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Nous poursuivons ce soir où nous nous sommes arrêtés ce matin dans notre discussion sur ce sujet de l’avortement. Et comme je l’ai fait ce matin, j’aimerais commencer par une introduction qui définit en quelque sorte le problème tel que nous le vivons. Ce matin j’ai adopté une approche quelque peu statistique, et ce soir je voudrais l’aborder d’un point de vue éthique. Laissez-moi partager quelques pensées avec vous qui pourraient aider à fixer cette chose dans votre tête et ensuite nous irons dans la Parole de Dieu pour des réponses spécifiques.

Pendant des siècles, le monde occidental a fonctionné sur la base de ce que l’on pourrait appeler « une éthique d’inviolabilité de la vie. » C’est-à-dire, une personne avait droit à la vie par le simple fait d’être humaine et était considérée humaine parce qu’elle était en vie. Mais il y a eu des changements depuis quelques années vers une éthique de la qualité de vie plutôt que vers une éthique de l’inviolabilité de la vie. Cette nouvelle éthique affirme fondamentalement qu’une personne n’a pas le droit à la vie simplement parce qu’elle est humaine. Une personne n’a le droit de vivre que si elle remplit certains critères, certaines qualités.

Selon ce nouveau point de vue moderne, une personne n’a aucun droit par le simple fait d’être en vie. Même si elle est physiquement en vie, il lui faut réunir d’autres critères pour être entièrement humaine. Si elle ne parvient pas à réunir les critères, elle n’a pas les droits d’un humain, y compris le droit à la vie. Ceux qui ne sont pas encore nés doivent correspondre à un standard vague de dignité génétique ou doivent avoir une vie digne d’être vécue, ou doivent être désirés par la société ou doivent réunir les conditions personnelles de leur mère pour être considéré humain.

Ce changement permet subtilement des scénarios cauchemardesques de l’utopie devenue de travers, autant que les programmes de purification génétique poursuivis par Hitler et les médecins nazis. Cette même éthique a permis aux nazis de faire disparaître les éléments génétiques non désirés dans la population. Quand on demandait à un gardien d’un camp de concentration comment il pouvait exterminer des milliers de gens, il répondait qu’ils n’étaient pas considérés comme des humains. Et le parallèle avec notre situation moderne est inconfortablement proche.

Selon un certain nombre de chercheurs, Margaret Sanger – qui, en passant, est la fondatrice du Planning Familial, le plus grand supporter mondial de l’avortement d’après les chercheurs qui l’ont étudiée - elle est essentiellement d’accord avec l’approche de Hitler, et a essayé de retrancher les noirs de la race humaine, les Européens du Sud, les Hébreux, et d’autres, citation, « faibles d’esprit ». Ceci donc nous fait passer de l’inviolabilité de la vie à un droit de vivre lié à la qualité de la vie ; et cette qualité de vie doit être déterminée par les ingénieurs de la génétique ou des philosophes ou quiconque.

Bien que choquantes, ces propositions eugéniques ne sont pas si différentes dans le principe de la pratique actuelle de l’avortement de bébés pour toute raison. Un bébé qui a le Down Syndrome, un bébé qui a d’autres malformations de naissance, ou un bébé qui pourrait être un inconvénient n’a pas une vie digne d’être vécue, et n’est donc pas humain, et nous pouvons par conséquent aisément nous débarrasser de lui.

Des érudits respectés ont déjà proposé différents critères pour cette qualité de vie, et il existe d’abondantes lectures à ce sujet. Une illustration, le prix Nobel de la littérature James Watson a proposé qu’une personne ne soit déclarée comme ayant qualité de vivre que trois jours après la naissance, le temps de s’assurer qu’elle est en bonne santé. En d’autres termes, attendez trois jours, et après, si l’enfant ne réunit pas les critères, ôtez-lui la vie.

D’autres propositions requièrent que l’on soit âgé de plusieurs années avant d’être considéré comme un humain et donc comme étant qualifié pour vivre. Et j’ai récemment entendu que dans certains pays scandinaves, ils disent déjà qu’une personne peut ne pas être considérée réellement humaine jusqu’à l’âge de sept ans.

Bien entendu, si des critères peuvent être imposés au début de la vie, alors ils peuvent aussi être imposés à n’importe quel moment de la vie. Joseph Fletcher – associez-le à l’éthique des situations – a suggéré qu’avant d’être considéré comme une personne, il faut avoir un QI d’au moins 40. Les enfants ne seraient pas qualifiés, ni les personnes âgées qui sont séniles, ni d’autres personnes ayant eu certains accidents. Dans de tels cas, avance Fletcher, l’avortement, l’infanticide et l’euthanasie ne signifieraient pas ôter la vie à une personne, mais simplement ôter une vie biologique.

Des tentatives de justifier l’avortement en clamant qu’il élimine la souffrance n’abandonnent pas seulement l’éthique de l’inviolabilité de la vie, mais encore ignore les faits. Il y a des gens qui disent que cette pratique élimine la souffrance. Ce n’est pas vrai. C’est pareil que de dire que les handicapés n’ont pas une vie digne d’être vécue, qu’il y a une validité du fait que les enfants non désirés seront des enfants dont on abusera et par conséquent, s’ils ne sont pas désirés, avortez-les pour qu’ils ne naissent pas, pour qu’ils ne soient pas maltraités.

En passant, des études montrent qu’il existe une très petite corrélation entre le degré du désir d’avoir un enfant avant la naissance et combien cet enfant est désiré après la naissance. Par ailleurs, le Dr. Lenoski, professeur de pédiatrie ici à USC, a démontré que 91 pour cent des enfants maltraités sont issus de grossesses planifiées. Une autre étude a démontré plus de comportements déviants chez les bébés désirés que chez les bébés non désirés. Alors tout argument pour soutenir que tout enfant non désiré devient un enfant dont on abuse ne tient pas du tout la route.

