sa résurrection et Son ascension. »

C'est pourquoi toutes ces motions sont en cours, c’est une sorte de dramatisation. Ses inclinaisons et ses génuflexions sont des imitations du Christ dans Son agonie et Sa souffrance. Et si le prêtre oublie un élément du drame, il commet un péché ; techniquement, cela invalide la messe. Donc, vous devez être formé pour faire ceci, et vous devez avoir une bonne mémoire. Qui pourrait se souvenir de tout ce qu’il faut faire? Vous le faites comme une routine jusqu'à ce que vous le connaissiez par cœur.

Historiquement, la Messe a été dite ou chantée en latin, ce que personne ne comprenait. Ils n'avaient pas besoin de comprendre. D'ailleurs, la prêtrise a remplacé la prédication, et l’autel a remplacé la chaire. C'est comme cela avec la religion sacramentelle. Et Boettner dit : « Il y avait certainement beaucoup de vérité dans la remarque de Voltaire concernant la messe pratiquée dans les cathédrales de France à son époque où il l'appelait le Grand Opéra des Pauvres. » Après l'adoration de l'hostie consacrée, les mains levées du prêtre prétendent offrir à Dieu le corps même et le sang de Christ, qui sont descendus pour le sacrifice des vivants et des morts. Et puis, le prêtre prétend manger la chair du Christ vivant devant le peuple, pour la donner aussi au peuple sous l'apparence du pain, bien que ce ne soit pas vraiment du pain à manger pour eux. Lorsque le prêtre romain consacre la galette, elle est alors appelée l'hostie, et ils l'adorent comme Dieu. Et c'est pourquoi ils font la génuflexion, et c'est pourquoi ils s'inclinent. Et vous savez aussi bien que moi que ce morceau de pain n'est rien qu'un morceau de pain. Et si l'âme et la divinité du Christ ne sont pas présentes, alors l’adorer c'est de l'idolâtrie pure, pas différente d'un païen qui adore un rocher, ou un bâton, ou une statue, ou un fétiche.

Et rappelez-vous que l'efficacité de tout cela, quand tout est dit et fait, dépend de l'intention du prêtre. S'il n'a pas la bonne intention, cela ne fonctionne pas. Le Concile de Trente dit : « Si quelqu'un dit que l'intention de faire au moins ce que l'Église indique n'est pas nécessaire dans les ministres tout en accomplissant et administrant les sacrements, qu'il soit anathème. »

Le pape Pie IV a dit : « S'il y a un défaut dans une de ces choses, à savoir la matière, la forme avec l'intention, ou l'ordre sacerdotal du célébrant, cela annule la Sainte-Cène. » Si vous faites le mal ou si vous avez une mauvaise attitude, c'est nul et non avenu. Le cardinal Bellarmin, qui était considéré comme l'une des plus éminentes autorités, dit : « Personne ne peut être certain avec la certitude de la foi qu'il a reçu un vrai sacrement, car aucun sacrement n'est conforme sans l'intention des ministres et personne ne peut voir l'intention d'un autre. » Ce sont des choses tragiques. Mais selon les médias aujourd'hui, les prêtres le font avec le salut du monde en vue. Je cite : « C'est le sacrifice de l'autel où les mérites remportés par le Rédempteur sur la croix sont distribués aux fidèles. » Lorsque vous essayez de clouer les catholiques romains sur ce qui se passe exactement, ils répondent plein de choses différentes. Et la plupart des pauvres personnes qui assistent à la messe de l'église catholique n'ont aucune idée, sauf qu'ils pensent que c'est le Christ et ils l'adorent.

En fait, c'est tellement sérieux ! Ecoutez Mère Teresa, et je m'arrêterai ici. Ceci est une citation de Mère Teresa. « Il est beau de voir cette humilité du Christ dans son état, Son état d’humilité permanent dans le tabernacle », la petite boîte où l'on met la galette et le vin, « là où le Christ s'est réduit à une si petite parcelle de pain qu'un prêtre peut tenir le Christ avec deux doigts. » Le Vatican II a dit : « Le Saint Sacrement devrait recevoir le culte qui est dû à Dieu, le vrai Dieu. Ce n'est pas pour être moins adoré. » Qu'est-ce qu'ils adorent ? Le pain ?

Les églises favorisent le culte du Saint Sacrement. Il y a des fêtes annuelles en honneur du Saint-Sacrement. Des ordres spéciaux composés d'hommes et de femmes dédiées à l'adoration de l’hostie, un groupe de religieuses appelé « Les religieuses de l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement ». Il y a la congrégation du Saint-Sacrement qui est « dévouée à accomplir devant le Saint Sacrement, une perpétuelle mission de prière et de supplications ». Toute leur vie consacrée à adorer un morceau de pain dans une boîte.