Au contraire, il semble avoir une corrélation entre l’avortement et l’abus fait aux enfants. Quand l’avortement a été légalisé aux États-Unis, on enregistrait 167 000 cas d’abus aux enfants par année. Il fut légalisé en 1973. En 1979, on enregistrait 711 000 cas. En 1982, il y avait 1 million. La Grande Bretagne a expérimenté une multiplication par dix du taux d’abus sur les enfants après l’adoption de la loi sur la libéralisation de l’avortement.

Maintenant, vous demandez : « quelle est la corrélation ? » La corrélation c’est que vous commencez à éduquer toute la société qu’un enfant n’est pas une personne, n’est pas digne de vivre et ne devrait être d’aucune intrusion dans votre monde, et vous commencez à les traiter comme tel. Le professeur de psychiatrie Philip Ney a conclu dans une étude très connue que l’acceptation de la violence contre les enfants non nés a baissé la résistance des parents face à la violence contre ceux qui sont nés. Cela devrait être évident.

L’avortement est souvent présenté comme bénéfique pour les femmes. Pourtant, ironiquement, quand les décisions sont prises sur la base du sexe, les filles sont de loin plus avortées que les garçons. Dans 8 000 amniocentèses – c’est-à-dire avortements, effectués à Bombay, 7 999 filles contre un garçon. C’est aussi vrai en Chine. Vous n’avez le droit d’avoir qu’un seul enfant et si c’est une fille, elle est tuée.

Dans une étude menée aux États-Unis, sur un total de 46, 29 filles ont été avortées. Un seul sur 53 garçons avortés. Alors l’idée suivant laquelle l’avortement avantage les femmes ne semble pas correspondre aux faits. Cela se termine par le meurtre de femmes dans le monde.

Certains avancent que l’avortement est nécessaire à cause de la surpopulation. Mais cet argument fait fi des principes de la production et de la distribution. Comment est-ce possible que les avortements aux États-Unis allègent le problème de surpopulation dans les parties peuplées de l’Afrique ? Il n’y a aucune corrélation. Plus encore, Les États-Unis et l’Europe n’ont pas les mêmes problèmes. Le nombre de naissances ne remplace pas le vieillissement et les décès. Un employé du IRS m’a informé ce matin que l’un des problèmes formidables de l’IRS et de la sécurité sociale en ce moment c’est le fait qu’il y a tellement d’avortements, il n’y aura pas suffisamment de naissances pour payer votre sécurité sociale quand vous irez à la retraite. Alors ce qu’ils font maintenant c’est que dans quelques années ils vont augmenter l’âge de la retraite à 67 ans, et quelques années après l’objectif est de monter l’âge du départ à la retraite à 75 ans environ. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de financement et parce qu’il n’y aura pas assez de salariés pour nous soutenir lorsque nous serons âgés.

Les défenseurs de l’avortement soutiennent que restreindre les avortements nous ramèneront à l’époque des bouchers qui travaillaient en cachette. Le Dr. Bernard Nathanson, qui était un de ces avorteurs, désormais converti et contre l’avortement, réplique que non seulement les statistiques des décès précédant la période Roe contre Wade sont grossis, en fait il dit qu’ils mentaient sur le nombre de décès survenus suite à l’avortement illégal parce qu’ils voulaient obtenir la légalisation de l’avortement pour des raisons économiques ; alors ils ont fabriqué tous les chiffres pour faire croire aux gens, à tort, que plus de gens mourraient des suites d’avortement illégaux.

Mais il poursuivit en disant que les développements dans la technologie médicale et la pharmacologie signifieront que même les avortements illégaux seront sûrs. Non pas que ce soit juste, mais ils s’en servent comme argument pour dire que si un jour on s’arrête de légaliser l’avortement, l’avortement illégal pratiqué dans des conditions en deçà de celles pourvues par les structures médicales et avec moins de moyens adéquats, ceci résultera à de nombreux décès, et il dit qu’il n’en est rien à cause de la technologie dont nous disposons.

La tolérance actuelle de l’avortement est profondément enracinée dans ce nouveau type de mouvement d’individualisme et de droits personnels. Les défenseurs de l’avortement prétendent qu’une femme a le droit de contrôler son corps, et donc qu’elle a le droit d’avorter toute intrusion dans ce corps. Pourtant la société reconnait que les droits doivent être limités lorsqu’ils enfreignent les droits d’une autre personne. Et certainement la personne dans le sein a des droits.

Un juge de la Cour Suprême a déclaré ce qui suit : « Que le droit de la femme à son corps touche l’avortement dépend de si oui ou non le fœtus est une vie humaine. » Et nous avons déjà vu ce matin que le fœtus est une vie humaine, il n’est pas une partie du corps de la mère, mais avec une identité qui lui est propre. Il a ses propres gènes, son système de circulation, son groupe sanguin, très souvent dans son propre cerveau. Il peut vivre ou mourir séparément de la mère et la mère peut vivre ou mourir séparément de lui. C’est une vie à part.

Mais nous sommes en train de réinventer notre façon de penser et les philosophies qui dominent notre culture aujourd’hui sont égoïstes, elles qui veulent supprimer toute forme d’intrusion dans la liberté des gens.

Maintenant, que dit la Bible au sujet de l’avortement ? Et nous retournons là où nous étions ce matin. Le premier point que je vous ai donné est celui-ci, et nous allons voir les autres par un bref résumé de celui-ci.

Premièrement, la conception est un acte de Dieu. Nous avons relevé ce matin que Dieu crée personnellement chaque vie. Ce matin, je vous ai dit qu’à chaque moment de la vie, Dieu fait une œuvre de création. Les théologiens ont mené durant des siècles des débats sur cette question, je suppose. Ceux de vous qui sont familiers avec la théologie pourraient se rappeler de quelque chose appelé traducianisme. L’idée, le débat s’articule fondamentalement autour du thème en tant qu’hommes et femmes, avons-nous dans le procédé de la procréation les éléments utiles dans notre force de procréation pour produire une âme ? Et la difficulté avec cette question est de savoir si deux humains mortels peuvent produire une âme éternelle ? Bien, la réponse à cela est probablement non.

D’autre part, la question si nous ne disposons pas d’une telle capacité, si c’est une vie indépendante qui est transmise, comment est-ce possible qu’il naisse avec le péché d’Adam ? Vous dites : « Quelles est la réponse ? » Je n’ai aucune idée. J’ai de la peine à être d’un côté comme d’un autre parce que je sais que Dieu ne produit pas une âme pécheresse. Je sais aussi que deux humains mortels ne peuvent produire une âme éternelle. Et donc je dirai pour le laisser aussi simplement que ma pensée peut le permettre qu’à un moment donné de l’incroyable processus de la création, Dieu injecte l’immortalité dans cette âme.

Nous l’entachons de notre déchéance. Cependant, toute conception est l’œuvre de Dieu, comme nous avons vu que les Écritures l’indiquent. Tu m’as créé. Tu as insufflé en moi le souffle de vie. Tu as ordonné que je vive. Tu as ouvert le sein. Tu as fait que je sois la personne que tu voulais que je sois. Voici le témoignage des Écritures.

Maintenant, deuxièmement, la personne créée est créée à l’image de Dieu. Dans Jacques 3 :9, nous lisons que « Par elle » parlant de nos langues « nous bénissons Dieu notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. »

La personne créée, et nous savons maintenant que la création survient au moment de quoi – quoi ? – de la conception, et au moment de la conception, Dieu met la réalité de la vie et je ne sais pas, est-ce à la fraction de seconde exacte ? Est-ce quelques millisecondes après cela ? À un moment, je ne sais où, à un moment, Dieu infuse la personnalité, et cette âme éternelle qui ne mourra jamais est créée par Dieu, cet être réel qui n’est pas une collecte de gènes, mais qui est une chose éternelle. Personne ne peut savoir avec exactitude à quelle fraction de seconde cela se produit dans le processus. Néanmoins, chaque fois que Dieu le fait, cette création est faite à l’image de Dieu, selon sa ressemblance.

Ce que nous disons ici, donc, c’est que ce qui est créé et qui est conçu n’est pas un animal. Ce n’est pas qu’une séquence biologique. Ce n’est pas qu’une boule de cellules. Ce n’est pas de la matière fœtale. Ce n’est pas que des tissus humains. C’est créé par Dieu à son image. Et tout ce qu’il y a là pour agir, penser, ressentir, savoir, avoir confiance, espérer et tout ce qui est rationnel, moral et émotionnel est présent.

Retournez avec moi dans Genèse chapitre 1, si vous avez besoin d’un rappel. Le verset 25 dit : « Dieu fit les animaux terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que c'était bon. Puis Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ! Qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu. Il créa l'homme et la femme. »

Nous ne sommes pas que des mortels. Nous ne sommes pas que chair. Nous sommes immortels. La coquille de peau et les os, les muscles ne sont qu’un vase, ce n’est qu’un dépôt dans lequel quelque chose fait à l’image même de Dieu réside. Dans Genèse 9 :6, un verset familier, la Bible dit : « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, son sang sera versé par l'homme, car Dieu a fait l'homme à son image. Quant à vous, reproduisez-vous et devenez nombreux, pullulez et multipliez-vous sur la terre. » Si vous tuez quelqu’un, vous mourrez. Non à cause d’un affront contre cette chair humaine, mais à cause d’un tel affront à l’image de Dieu.

Il y a la domination. Il y a un caractère de personnalité chez les hommes qui n’existe pas chez l’animal. Il y a une transcendance qui s’élève au-dessus du reste de l’ordre de la création. Suivez-moi dans le Psaume 139. Il y a tellement de choses à dire et je fais une sorte d’édition en progressant, mais ce texte est l’un des plus importants à considérer. Dans le Psaume 139, vous avez ce passage qui enseigne que l’enfant non encore né est l’œuvre spéciale de Dieu créée à son image.

Verset 13 : C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et je le reconnais bien. Mon corps n’était pas caché devant toi lorsque j’ai été fait dans le secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’un seul d’entre eux n’existe. »

Verset 13, regardez : « C’est toi qui as formé mes reins, » Littéralement, « c’est toi qui as fait mon intérieur » c’est ce qu’il dit. « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. » C’est absolument une merveilleuse image, le tissage de tout ce qui constitue l’humanité, le tissage des chromosomes en ADN, le tissage de toutes les composantes de l’incroyable corps humain, tissé ensemble, âme et esprit.

Au verset 14 : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. » Merveilleuse signifie avec crainte noraoth utilisé pour désigner la grande puissance de Dieu, ce qui inspire la crainte incomparable et révérencielle puisque nous sommes faits à l’image de Dieu. Il dit que nous sommes des créatures si merveilleuses, pleines de majesté en tant qu’œuvre de Dieu.

Au verset 15, « Mon corps n’était pas caché devant toi ». La version King James dit : « Ma substance, » littéralement « ma force, mes os et mes tendons et mes muscles. » Tout cela n’était pas caché devant toi « lorsque j’ai été fait dans le secret. » Le secret ici c’est le sein. Et ensuite au verset 15, cette expression intéressante « tissé dans les profondeurs de la terre. » Littéralement « tissé avec soin » en hébreu pourrait être traduit par « Quand j’ai été tissé avec divers fils multicolores, » quand j’ai été tissé avec divers fils multicolores. Pour le dire autrement, quand tu m’as brodé, tu as fait le tissu, tu as tiré chaque petite pièce et tu l’as tissé pour me fabriquer.