Maintenant, laissez-moi conclure avec ceci. Je pense que je peux le trouver. Nous terminerons en vous présentant un récit témoignage d’un festival du XVIIIe siècle, le Corpus Christi, le corps du Christ, le Saint-Sacrement. Et je ne vais pas vous traîner à travers tout cela. C'est trop douloureux. Mais c’est un peu comme ceci. « D'énormes silhouettes en bois, de presque 5 mètres, habillées de couleurs vives dans leurs robes respectives d’office et de dignité sont assemblées. Tout le clergé de la paroisse, les églises et les frères des couvents forment une procession. Tous les corps d'argent des saints sur les piédestaux et les bases dans les églises et les couvents sont rassemblés. » Donc, ils ont toutes ces statues et toutes ces choses. « Les habitants nettoieront les rues que traversera le Sacrement et couvriront le sol de verdures et de fleurs. Ils placeront les meilleures tentures devant les balcons et les fenêtres. » Il y aura un défilé du pain. « L'Archevêque fait une prière devant le grand autel. La musique commence. L'archevêque sort du pain du tabernacle, l'hostie sur le riche calice d'or massif, et le pose sur le grand Custodie, sur la table de l'autel. L'archevêque dans son habit pontifical officie sa grâce, donne la bénédiction au peuple avec le sacrement dans ses mains. Puis, l'archevêque, avec l'aide du doyen, de l'archidiacre et du chantre, place le Custodie sur un piédestal doré, orné de fleurs et de bijoux de plusieurs dames de qualité, et porté sur les épaules de 12 prêtres vêtus des mêmes ornements, et ils disent la messe. Une fois après avoir fait cela, la procession commence à sortir de l'église dans l'ordre suivant. »

Maintenant, ils ont 12 hommes qui portent ce Custodie, cette boîte en or, et en plus, il y a cette petite boîte avec l'hostie. Tout d'abord, la cornemuse, ou une sorte d'instrument joué comme une cornemuse, ensuite les grands et petits géants, les figures colorées, dansent le long des rues suivies d'une grosse croix d'argent en quittant la cathédrale. Viennent ensuite 30 corporations de commerçants ; la plus petite est composée de 30 personnes. Ensuite, les garçons et les filles de l'Hôpital Bleu avec leur maître, leur maîtresse et leur aumônier. Ensuite, tous les ordres religieux dirigés par les franciscains, parce qu'ils sont les plus jeunes, et tous, environ 70 ordres habillés avec les ornements qu'ils utilisent à l'autel. 20 couvents de Frères, environ 2000 personnes présentes pour cette occasion solennelle. 16 couvents de religieuses, environ 1500 personnes, 1200 prêtres de paroisse, 4700 personnages ecclésiastiques. Et le reste représente environ 15 000 familles. Une parade massive ! Ils sortent, c'est en Espagne, dans une ville appelée Zaragoza, mais c'est typique. Ils sortent, 12 prêtres portant le dais sous lequel se situe le sacrement ; l'archevêque en habit pontifical va à la droite du sous-diacre, le vice-roi à la droite de l'archevêque, le diacre et le sous-diacre, un à droite et l'autre à gauche, tous sous une sorte d’auvent. Six prêtres chargés d'encens des deux côtés du Custodie vont encenser le Sacrement sans interruption. On s'agenouille devant une grande galette et on l'incise trois fois. L'autre met de l'encens dans son incision, et ainsi ils le font depuis la sortie de l'Église jusqu'au retour. Ils continuent à le faire tout le long et à tout moment. Un homme met en place ses préparations d’encens pendant que l'autre prépare la suite, puis ils changent.

Le grand chancelier, les présidents, les conseils suivent avec toute la noblesse, hommes et femmes, avec des bougies allumées. Cette procession dure quatre heures depuis le moment où elle sort jusqu'à ce qu'elle revienne à l'église. Toutes les cloches des couvents, toutes les paroisses sonnent tout ce temps. Les richesses de la procession sont incroyables. Avec cette magnificence, ils portent le sacrement à travers les principales rues de la ville, et toutes les personnes qui sont sur les balcons et les fenêtres en treillis jettent des roses et d'autres fleurs sur la verrière du sacrement au passage. C'est le festival de Corpus Christi. C'est le culte du pain.

En passant, il y a aujourd'hui en Amérique un renouveau de l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. Dans les églises catholiques de tout le pays, les familles paroissiales s'absentent une heure ou plus chaque semaine pour rester en compagnie de l'hostie, et elles descendent à l'église catholique et s'y assoient pendant une heure pour adorer l'hostie 24 heures sur 24. Le pape Jean-Paul II a approuvé avec enthousiasme l'adoration perpétuelle. C'est ce que cela signifie, le culte perpétuel de l'hostie. Certaines religieuses le font tout le temps. Certaines congrégations le font tout le temps. Et dans toutes les églises catholiques, il y a des personnes chargées de le faire fonctionner 24 heures sur 24, dans de nombreuses églises catholiques. Vous ne pourriez jamais confondre cela avec le christianisme. Jamais !

J'ai beaucoup plus à dire. Je suis fascinée par la provenance et la raison de cette visite, et je vais vous raconter la semaine prochaine des histoires qui vous choqueront au sujet des massacres de ceux qui ont refusé d'adorer le pain. Prions.

Nous luttons avec cela, Seigneur, parce que c'est tellement déshonorant pour Toi. Nous voulons prendre un fouet et chasser tout cela. C'est un repaire de voleurs, dépouillant les personnes de leur argent et de leurs âmes en Ton nom. Comment cela doit horrifier le ciel, mais notre horreur s'est aussi mêlée de chagrin pour les millions et les millions de personnes qui sont captives de ce système et ne savent même pas ce qu'ils enseignent, mais adorent une femme morte, Marie, et adorent une boîte avec le pain dedans, et jamais le Dieu vrai et vivant ; qui a confiance en un prêtre qui ne peut pas avoir un cœur humble, et non pas dans le Seigneur Jésus-Christ, le Saint, Parfait, sans tache et inoffensif, et le seul vrai grand Souverain Sacrificateur par qui l'accès à Toi est donné. Aide-nous, Seigneur, à comprendre ces choses, et à nous réjouir que nous connaissions la vérité et que beaucoup d’entre nous avons été délivrés de ce système satanique. Aide-nous à être désireux de partager le vrai évangile avec ceux que nous connaissons. Nous prions au nom du Seigneur. Amen.

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