C’est une belle image de la texture compliquée, élaborée de l’être humain. Et tu l’as fait « dans les profondeurs de la terre », une référence au sein. Verset 16 : « Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tes yeux me voyaient, » ma substance embryonnaire informe. Littéralement encore en hébreu : « quelque chose roulé ensemble. » Alors que je n’étais qu’une boule de vie, quand je n’étais qu’une boule de chromosomes. « Et sur ton livre étaient inscrits » tous mes jours, toutes mes années, tous les évènements de ma vie, ma destinée éternelle, tout. Et le verset 17 dit : « Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que leur nombre est grand ! » C’est si incroyable de penser que tu pensais à moi avant que je ne sois même formé. Tout ce qui se cache derrière ceci c’est le sentiment que cette création est si merveilleuse et si admirable parce qu’elle est une création faite à l’image de Dieu.

Cette image a été gâtée. Dans le Psaume 51, nous lisons quelque chose sur cette destruction de l’image. Psaume 1 :6 « Voici, je suis né dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché. » Maintenant, il ne veut pas dire qu’il a été illégitimement conçu, parce que ce n’était pas le cas – c’est David qui parle. Il veut simplement dire que depuis la conception il y avait autre chose qui se passait en lui, aussi, et c’est le péché.

Dieu avait-il créé ce péché ? Non, je crois que nous transmettons le péché. Dieu ne crée que l’éternité, l’âme et l’esprit éternels. Seul un humain, en passant, peut être pécheur. Cette petite vie, ce tout petit bébé, cette toute petite boule de gènes, ce tout petit fœtus, est déjà désigné comme un pécheur dans le sein dès la conception et seul un humain est pécheur.

Alors nous sommes créés à l’image de Dieu, image qui est tâchée par le péché d’Adam, transmis de génération en génération. Et nous pouvons donc dire que cette âme éternelle est la création de Dieu mais sa propension à pécher est un legs de l’homme. Aucun humain, par conséquent, n’est jamais conçu en dehors de la volonté de Dieu, ou n’est jamais conçu autrement qu’à l’image de Dieu. La vie est un don de Dieu, créée à son image.

Troisièmement, en considérant des points permettant de comprendre le sujet, la création impuissante est l’objet spécial de la sollicitude de Dieu. Cette création sans défense qu’il a conçue dans le sein d’une femme est l’objet spécial de sa sollicitude. Tout d’abord, je veux élaborer cela à un niveau général, si je le puis.

Nous avons maintenant vu que cette petite vie est considérée comme étant une personne, et encore, une personne créée par Dieu à son image, et pourtant un pécheur. Cette personne devient donc l’objet spécial de l’attention de Dieu. Le Seigneur s’identifie aux pécheurs. Le Seigneur s’identifie aux pauvres. Le Seigneur s’identifie à la veuve. Le Seigneur s’identifie à l’orphelin. Le Seigneur s’identifie aux faibles.

Dans le Psaume 82, nous trouvons une référence générale à ce qui peut être une base pour notre compréhension. Dans le Psaume 82 :3 « Rendez justice au faible et à l'orphelin, faites droit au malheureux et au pauvre, sauvez le misérable et l'indigent. » C’est vrai que Dieu accorde une attention spéciale au faible. Quelqu’un est-il plus faible, y en a-t-il un qui soit plus malheureux, y en a-t-il sans défense comme cet enfant qui n’est pas encore né ? Et donc, eux aussi comme tous les autres qui sont faibles et sans défense, deviennent l’attention spéciale de Dieu.

Je n’ai pas le temps pour parler de tous les phénomènes médicaux qui protègent le bébé dans le sein, mais c’est absolument incroyable de voir comment Dieu l’a merveilleusement isolé pour qu’il soit au chaud, en santé et en sécurité ; comment il a conçu le sein de la mère afin qu’il soit un protecteur. Je n’oublierai jamais quand Patricia était enceinte d’un de nos petits – et j’essaie de me souvenir duquel d’entre eux, je pense que c’était Mark, oui, c’était Mark. Je dois associer les enfants à certaines maisons. Et je me souviens de la maison où ceci était arrivé. Et une fois, je suis arrivé à la maison de là où j’avais été, et je suis entré dans la maison, et elle était allongée sur le lit, et elle ne se sentait pas bien. Et j’ai dit : « que s’est-il passé ? » Et elle a répondu, « Je suis tombée de la télévision. » J’ai dit : « Tu as fait quoi ? » Elle a répondu : « Je suis tombée de la télévision. »

Maintenant, c’est un endroit étrange où se trouver, pour commencer au-dessus de la télévision. Nous avions une petite télévision portable posée sur petit support en métal, et elle y est montée pour arranger les rideaux et elle est tombée. Nous avions un plancher de béton recouvert d’une simple feuille de linoléum dans cette petite pièce, et elle a dit : « Le pire, c’est que j’ai atterri sur le bébé. » Et elle avait un gros bleu au milieu de son ventre. Et elle a dit : « Je sais, ne me fais pas de discours sur le fait que je ne suis pas censée grimper sur la télévision alors que je suis enceinte de neuf mois. » Mark est né peu après.

Maintenant la raison pour laquelle j’ai hésité à donner le nom de l’enfant, c’est parce que vous pourriez bizarrement regarder Mark dans l’avenir, vous imaginant que quelque chose aurait pu arriver mais rien n’est arrivé. Et nous étions dans l’émotion parce que de cet incident jusqu’à la naissance de Mark, on se demandait s’il y aurait des conséquences. Et après sa naissance, nous étions impressionnés de voir comment malgré tout son poids elle était tombé sur le béton sur cette petite vie, ce tout petit était parfaitement protégé. Dieu a une telle compassion pour les faibles !

Je me souviens qu’il y a des années je lisais l’histoire d’une femme avec qui j’ai finalement fait connaissance, une femme dont certains de vous se souviendront. Elle s’appelait Ethel Waters, et quand elle était un instrument réel pour le Seigneur, en donnant son témoignage, elle a partagé une merveilleuse petite histoire. Elle a dit : « Une jolie fille noire avait été agressée et violée par un blanc en Pennsylvanie. Elle avait à peine célébré son treizième anniversaire et elle se retrouva bientôt enceinte. » Et Ethel Waters a dit : « Pas d’avortement ? Non ! Au contraire, une petite fille saine qui parvint à aimer Christ et à chanter pour sa gloire et à faire le bonheur de millions, une fille dont le thème de la chanson était ‘Son œil est sur le moineau,’ et cette fille c’était moi. »

L’amour démontré à un petit bébé sans secours, sans père, né parce que sa mère a refusé d’avorter a fait au monde un merveilleux don. Cette histoire peut se répéter des millions de fois.

Quatrièmement, les gens innocents, sans défense trouvent un protecteur spécial en Dieu, qui veut les amener à la naissance en dépit des circonstances qui auraient entouré leur conception, ou des difficultés qui pourraient survenir dans l’avenir. Dieu a ses desseins. Et je dois dire d’autre part que même les pécheurs qui passeront l’éternité en enfer serviront les desseins de Dieu. Et si Dieu qui veut des vases qui sont destinés à la colère pour être glorifié, choisit de faire cela, c’est son dessein propre. Je suis convaincu que la fureur de Dieu s’abattra un jour sur les meurtriers de ses créatures qui n’ont pas recherché son pardon. Dieu est le protecteur de l’innocent.

Maintenant pour faire une illustration biblique de ceci, retournez dans Exode, chapitre 21. Voici un des passages importants sur l’avortement. Exode 21 :22, et dans cette section de la Bible, suivant les dix commandements, Dieu édicte un nombre de lois qui concernent la vie et ses myriades de circonstances. Et dans Exode 21, nous avons un récit très intéressant. Il nous dit au verset 22 : « Si des hommes se querellent, » maintenant, suivez attentivement « et qu'ils heurtent une femme enceinte, » je ne sais pas ce que dit votre version mais il y en a qui disent « et causent un accouchement prématuré » d’autres « et que la femme accouche trop tôt, » « sans autre accident, ils seront punis d'une amende imposée par le mari de la femme, et qu'ils paieront devant les juges. Mais s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. »

Maintenant, que signifie ceci ? L’une des malheureuses traductions de New American Standard est la traduction « une fausse couche ». Je ne sais pas pourquoi ils ont traduit le terme hébreu ici par « fausse couche. » Il n’y a aucune raison, au moins dans ma tête, de croire que le verset 22 fait allusion à l’accouchement prématuré. Et il y a un support contextuel pour cela et aussi un support linguistique.

Le texte littéral hébreu dit ceci : « Si des hommes se querellent, et qu'ils heurtent une femme enceinte, » voici l’hébreu « et si ses enfants sortent » - voilà ce qu’il dit. En d’autres termes, cela fait sortir l’enfant, « sans autre accident, ils seront punis d'une amende imposée par le mari de la femme, et qu'ils paieront devant les juges. »

Yeled, c’est le mot hébreu pour « enfant », la seule irrégularité ici dans ce mot est que c’est le pluriel, et il est improbable qu’il désigne un fœtus en développement qui a été accouché. Le mot yatsa renvoie souvent à un accouchement ordinaire. Et alors, il dit que la lutte commence, deux hommes se bagarrent, un s’engage dans cette lutte, et probablement une femme s’approche, vous savez, l’épouse pour essayer de séparer les bagarreurs, et elle reçoit un coup au point que ses enfants sortent – le voyant au pluriel – c’est-à-dire qu’un accouchement normal se produit.

En passant, ce terme, yatsa qui renvoie à un accouchement normal est utilisé dans Genèse 15 :4 et Esaïe 39 :7 pour parler d’une naissance générée des reins du père et aussi dans Genèse 25 et 26 et Jérémie 1 au sujet d’une naissance qui survient du sein de la mère.

Alors du côté du père et du côté de la mère, le terme est utilisé pour désigner un enfant qui nait. Dans aucun cas ce terme, yatsa, ne renvoie à un accouchement prématuré. Nombres 12 :12 l’utilise, mais il renvoie à un accouchement normal et non à une fausse couche. Le mot hébreu pour prématuré est shako, utilisé dans Exode 23 :26, Osée 9 :14 n’est pas utilisé dans ce verset. Alors ce dont il s’agit ici c’est une naissance prématurée.

Maintenant, suivez la pensée. Deux hommes se battent. La femme s’introduit probablement. Dans le processus elle est frappée et en conséquence le traumatisme cause une naissance prématurée. Si tout ce qui arrive c’est que l’enfant sort, sans autre accident, une amende sera payée pour le préjudice, pour les problèmes pouvant survenir afin de s’occuper de l’enfant, et pour prendre soin de la femme à cause de tout traumatisme qu’elle pouvait subir. Et s’il y a un débat quelconque dessus, alors, les juges détermineront ce que cela devra être.

« Mais s'il y a un accident, » maintenant que pourrait signifier « un accident » ? Bien, cela devrait signifier quelque chose de plus sévère, y compris la perte de la vie. « Tu donneras vie pour vie. » Quel est le point ? Le point c’est que si vous êtes responsable de la mort d’un fœtus, vous le payez de votre vie. C’est cela le point, c’est cela le point. Cela est classé comme un meurtre.

L’expression « Pas d’autres accidents », au verset 22 a à tort été interprétée comme signifiant une sorte de fausse couche. L’équivalent de « autre » qui ressort dans certaines versions n’apparait pas dans le texte hébreu. Il signifie simplement, vous allez remarquer probablement plus loin que c’est – c’est en italique ? Oui. Il dit juste « S’il n’y a pas d’accident », si l’enfant nait et il n’y a aucun accident, tant mieux. Gérez tout ce qui sera comme charges médicales, s’il y en a. Mais s’il y a plus que cela, si un dommage est fait à l’enfant, si un préjudice est causé à la mère, alors lex talionis, c’est-à-dire, qu’on applique la loi du talion. Si l’enfant souffre dans un domaine, la peine sera la même. Et si l’enfant meurt, alors la peine à appliquer sera vie pour vie.

C’est juste l’idée d’une punition appropriée, mais ce que cela montre c’est que si l’enfant nait avec un œil blessé, vous perdez aussi votre œil, s’il sort et que son bras est blessé, vous perdez votre bras, si c’est son pied, vous perdez le vôtre et ainsi de suite, blessure pour blessure, c’est cela la justice. Mais si l’enfant meurt, vous payez de votre vie, lex talionis, la loi du talion.

Alors les Écritures nous enseignent, très, très clairement que la conception est un acte de Dieu, que toute personne conçue est conçue à l’image de Dieu, et chaque personne est l’attention spéciale de Dieu. Rien n’illustre cela plus que si vous blessez un enfant qui nait prématurément et que vous êtes responsable de cette blessure, vous payez une punition juste, y compris si vous tuez cet enfant, vous payez de votre vie. Dieu accorde une attention spéciale à ceux qui sont faibles.

Il y a un quatrième point dans notre petit canevas, et il y a un lien avec ces autres. La compassion doit être appliquée à toute la création de Dieu à son image. La compassion doit être appliquée à toute la création de Dieu à son image. Si c’est ce que le Seigneur ressent vis-à-vis d’eux, c’est donc ce que nous devons ressentir.

Mais retournant à ce principe Juif ce matin qui stipule que tu aimeras ton prochain comme toi-même, comme c’est répété dans Matthieu 22 :39, Romains nous dit au chapitre 13, l’amour accomplit toute la loi, le fœtus est ton prochain, c’est une personne qui a besoin d’attention et de protection et nous devons traiter les fœtus avec la même compassion que nous accorderions à toute la création de Dieu faite à son image.

Une des choses que j’hésite à faire, mais je dois faire un moment une digression pour y parvenir, c’est le fait qu’aujourd’hui ce qui ressort du mouvement de l’avortement, c’est aussi le mouvement responsable des droits des animaux. Et ils sont inextricablement liés parce que le mouvement de défense des droits des animaux dit fondamentalement que les animaux sont égaux aux hommes. Et vous vous souvenez il y a quelques mois, je vous ai réitéré un des slogans des droits des animaux qui est « une pierre est un rat, est un chien, est un garçon. »

En d’autres termes, toutes les créations sont d’une valeur égale. Et cela est apparent pour tous les observateurs cette distorsion bizarre et évolutionnaire que nous appelons « le mouvement des droits des animaux ». Il n’y a pas une compréhension adéquate que l’homme est créé à l’image de Dieu et doit être traité avec une attention spéciale, et une considération spéciale, et une compassion aussi spéciale que celle de Christ doit être appliqué à tous ceux qui sont faits à l’image de Dieu.

Je ne peux même pas concevoir comment une mère peut voir son bébé comme un ennemi. Que ce bébé ait été le produit d’un viol, qu’il ait une malformation quelconque, comment cette femme peut-elle penser que ce bébé en elle est un ennemi alors qu’elle a reçu le privilège divin de protéger cette petite vie avec toutes ses faiblesses. Ce n’est certainement pas l’instinct naturel d’une mère. Il faut qu’elle ait été vendue par une culture qui est devenue décadente.

Bien, il y a beaucoup plus à dire de cela. Laissez-moi vous conduire à un cinquième principe. Nous avons dit que la conception est un acte de Dieu, la création est à l’image de Dieu, l’attention est la préoccupation de Dieu, et la compassion doit être requise par le peuple de Dieu. Laissez-moi vous conduire vers un cinquième, et c’est peut-être le plus saisissant, la condamnation des meurtriers est la volonté de Dieu. La condamnation des meurtriers est la volonté de Dieu.

Nous avons déjà lu dans Exode chapitre 21 que si une personne frappe une femme et qu’à la suite son bébé sort et meurt, c’est vie pour vie. Nous ne devons pas être surpris par cela, puisque nous savons que c’est une vie viable et une personne créée par Dieu, mais de nos jours, nous pourrions être surpris parce qu’on nous a dit que ce n’est pas le cas. Et dans Exode 20 :13, Dieu dit : « Tu ne tueras point. » Et je vous ai lu Genèse 9 :6, qui dit : « Celui qui verse le sang de l’homme par l’homme son sang sera versé. »

En d’autres termes, les Écritures indiquent clairement que si vous ôtez une vie, vous perdrez votre vie. Certaines personnes disent : « Bien, c’est un enseignement de l’Ancien Testament. Jésus a certainement changé cela. » Non, il ne l’a pas changé. Jésus était le défenseur en tête de proue de la peine capitale du Nouveau Testament.

Dans Matthieu 26:51 il dit : « Un de ceux qui étaient avec Jésus » il s’agit de Pierre « étendit la main, tira son épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur et lui emporta l’oreille. » Et vous savez qu’il essayait de lui trancher la tête, pas son oreille et le gars a évité et il n’a perdu que son oreille. Puis Jésus lui a dit, à Pierre : « Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » Il ne lui donne pas une prophétie, il réitère une loi divine. Si tu ôtes une vie, tu donnes une vie. Jésus articulait la loi de Dieu. Tu prends ton épée et tu ôtes la vie de cet homme, tu paieras de ta vie.

Dans Actes 25:11, « Paul dit » verset 10 « Je me tiens devant le tribunal de César et c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais toi-même fort bien. Si j’ai des torts et si j’ai commis quelque action digne de mort, je ne refuse pas de mourir. » Paul savait que la peine capitale était une décision de Dieu. Il dit : « si j’ai commis quelque action digne de mort, je ne refuse pas de mourir. » Et vous voyez ici l’apôtre Paul réitérer sa croyance personnelle que c’est Dieu qui a établi la loi de la peine capitale.

Dans Romains 13: 4 il dit que la police, les soldats, quiconque dans le gouvernement porte des armes pour protéger l’innocent et punir le méchant, il dit : « Ils ne portent pas l’épée en vain. Ils sont des ministres de Dieu et des vengeurs qui apportent la colère. » Ils sont armés pour ôter la vie. Ils n’ont pas les épées pour vous donner une fessée avec. Ils ont les épées pour vous ôter la vie. Clairement, la Bible dans l’Ancien Testament prévoyait la peine de mort pour ceux qui ôtaient la vie et même la vie des fœtus était considérée. Jésus a réitéré que la peine capitale soit appropriée pour certains crimes, de même que l’apôtre Paul.

Dans Proverbes 6:16, laissez-moi vous donner un plus grand aperçu de l’attitude de Dieu vis-à-vis de ceux qui ôtent la vie. « Il y a six choses pour lesquelles l’Éternel a de la haine, Et même sept qu’il a en horreur : Les yeux hautains, la langue trompeuse, Les mains qui répandent le sang innocent. » Dieu déteste les gens qui versent le sang innocent. Y a-t-il quelque chose de plus innocent qu’un enfant ? Y a-t-il plus innocent qu’un enfant innocent caché en sûreté dans le sein de sa mère ?

Dans Proverbes 24:11, « Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va tuer, agis pour qu’on les épargne ! Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !... Celui qui pèse les cœurs ne le comprend-il pas ? Celui qui veille sur ta vie ne le sait-il pas et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ? » Si vous permettez que des innocents soient tués, ne dites pas « bien, je ne savais pas ce qui se passait. » Dieu connaît votre cœur. Il sait si vous savez. Et si vous êtes coupables, il vous rendra selon vos œuvres.

Il y a plusieurs autres passages qui parlent de l’attitude de Dieu. Deutéronome 27 :25 mérite une attention. « Maudit soit celui qui reçoit un présent pour répandre le sang de l’innocent ! » Dieu dit que si l’on vous paie pour tuer quelqu’un, vous êtes maudit. Et il y a d’autres spécificités. Lévitique, chapitre 18, 2 Rois, chapitre 24, Amos, chapitre 1.

Je voudrais aller un peu plus loin. Dieu interdit absolument d’ôter la vie, nous le comprenons. Mais je voudrais aller plus loin pour dire ceci : là où il y a effusion de sang, vous obtenez un résultat très intéressant. Regardez le Psaume 106, le Psaume 106, et je vais vous montrer plusieurs passages pendant que nous résumons ceci. Psaume 106 :38, nous avons ici une mise en accusation contre les gens qui, verset 37, sacrifient leurs fils et leurs filles aux démons et versent du sang innocent. Ils tuent en fait leurs propres enfants et font d’eux des sacrifices à de faux dieux.

« Ils répandirent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, » prenez maintenant note de cette ligne, « Et le pays fut profané par des meurtres. » Le pays fut profané par des meurtres. Le sol a été pour ainsi dire tâché.

Maintenant, retournez dans Genèse, chapitre 4 – Genèse 4 :10. Dieu avait dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Il a répondu « Je ne sais pas. » Il le savait. Il l’avait tué. Verset 10 : « Alors Dieu dit : Qu’as-tu fait ? » Écoutez la suite : « La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. »

Maintenant, suivez cette pensée. Dieu dit : vous versez du sang innocent et ce sang profane le pays. » C’est comme s’il y avait du sang partout qui tache le pays. Le sang de 2 millions de bébés avortés dans notre pays et environ 60 à 75 millions à travers la terre chaque année profane le sol. Et dans Genèse 4 Dieu dit : « Ce sang crie. » Il personnifie ce sang comme s’il était vivant. Et pourquoi crie-t-il ? Il n’est pas partagé. Il crie vengeance. Il crie justice. Il crie pour l’exécution de son meurtrier.

Genèse 42:22, « Ruben répliqua : « Ne vous disais-je pas de ne pas commettre de faute envers cet enfant ? Mais vous n'avez pas écouté, et voici que son sang nous est redemandé. » Et il parlait du traitement qu’ils avaient infligé à Joseph. Il y aura une réclamation pour le sang qui crie à Dieu parce qu’il été versé à tort.

Plusieurs fois, les Écritures disent : « Et le sang de cette personne retombera sur votre tête. » Vous souvenez-vous de cela ? En d’autres termes, vous êtes responsable.

Ainsi Dieu exige la peine de mort lorsque le sang versé d’une vie innocente crie vers lui. Et je crois que c’est la situation des États-Unis. Je crois que le pays est taché et profané avec le sang des innocents qui ont été et qui continuent d’être même à cet instant où je vous parle massacrés. Rien ne montre plus clairement la décadence totale morale et spirituelle de notre société, son mépris pour Dieu, son mépris pour son œuvre de la création, de ce qui est fait à son image, son dédain pour sa compassion et la compassion de Christ.

Rien ne démontre ceci plus que le meurtre en masse de millions de bébés. Ce dédain pour l’inviolabilité de la vie humaine, et la substitution de ce que l’on appelle la qualité de vie, qui nous pousse à être des meurtriers des enfants, qui fait que le sol de notre pays crie vengeance à Dieu. Et je crois que nous sommes maintenant sous le jugement de Dieu, une nation de meurtriers, la terre crie. Dieu a ses voies. Dieu a ses voies.

Certaines de ces femmes qui tuent leurs bébés pourront subir d’une façon et d’autres d’une autre façon, le jugement de Dieu. Certaines souffriront le jugement de Dieu seulement dans un enfer éternel. D’autres pourraient subir le jugement de Dieu dans un enfer éternel, et aussi dans un enfer dans cette vie de drogue, de maladies vénériennes, et qui sait quoi d’autre ? Certaines pourraient souffrir dans la dureté de la vie et des rêves brisés. D’autres pourraient souffrir par des maladies physiques. Dieu sait quoi infliger en rétribution individuelle à ceux qui tuent des innocents.

Je pense à tous les médecins impliqués dans ces pratiques. Je pense à tous les défenseurs de l’avortement, les partisans de la libération de la femme, les politiciens y compris, qui aident et approuvent le crime. Dieu seul sait ce qu’il leur a réservé. Je pense avec crainte à la coalition religieuse pour les droits à l’avortement. Savez-vous qui en fait partie ? Les Églises Baptistes Américaines, l’Église des Frères, les églises Chrétiennes, le Caucus des Femmes de l’Église Épiscopale, l’Église Presbytérienne aux États-Unis, l’Église Unie du Christ, l’Église méthodiste Unie, l’Église Presbytérienne Unie, le YWCA, et cetera. Et le jugement de Dieu attend ces gens. Il attend ces gens. Et la tristesse en cela c’est que Dieu jugera parce que la terre crie.

Il y a une dernière parole qui est la suivante, cette grâce condescendante, de rachat vient de Dieu aux participants de cette tragédie. Et tout d’abord, je dirai que c’est ma conviction que Dieu rachète les enfants tués, que sa grâce atteint ces touts petits afin qu’ils soient avec lui parce que la Bible est très claire, et je ne vais pas y aller en détail, nous l’avons enseigné à d’autres occasions. Mais la Bible est très claire sur le fait que les gens périssent en enfer parce qu’ils ont refusé de croire, que l’enfer est pour ceux qui ont rejeté Dieu, et qui ont rejeté Christ, une chose qu’un fœtus ne saurait jamais faire.

Et donc, Dieu n’ayant pas de base interne ou externe en vertu de l’attitude ou de l’action d’un fœtus n’aura aucune base sur laquelle les condamner à l’enfer, si ce n’est la corruption héritée d’Adam, qui n’est jamais une cause de condamnation en dehors de l’évidence dans le comportement ou l’attitude. Dieu devrait donc les accueillir dans son royaume.

Et deuxièmement, et je dis ceci en conclusion, Dieu pardonne aussi gracieusement à ceux qui ont été des meurtriers d’enfants. Je sais qu’il y a ici des gens qui ont pratiqué l’avortement, parce que c’est inévitable dans une congrégation de cette taille. Je voudrais que vous sachiez que le Seigneur Jésus-Christ vous offre le pardon pour ce péché. Certains parmi vous pourraient avoir été engagés dans des pratiques médicales en tant que médecin, infirmier ou aide-soignant dans ce domaine et vous avez pris part à un avortement. Il pourrait avoir parmi vous des gens qui, à un moment ou à un autre, ont aidé une amie à se faire avorter ou vous avez peut-être travaillé dans un endroit où la pratique était faite. Le Seigneur pardonne cela si nous venons à lui. Et bien sûr, quand vous venez à Christ, tout votre péché est pardonné, y compris ce péché, car il offre, comme nous le savons si bien, une grâce qui surpasse notre péché.

J’ai reçu une lettre que j’aimerais partager avec vous. « Cher John, j’ai toujours été chrétienne, autant que je peux me souvenir. Et à l’âge de 17 ans, j’ai fait un avortement. Je ne peux même pas commencer à expliquer le désespoir et la colère que j’ai alors ressentis. Ma relation avec mes parents n’était pas bonne. À ce moment, j’ai quitté notre maison pour que mes parents ne le sachent pas. J’ai travaillé à plein temps et j’ai achevé mes études. C’était l’enfer. Il n’y avait personne pour m’aider, personne à qui me confier. J’avais tellement peur. Je suis allée au Planning Familial et je leur ai dit que je voulais mon bébé. Ils ont pensé que j’étais folle.

« Ils ne m’avaient d’aucune façon offert une autre alternative comme l’adoption ou l’aide. Le seul conseil qu’ils m’ont donné était l’avortement et comment aller chez Medi-Cal et leur dire que je ne savais pas qui était le père. De cette façon, Medi-Cal allait prendre les frais en charge. Le supplice était un horrible cauchemar que je n’oublierai jamais. Je me souviens particulièrement que le médecin chantait l’opéra pendant le processus. J’ai pleuré des mois durant après cela. La seule chose qui m’a relevée c’est le fait que Jésus me pardonnait, et avec sa bénédiction, j’ai maintenant trois jolies petites filles, et je n’arrête pas de me rassurer que j’ai un autre enfant, dont je n’ai pas encore fait la connaissance, et qui est au ciel. »

Dieu est gracieux. Aussi horrible, aussi terrible et impensable que soit cette chose, Dieu dans sa miséricorde est disposé à pardonner au pécheur pénitent, aussi bien la mère que le médecin praticien.

Il y a encore beaucoup à dire, et j’ai juste vite fait en laissant beaucoup de choses. Mais je crois que vous comprenez, n’est-ce pas, ce que les Écritures ont à dire à ce sujet. Nous vivons une époque dans notre pays où nous devons prendre position sur cette question. C’est le moment de partager individuellement avec les gens qui sont confus, parce que le sujet est très clair.

Maintenant, Père, nous te remercions parce que nous avons été capables de partager ensemble ce soir un sujet aussi triste que désappointant, mais nous sommes reconnaissants parce qu’il est très essentiel pour nous de le comprendre. Seigneur, nous savons que tu as en horreur ceux qui versent du sang innocent. Et nous savons que ce sang crie de la terre pour réclamer réparation, vengeance et nous savons que tu jugeras, comme tu jugeras tous les pécheurs, à moins qu’ils viennent à Christ, à moins qu’ils se repentent et obtiennent le pardon.

Et je prie que s’il y a quelqu’un qui a versé du sang innocent ici, qu’il vienne au pied de la croix et reçoive Jésus-Christ comme Sauveur. Et s’il y a même un chrétien qui a pratiqué l’avortement, que cette personne vienne à toi, confesse, se repente et demande cette purification que tu offres.

Père, nous prions pour notre nation. Nous savons que nous sommes au seuil du jugement divin à cause de cette horreur qui existe. Nous prions pour que tu attires cette nation à Christ. Seigneur, nous ne pouvons même pas imaginer comment un tel mouvement de Dieu se fera, mais avec courage et espoir, nous demandons que quelque chose se fasse d’une manière ou d’une autre pour arrêter cette tuerie et pour pousser les gens à se tourner vers toi pour le pardon. C’est au nom de Christ que nous avons ainsi prié. Amen.

FIN

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